C’est dans la matinée de ce mardi 8 mars que la population a retrouvé un corps sans vie au bord du ruisseau séparant les quartiers Nyamugari et Karera I.
Torturé puis tué et jeté sur les rives du ruisseau Nyabugogo, le corps de Dieudonné, un homme que certains identifient comme soudeur, a été retrouvé par les passants. Selon la population riveraine du quartier Karera I, ils ont entendu, vers minuit, des cris d’un homme qu’on torturait.
« Je l’ai entendu crier. Il suppliait ses bourreaux de l’épargner », déclare un homme de la 1ère avenue.
Pour ces habitants de Nyamugari, c’est honteux qu’une personne soit assassinée au milieu de ménages et que ces derniers n’alertent pas la police. Et une femme de déplorer : « Que la justice soit faite, car tous ceux qui habitent autour de cette maison ont entendu des cris. Nous avons vu aussi la lumière des lampes torches, signe qu’ils étaient témoins de ce meurtre, mais qu’ils n’ont rien fait pour le secourir. »
Le chef de quartier Nyamugari, Jean Majaliwa Ndayisaba, dénonce aussi ce comportement : « Une telle attitude est condamnable car personne n’a voulu alerter la police ou l’administration. Il faut que la police mène des enquêtes minutieuses pour arrêter les coupables », a souligné.
Quant à la police, elle fait savoir qu’elle a été informée, le matin même, et que les enquêtes ont déjà commencé. La police de la protection civile a transporté le cadavre dans la morgue de l’hôpital de Gitega, en entendant que la famille vienne récupérer le corps.
Oui! On déplorera toujours. C’est cela aussi l’autre réalité burundaise face aux drames qui secouent notre patrie.-
malheureusement l’actualité de notre pays n’est pas réjouissante, le pauvre soudeur paie le pot cassé, une vengeance aveugle, il est considéré par les uns ou par les autres comme étant un insurgé ou imbonerakure mais je doute qu’il soit la tête pensante ou que ces exactions fassent avancer quelque chose.
Mais, comment voulez vous que la police soit alertée. Si l’on alerte la police, on est tout de suite appréhendée. Pour qu’elle soit alertée, il faut qu’elle retrouve d’abord la confiance des civils. Au cas contraire, il sera difficile, voire impossible d’alerter son bourreau. Je conseillerai par contre aux services en charges de la population, en commençant par les plus haut placés d’œuvrer pour la sécurité effective de la population. La sécurité ne se chante pas!
Bien dit, une police qui est connue pour tuer des innocents, qui oserait l’appeler? Et si derriere cet acte ignoble, la police avait sa main?