Rues et avenues de Nyamugari, Magarama et Yoba, les plus anciens et plus peuplés des quartiers de la ville de Gitega sont parfois inaccessibles par les automobilistes ou se terminent en cul de sac.
La ville s’agrandit, de nouveaux quartiers sont créés, de belles maisons poussent comme des champignons. Ces quartiers sont cadastrés, planifiés, dotés des commodités urbaines. Pourtant, à Nyamugari, Magarama, Yoba, Gahera, les canalisations sont inexistantes. Les gens continuent à construire anarchiquement. Une habitante de Magarama, qui peine à traverser une ruelle qui mène chez elle, indique qu’elle ne sort plus de chez lui le soir de peur qu’elle tombe dans de nombreux trous.
Dans ces quartiers, vieux, jeunes, moins jeunes tous sont exposés à divers accidents et aux maladies. De plus, si les ménages disposent des toilettes à l’intérieur des parcelles, les tuyaux d’évacuation des eaux usées sont carrément orientés dans la rue. Or, c’est dans ces rues que la majorité des jeunes filles et garçons font leurs jeux.
« Il est difficile de laisser jouer les enfants dans la rue comme à notre époque. Ici ce sont des immondices, là ce sont de véritables gouffres béants », se plaint Zawadi du quartier Nyamugari à la 5ème avenue.
Selon la population de ces quartiers, cette situation entraîne l’apparition des catastrophes naturelles comme les inondations, les érosions qui résultent des constructions et occupations désordonnées. Pire, l’occupation de la berge de la rivière est faite au mépris des règles de l’urbanisme.
« Ma maison a été détruite par les eaux de pluie suite à un manque de canalisation de nos rues », raconte Sébastien du quartier Yoba.
Du pavage pour résoudre les problèmes
Pour Jean Ngenda, chef de quartier Magarama, la situation est déplorable. « Certes, nous avons des problèmes que la population du quartier ne peut pas résoudre sans l’intervention du gouvernement, mais nous leur indiquons chaque jour que la salubrité est une affaire de tous », a-t-il souligné.
Quant à Majaliwa Ndayisaba, chef de quartier Nyamugari, il y a le désengagement de la population en matière de l’hygiène. Selon lui, c’est une façon d’exposer la population à des risques d’accidents ou de maladies hydriques causées par les eaux stagnantes. D’après ce chef de quartier, le salut viendra du pavage de ces vieux quartiers de la ville de Gitega.
Avant de déclarer : « Nous avons des promesses sûres de la part des autorités communales que les travaux vont débuter avec le mois d’octobre.»
J’aime mon Pays Burundi bwa Nyaburunga , je prie pour la paix de Dieu régne sur mon Pays U Burundi Oh Seigneur JésusChrist gardez mon peuple mu Biganza vyawe
La deuxième ville du Burundi et futur capitale politique du Burundi! Haha