Connu sous le sobriquet de Shirira, il a ouvert le feu sur un groupe de gens à la 4ème avenue de ce quartier, blessant grièvement un élève de la seconde. Le commissariat provincial indique qu’il s’agit d’une légitime défense.
C’était aux environs de 18h quand Shirira, un policier du commissariat de Gitega, est venu appréhender un voleur, selon les affirmations du commissariat, que la situation s’est dégénérée. Pour les personnes qui étaient sur place, le policier a tiré sans sommation car selon elles, il n’était ni provoqué ni menacé.
D’après ces habitants de la 4ème avenue, la situation était normale et aussi celui qu’on prétendait être un voleur est venu se présenter de son propre gré devant celui qui avançait avoir été victime d’un vol.
« Il a la gâchette facile ! »
« Nous avons, à maintes reprises, averti ses chefs que ce policier constitue un danger car ce n’est pas la première fois qu’il tire sur des gens», souligne une femme qui affirme avoir été elle aussi victime des intimidations de ce policier.
Et l’autre d’ajouter, « chaque fois qu’il rencontre quelqu’un, surtout la nuit, c’est toujours la même réaction. Au lieu de demander les papiers, il menace de le tuer.»
Au chevet de son fils à l’Hôpital Régional de Gitega, Amina Ndikumana déplore que son enfant vienne brutalement d’interrompre ses études. Elle précise en outre qu’elle est incapable de payer les frais d’hospitalisation, parce que veuve et sans moyens financiers.
Malgré les affirmations de la population chargeant Shirira, la version du commissaire provincial est tout autre. D’après Melchior Hakizimana, Shirira est un brave policier qui a pu stopper le banditisme dans le quartier Nyamugari. Néanmoins, il nuance : « Nous l’avons d’abord arrêté pour question d’enquêtes. S’il est reconnu coupable, des sanctions suivront. »
Par les temps qui courent, Amina Ndikumana devrait remercier Dieu qui a su garder l’enfant en vie. Les frais d’hospitalisation devraient être payés par le Ministère de la Sécurité Publique même si on sait que ce dernier regrette que la victime n’ait pas été définitivement éteinte. Quand au Commissaire Provincial, bien qu’il ait arrêté le policier zélé, il fait preuve de piètre leader car, en fait, il a déjà tranché. Il a déjà innocenté son subalterne en chantant ses qualités, parler de légitime défense avant toute enquête montre que cet arrêt était une façon de l’éloigner de la population, si non le
policier doit être en train de tirer quelque part maintenant même. C’est la décadence totale.
La populations de Gitega « a aussi bien vote », tres dommage qu’elle beneficie du 3 eme mandat de cettte maniere!
Quand est0ce qu’on tue finalement. Le policier ou son chef, qui est coupable?