Les services de l’urbanisme à Gitega ont donné deux semaines aux propriétaires des kiosques et containers qui sont tout autour des routes de la ville. Ils sont sommés de les démolir eux- même car « ils salissent la belle image de la ville. » Une mesure contestée par les propriétaires.
« Où est-ce qu’ils veulent qu’on aille ? Nous n’avons nulle part où aller ! », affirme Luc Ntamatungiro. Pour ce commerçant, la plupart de ses collègues ont été obligés de construire ces kiosques et containers au moment où on réhabilitait une partie du marché de Gitega. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux sont tombés en faillite et ne peuvent pas s’aventurer à louer des magasins qui coûtent très cher. D’après eux, les empêcher de faire leur métier sans leur offrir d’autres solutions alternatives, c’est condamner leurs familles à voler ou mendier.
« S’il n’y avait pas ces kiosques, que serions- nous devenus du moment que les places moins cher pour exercer le petit commerce ne sont pas nombreuses ? », s’interrogent-ils.
Selon ces personnes visées par cette mesure de l’Urbanisme, ces décisions viennent les enfoncer dans la mesure où leur commerce est aujourd’hui en chute libre. Ces derniers pointent du doigt les autorités en commune de Gitega qui, selon eux , chercheraient à les faire partir dans l’optique de distribuer ces mêmes places aux autres. Ils demandent à la commune et à l’urbanisme de leur montrer où construire.
Cette mise en garde de l’urbanisme inquiète plus d’un. Tandis que les uns mettent en avant l’injustice des autorités envers les petits commerçants, les autres pointent la peur des grands commerçants suite à une concurrence éventuelle quand le nouveau marché sera fonctionnel. « Les grands commerçants et les fonctionnaires en connivence avec les autorités s’accaparent de la majorité des places au marché. Ils nous les louent par après à des prix exorbitants. Ils pensent qu’ils n’auront pas de clients si nous restons dans ces kiosques », explique Léonard Kahise.
Politique de deux poids, deux mesures ?
Selon les propriétaires qui sont visés par cette mesure, il serait injuste de démolir leurs kiosques sous prétexte que ces constructions salissent la belle image de la ville. Pour eux, l’urbanisme devait plutôt commencer par les containers et kiosques appartenant aux dignitaires.
Et là, ils citent nommément le chef de l’Urbanisme qui a des kiosques loués près du parking Gitega-Bujumbura et les containers éparpillés ici et là dans la ville de Gitega servant de dépôts de bière ou d’alimentations, tous appartenant aux autorités tant administratives, judicaires que policières. « Si réellement cette mesure est prise pour améliorer le visage de la ville de Gitega, qu’ils commencent par démolir leurs propres containers et kiosques érigés dans des places publiques », déclare Athanase .
D’après les commerçants, ils se défendront bec et ongles jusqu’ à ce que même les constructions des dignitaires soient aussi démolies : «Nous n’irons pas louer chez eux comme ils le veulent. »
Quant aux services de l’urbanisme Aimé Irambona, chef d’Antenne Régionale Centre-Est de l’Urbanisme et de l’Habitant est catégorique : « Nous leur avons donné ces deux semaines pour qu’ils se conforment à cette décision. Dépassant ce délai, nous mettrons ces mesures en exécution. »
ahubwo baratevye kubimenagura . twe dushaka isuku nabantu bafise ibintu vyinshi ntudushaka umwanda. erega nuko business ikorwa nimba abo ba commerca batabisobanukirwa neza. Ashiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ahubwo reta yatevye kubakuraho kuko iyo ngiye igitega nifata ku munwa isoni rikanyica.
Nibamenagure ibibandahori n’ibindi bintu biteye isoni bitubatswe ku mategeko kugira turabe ko ville yacu ya Gitega yosa neza na gatoyi…..!!!! Bravo au Ministre de l’environnement….! Le travail en cours à Bujumbura et sur les bords du Lac Tanganyika est déjà louable….!!!