Au moment où le monde entier célèbre en date du 13 octobre de chaque année la Journée internationale de la prévention des catastrophes, le Burundi a choisi de le faire ce 9 octobre à Nyeshenza en commune Mugina de la province Cibitoke.
L’initiative est du ministère de l’Intérieur, du Dévéloppement Communautaire et de la Sécurité. Il explique que ce décalage a été dicté par le fait que cette célébration coïncide avec la commémoration, le 13 octobre, du 59ème anniversaire de l’assassinat du prince Louis Rwagasore, héros de l’indépendance du Burundi.
Selon ce ministère, cette journée est une opportunité d’évaluer au niveau national des progrès déjà réalisés en matière de gestion des catastrophes à tous les niveaux.
« C’est notamment qu’on célèbre cette journée dans un contexte marqué par de tristes évènements naturels qui ont occasionné des pertes en vies humaines et des destructions des infrastructures », a précisé le ministre Gervais Ndirakobuca.
Selon lui, il y a eu des victimes et des dégâts matériels causés au cours de cette année par les inondations de Kuwinterekwa et de Gatumba sans oublier le glissement de terrains de Nyempundu en commune Mugina de la province Cibitoke.
Pour pallier les catastrophes naturelles au Burundi, le ministre évoque entre autres mesures, la mise à jour du Plan de contingence nationale harmonisé 3ème version, la création d’un fonds dédié à la réduction des risques et des catastrophes, la dotation des outils de gestion des risques et des catastrophes dans toutes les provinces et certaines communes du pays et la mise sur pied des mesures efficaces de lutte contre la pandémie de la covid-19.
« La gouvernance des risques de catastrophes » est le thème retenu pour cette année.