Pour avoir une place de deux mètres carrés, il faut payer entre 2 à 8 millions Fbu aux acquéreurs. C’est du vol qualifié, dénoncent les commerçants.
« Nous sommes obligés d’accepter ces conditions imposées pour faire vivre nos familles. Que pouvons –nous faire quand les responsables sont en même temps commerçants et décideurs ? », s’indigne un fripier qui affirme avoir eu un stand à 6 millions de Fbu.
Selon les sources provenant du marché, ce trafic des parcelles au marché de Gitega s’est accentué surtout quand l’administration communale a obligé les fripiers d’aller vendre leurs affaires dans ce nouveau marché. Pour ces derniers, ils n’avaient pas de choix dans la mesure où il était strictement interdit de vendre leurs marchandises en dehors des places indiquées.
Dans cette extorsion, comme le jugent ces commerçants,les fripiers qui vendaient avant dans la partie appelée communément Mukabasazi ont été les plus touchés.
Cette rancœur de ces commerçants semble fondée si l’on tient compte des prix fixés par les propriétaires. Pour le loyer mensuel, on paie entre 50 et 100 mille Fbu. Et plus l’emplacement par rapport aux axes transversaux influe fortement sur la valeur. Et pour l’acheter « définitivement », elle peut être négociée facilement jusqu’ à 10 millions de Fbu. Ces ventes ne sont pas autorisées, d’après Wenceslas Manirakiza commissaire du marché. « Nous le prenons pour des rumeurs. Si ces ventes existent, ils le font entre eux sans nous aviser .C‘est pourquoi nous ne pouvons pas le confirmer ou l’infirmer. Tout ce que nous savons, c’est que les places sont occupées par les véritables acquéreurs », lance-t-il laconiquement. Mais pourtant, le processus continue jusqu’au moment où nous mettons sous presse au su et au vu de tout le monde.
L’administrateur de la commune Gitega nie aussi les allégations : « Personne n’est autorisée à faire louer ou vendre son stand. Ceux qui le font savent qu’il est interdit de spéculer sur la propriété de la commune. Si nous le découvrons, , nous retirons la place à cette personne qui ne l’utilise pas », déclare Valentin Nahimana.
L’administration est pointée du doigt
« Je crois que c’était programmé d’avance car les propriétaires ne sont pas des commerçants, mais plutôt des personnalités haut placées. Quant aux anciens marchands, ils doivent se contenter des stands mal placés qui restent»,assure Gaspard Habiyaremye. Les commerçants disent que militantisme et clientélisme ont caractérisé la répartition des places au marché. Ils condamnent aussi certaines personnes qui, en collaboration avec le commissaire du marché, se sont appropriées la majorité des stands. « D’abord, l’attribution des places n’avait pas été claire. Plusieurs dignitaires ont reçu deux jusqu’à cinq places alors qu’ils n’exercent pas le métier de commerçants. Ensuite, ces derniers viennent spéculer sur nous », s’emporte T .N
Bon rien de neuf sous les cocotiers…enfin les palmiers 😉
Bon, rien de neuf sous les cocotiers… heu, palmiers plutôt xD
Ahaciye umuuriro hose n’uko.
Iwacu, vous n’avez publié mon commentaire sur l’arrêt des activités dans les universités publiques. Je parlais de la responsabilité de BUTORE. Il n’y avait aucun mensonge dans ce que je disais, et c’était des informations que vous pouviez vérifier. Même les journalistes ne veulent pas regarder la vérité en face. je pense que je ne ferai plus de commentaire nakare ntaco zahindura