Tout autour du marché de Gitega, les vendeurs de farine de manioc et de maïs déclarent qu’ils sont parfois rackettés par les policiers sous prétexte qu’ils ont dépassé l’heure de fermeture. Ils affirment qu’ils sont exaspérés par le comportement de ces hommes en uniforme.
Colère et résignation sont perceptibles dans leurs propos. Comme ils le font savoir, certains policiers qui rôdent autour du marché les rackettent sous peine de saisir leurs marchandises. Selon eux, ils s’ingèrent dans leur commerce en les obligeant de fermer à 17 h alors qu’ils n’ont aucun contrat avec le marché.
« Par peur de leur brutalité, nous fermons à la hâte ce qui fait que nous n’avons pas le temps de bien ranger nos marchandises. Ainsi les voleurs en profitent pour nous voler», se lamente Béatrice
Jacqueline Ndayishimiye est du même avis : « Nos clients sont des manœuvres et autres personnes qui perçoivent les salaires journaliers. Ils font leurs achats après les heures de service», souligne-t-elle.
« Leur colère est légitime »
D’après le commissaire du marché central, ces policiers devaient être punis. « A ma connaissance, je n’ai jamais demandé à aucun policier d’aller intervenir chez ces vendeurs. Les heures d’ouverture ou de fermeture du marché ne les concernent pas. Ils sont libres d’ouvrir ou fermer quand ils le veulent », a déclaré Wenceslas Manirakiza.
Il affirme que ces policiers qui malmènent ces vendeurs de farine sont des hors la loi : « Aucune autorité ne les a mandatés pour de telles actions. Les vendeurs doivent être vigilants et identifier ces fauteurs de trouble. »
Même ton au commissariat de police de la protection civile à Gitega qui est chargé de la sécurité dans et autour du marché : « Ce ne sont pas mes hommes. Celui qui se permet de faire ce qui est contraire à nos ordres doit être puni exemplairement »,s’est défendu OPP1 Jean-Pacifique Bizozabishaka, le commissaire adjoint.
Et de conclure : « Avec le commissaire du marché et ces vendeurs, nous allons conjuguer nos efforts pour démasquer ceux qui sèment ce désordre. Nous ne tarderons pas à les attraper. »
C’est aussi une désolation chez certains fonctionnaires moyens qui avaient tout fait pour avoir des parcelles éclairées et avec l’ eau potable de la REGIDESO, mais qui n’ont ni eau ni électricité et cela sans explication convaincante.
Ndi Kabadugaritse, ndaguye ndagarutse. Mpore mwana wa ma Katihabwa. Uvuga ukuri nuko atawukwumva. Naje nigirisha. Ntawutabibona mugabo si kera bigatora inyishu.
Le problème de base est que tant les gens de la fonction publique ne touchent pas des salaires décents qui leurs permettent de vivre, la corruption et l´abus de pouvoir fleuriront.
C’est vrai que ces policiers sont mal commandes par le numero Un lui-meme du ministere de la securite publique. Imaginez, hari abapolisi b aba-cadres benshi bamaze kuva hanze mu mamissions abaha akanoti bakiyungunganya. Ibi bituma bigurira imodoka zabo bwite. Ninazo bayondamwo mukazi. N igitoro cazo bakimenya. None amamodoka n’igitoro igihugu kigenera ama postes barimwo bija he???!!! Bica bifungurwa n uyo mushikiranganji. Abashingamateka, OAG, Olucom, Bonne Gouvernance, ibimenyeshamakuru barabizi, barabibona!! Tabaranye kuko mukuvota budget y’igihugu iguma ingana kwa kundi. Ni amamilioni meshi anyuruzwa. Tabareeeeee. Akarorero kavuga, umuvugizi w ubwo bushikiranganji atonda n imodoka rwiwe kugitoro ciwe. Kukwezi yokoresheje amalitiro 280. Mwumva ari amafranga angahe anyurujwe. Fois alors autant d’officiers bibako!!! Uwuzoshaka kubihinyuza araza kuri ubwo bushikiranganji arabe batonze canke batashe. Deja n akazi gaca gapfa kuko uwushatse kwica akazi, agata avugako agiye gushaka agatoro, gukoresha akamodoka kiwe, …. Tabare, tabare Ministre nizigama arabisahaguye canke avuge iyo bija. Ninaho abo bapolisi baca bitwara bakikoza ivyo bigombeye, siho ari. Tabareeeeeee
Mbega weho Katihabwa uje uzanana he!!! Vous quittez le marché de Gitega pour descendre sur Bujumbura et … tout de suite vous montez au Ministère de la Sécurité Publique? A part que certains de vos propos ne sont pas bien clairs, je crois que vous être à côté de la plaque à moins que vous ayez un autre message à transmettre.