Aux bureaux de vote Magarama I, II et III, Yoba, Musinzira et Bwoga, le matériel de vote surtout les bulletins des conseillers communaux étaient manquant jusqu’à 8h30 voire même à 12h.
A Yoba, dès 6h du matin, les électeurs étaient arrivés sur les bureaux de vote en nombre considérable. Pourtant, ils ont entendu jusqu’à 8h 45 pour avoir tout le matériel au complet. Déjà vers 8h, pas mal d’électeurs commençaient à sortir des files d’attente arguant qu’ils vont revenir dans l’après midi.
A Magarama I, II et III, c’était le même scenario. Jusqu’à 9h, tout le matériel de vote n’était pas encore arrivé. Selon les sources sur place les bulletins de vote des conseillers communaux étaient encore à la CECI. Ce n’est qu’à 9h et quelques minutes que la camionnette escortée par des policiers et accompagnée par le gouverneur de la province de Gitega, a déchargé les bulletins des conseillers communaux. A Bwoga et au Centre Jeune, ce retard a été accentué, le scrutin a débuté vers midi.
Sur les files d’attende, il n’y a pas eu de bousculades entre les électeurs comme pendant les scrutins des années passées. Jusqu’ à 14h, aucun bureau de vote n’avait enregistré la moitié des votants. Les électeurs venaient au compte goutte. Les membres des bureaux de vote et les mandataires de partis politiques s’ennuyaient malgré un grand retard enregistré avant de commencer.
«Ils vont venir à la fin car beaucoup de gens pensaient qu’il y’a des bousculades sur les files d’attente », a indiqué l’un des membres du bureau de vote de Bwoga.
C’est vers 17h que les électeurs, à majorité des femmes, ont commencé à converger par groupes de 5 ou de 10 vers les bureaux de vote. Ils étaient pour la plupart logés dans les salles de classe des écoles, les membres de bureaux et les mandataires des partis politiques étaient à majorité du Cndd-Fdd et de l’Uprona, aucun observateur indépendant n’était sur place.
La sécurité sur les bureaux de vote était renforcée. A côté des policiers, il y avait quelques jeunes identifiés comme des Imbonerakure affiliées au parti au pouvoir surveillaient tous les mouvements des passants.