Gitega : les communes en quête d’autonomie financière. Les succès de Gishubi

Grâce à la nouvelle stratégie de collecte des taxes initiée par la coopération allemande à travers la GIZ, la situation financière des communes cette province s’améliore. <doc2066|left>Selon Bernard Sindayigaya, responsable de la composante gouvernance locale au service allemand de coopération, GIZ, les résultants financiers annuels des communes sont très encourageants. Il indique que la coopération allemande, à travers GIZ, s’est fixé pour objectif d’accompagner les communes pour valoriser les potentiels fiscaux et accroître les recettes propres. « De très bons chiffres s’affichent. Il s’agit, entre autres, de la régularisation des salaires et des cotisations INSS et à la Mutuelle de la fonction publique », fait-il remarquer. La palme à la commune de Gishubi L’année 2011 a été marquée par la construction de plusieurs infrastructures publiques. Dans cette course, la première place revient à la commune de Gishubi. Outre le marché moderne où la commune a contribué avec 42 millions Fbu sur le coût total de 850 millions francs, deux villages pilotes de 526 parcelles sont en construction près du marché. A côté de ces édifices, un terrain de football clôturé, avec deux tribunes couvertes, est déjà fonctionnel. Outre ces infrastructures génératrices de revenus, de nouvelles écoles du primaire et des collèges sont en construction. « Dans tous ces travaux, l’apport de la population est significatif. Elle participe dans la fabrication des briques surtout pendant les travaux communautaires. La commune se charge des portes et fenêtres », souligne l’administrateur de Gishubi. Makebuko fait figure de mauvais élève parmi les 11 communes que compte la province de Gitega. Elle doit trois mois de salaires à son personnel. Selon la GIZ, les recettes sont affectées à d’autres lignes budgétaires. Néanmoins, l’autorité communale ne désespère pas. Onésphore Ntakiyinanira promet de s’atteler d’abord à la question des salaires avant de développer d’autres secteurs après.