Les habitants de la ville de Gitega sont derrière les organisations engagées dans la lutte contre la vie chère même s’ils n’ont pas arrêté le travail, ce jeudi. Misère oblige !
«Je ne peux pas arrêter mon travail car ma famille risque de dormir le ventre vide », indique un motard. « Nous avons entendu l’appel, mais il y a trop de misère dans ce pays. Il est difficile d’arrêter de travailler », renchérit un taxi-vélo. En ce jeudi de grève générale, les gens vaquaient à leurs activités comme d’habitude.
Magasins, kiosques, secrétariats publics, ateliers… ils étaient tous ouverts. Motos, vélos et voitures circulaient comme à l’accoutumée. Par contre, l’arrêt du travail se remarquait sur le parking des véhicules qui descendent sur Bujumbura. D’habitude bondé, il n’y avait que quelques trois voitures de marque Hiace et quelques taxis communément appelé « Kagongo ».
Dans les services publiques, le travail battait son plein. Dans les différents bureaux, les fonctionnaires étaient présents. « Nous sommes pour la grève, mais nous avons peur des sanctions », chuchotent-ils. Au marché de Gitega, rien n’avait changé à part quelques échoppes fermées. Du côté des écoles secondaires et primaires, la grève a été par contre largement suivie. Sur certains établissements, beaucoup d’enseignants manquaient à l’appel. D’autres étaient présents seulement pour donner des examens.
Tous pour les revendications des organisations
Malgré cette réticence à suivre le mouvement de grève, les habitants de la ville de Gitega adhèrent aux revendications des organisations engagées dans la lutte contre la vie chère. « Nous en avons marre de ces taxes qui nous appauvrissent chaque jour », martèle un commerçant. « Ce que demande ces organisations est compréhensible. Depuis l’interdiction de la taxe des 42 Fbu, nous dépensons beaucoup d’argent », souligne un autre. Certains se demandent pourquoi le prix du carburant ne diminue pas alors qu’il continue de dégringoler sur le marché international. «Nous espérons que le gouvernement a attendu l’appel du peuple.» Toutefois, certains trouvent que la grève n’est pas une solution. «Il faut s’entendre et résoudre ensemble le problème. Après, ils viendront nous dire ce qu’ils se sont convenus.»
Pascal Irariha, président de l’association Espoir pour la promotion du leadership (EPL), estime que le Burundi a besoin de leaders. « A part résoudre les problèmes des citoyens, un leader doit savoir les anticiper.» Il ne faut pas attendre une grève ou la réaction de la communauté internationale, poursuit-il, pour trouver des solutions. Pour Pascal Irariha, les Burundais sont pauvres parce que les ressources du pays sont mal réparties. «Les Burundais doivent changer leur manière de voter et élire des gens compétents avec une intégrité morale.»
Tout doit être expliqué finalement en faveur d’un seul camp, d’une seulle vision: Soyez serizux comme vous l’ètes. [ Et si c’était politisé cet appel? ]
Et l’explication ne fait que nous ridiculiser nous banyagitega( des misereux!) None turonderere imfashanyo muri PAM.
Echec de l’appel peut-être pas mais comprenons au moins que le burundi n’est pas que Bujumbura!
Ou bien l’auteur est déçu et aca aradutuka atatwumvirije kandi agaca yanka no kwubaha d’autres positionnements par rapport aux solutions efficaces à proposer.