Les Batwa, les démobilisés, les chômeurs, … s’inquiètent de ne pas figurer dans les Commissions électorales communales indépendantes (CECI). Le président de la CEPI-Gitega tranquillise et indique que les dossiers seront traités en toute impartialité.
«Nous ne sommes pas sûr de trouver quatre candidats Batwa dans chaque commune avec le niveau D4 exigé», indique Didace Badadwe, représentant provincial de l’Uniproba (Unissons-nous pour la promotion des Batwa). C’était lors de la réunion d’échanges tenue ce lundi 20 octobre 2014 entre les membres de la Commission électorale provinciale indépendante (CEPI-Gitega), les partis politiques et les organisations de la société civile. «Pourquoi ne pas mettre dans votre liste des Tutss et des Hutu», lui répond un membre de la CEPI-Gitega. Sans être convaincu, il fait savoir qu’ils vont le faire. «Mais nous espérons faire partie des CECI car ce n’est pas évident.»
Tous les participants sont revenus sur le délai, accordé jugé court, pour le dépôt des candidatures. «C’est impossible de collecter tous les dossiers dans trois jours d’autant plus que le mardi 21 octobre, il y a congé.», indiquent-ils. Sur cette question, l’Abbé Dominique Adrien Ntukamazina, président de la CEPI-Gitega, est catégorique : «Vous avez jusqu’à mercredi 22 octobre à 17 heures. Ce délai est prévu par la loi, on n’y peut rien. C’est à vous de vous débrouiller. Nous serons toujours- là.» Une autre question qui a soulevé des remous est que ce sont les administrateurs qui doivent fournir la liste des associations de la société civile qui travaillent dans chaque commune. «Pour présenter des candidats, l’administrateur doit attester que tu es présent dans sa commune. Il peut dire le contraire s’il a envie de te mettre les bâtons dans les roues», souligne un membre d’une association.
Pourquoi pas les chômeurs et les démobilisés?
«Il faut aussi associer les chômeurs pour qu’ils puissent avoir quelque chose eux aussi», indique Daniel Manirakiza du Cercle centre des intellectuels pour la lutte contre le chômage au Burundi. Pour lui, les chômeurs sont tout le temps oubliés alors qu’ils sont vulnérables. Il demande aux partis politiques et à la société civile d’associer les « sans-emploi » qui sont dans leurs organisations. Toutefois, il se dit content dans la mesure où on a supprimé l’expérience au niveau des CECI. «Comment un chômeur peut-il avoir une expérience à part l’expérience de chômage ?», s’interroge-t-il. Les démobilisés demandent aussi à participer dans la supervision des élections. «La CENI avait accepté de nous associer dans ce processus. Je voulais seulement savoir si nous émettons sur la même longueur d’ondes?», s’inquiète Athanase Ntakarutimana du FNL. La réponse a été que CEPI-Gitega va consulter la liste des partenaires envoyée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Cependant, certaines organisations de la société civile ne sont pas du tout contentes de la composition des CEPI. D’après elles, les partis politiques se sont taillé la part du lion. «Nous espérons que ce scenario ne se reproduira pas pour les CECI.» Certaines sont même allées jusqu’à exiger qu’on leur donne les pourcentages prévus pour chaque partenaire (partis politiques, société civile et confessions religieuses). «Nous allons essayer de travailler convenablement pour ne pas vous décevoir», répond le président de CEPI-Gitega.
Les DD et votre système, vous êtes tellement faux que personne ne vous écoute et c’est la confusion dans tous les sens. Comment expliquer ce glissement de CEPI et CECI qui se transforment en un service de recherche d’emploi? Tout le monde veut en faire partie!C’est que vous ne savez pas expliquer les choses. Quand vous êtes faux en vous-mêmes, vous ne pouvez convaincre personne. Ikinyoni kibi gita iryoya ribi.
Evidemment à cause de votre cécité, vous ne vous posez pas la question pourquoi personne ne vous croit? Pourquoi le situation est ainsi?Vous n’êtes pas à mesure de faire une critique et la conséquence c’est la confusion.
Pauvres pays !!
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