Le jour de leur prestation de serment, les membres des commissions électorales communales indépendantes (CECI) en province Gitega ont été incapables d’entonner l’hymne national « Burundi Bwacu ». Et cela deux fois de suite. Pour les habitants de Gitega, cela démontre une carence patriotique.
C’est une cacophonie inédite qui s’est fait entendre le jour où les membres des CECI de la province Gitega ont prêté serment. C’était le 05 novembre 2014. Pour clôturer les cérémonies, ils se sont dit de le faire en entonnant l’hymne national. Ce n’était pas peut-être une bonne idée. Les uns chantaient «Burundi Bwacu, Ragiry’abasokuru…» tandis que d’autres sont sur «Burundi Bwacu Nkoramutima… ». Honteux, certains membres des CECI esquissent des sourires embarrassés. Ils ne savent plus où se mettre. D’autres préfèrent arrêter de chanter. Embarrassé, le modérateur propose de le reprendre une nouvelle fois. Bien sûr, il ne faut pas rentrer sur un échec. Et hop! Ils s’y remettent encore une fois. Pas de chance! C’est un autre tintamarre mémorable. Dans la salle du MIPAREC, des éclats de rire fusent. L’incompréhension se lit sur les visages des invités. Ils chuchotent entre eux : «L’éducation civique accuse encore des lacunes.»
Certains habitants de la ville de Gitega sont très durs envers les membres des CECI. «Cela démontre un manque de patriotisme. Comment veulent-ils superviser les élections alors qu’ils ne savent même pas chanter l’hymne national», martèle C.N. du quartier Rango. «C’est une honte. Il leur faut une formation accélérée en éducation civique et patriotique avant de les envoyer superviser les élections de 2015», renchérit un habitant du quartier Nyabututsi. Pour la plupart des habitants, il faut réinstaurer dans les institutions publiques et privées le salut du drapeau national avant le début des activités.
«Oublier « Burundi Bwacu », c’est oublier que le Burundi existe.»
Justin Baransananikiye, directeur de l’Institut de musicologie de Gitega, n’y va pas par quatre chemins : «Oublier « Burundi Bwacu », c’est oublier que le Burundi existe.» Pour lui, « Burundi Bwacu » incarne l’unité de l’âme burundaise. «Il nous rassemble dans nos différences.» Et d’ajouter que les paroles de l’hymne national renforcent tous les Burundais. «Elles mettent un accent sur l’unité, la cohésion et la fierté nationale.»
Cet ancien de l’orchestre national trouve une cause à ce qui s’est passé le jour de la prestation de serment des membres des CECI :«C’est parce que ceux qui sont chargés d’inculquer cette tradition de l’hymne national dans les cœurs de la nouvelle génération ont complètement relâché.» Il se souvient que quand il était à l’école primaire dans les années 60, l’hymne national était enseigné tout le temps, mot par mot, et l’objectif visé : rassembler les Burundais.
«Il faut l’enseigner dans les écoles pour que les jeunes générations comprennent que notre hymne national est au-dessus du rap et toutes ces chansons dont les jeunes raffolent.» Mgr Baransananikiye propose que l’on revienne à l’enseignement pratique de « Burundi Bwacu » dans les cours d’éducation civique. D’après lui, ce point doit être revu au niveau du ministère soit de l’Education, soit de la culture ou tout autre ministère concerné par la sauvegarde de cette valeur. Sinon, met en garde Mgr Baransananikiye, les jeunes générations risquent de prendre l’hymne national comme n’importe chanson, voire l’oublier complètement.
Tous les commentaires que vous avez donnes montrent que l’article de FABRICE MANIRAKIZA etait tres interessant . Je sais qu’il ya beaucoup de burundais qui ont conserve l’esprit patriotique,en temoignent certains des commentaires,je leur demanderai de continuer dans cette meme voie qui est salutaire peut etre dans l’avenir le BURUNDI retrouvera sa valeur digne de BURUNDI de MWEZI GISABO,RWAGASORE ET NDADAYE »Oublier BURUNDI BWACU,c’est oublier que le BURUNDI existe. «
GRAND MERCI au Trio , Jean-Baptiste NTAHOKAJA, Joseph RUGOMANA et KARABAGEGA, Grands Patriotes Précurseurs de notre Indépendance, qui avez consacré des nuits sans sommeil pour rédiger soigneusement les paroles INOUBLIABLES de notre Hymne National , que vous avez confié à Marc BARENGAYABO qui, après une dure retraite d’une semaine au séminaire de Mureke, a composé cette musique fantastique qui a inculqué, qui inculque encore et qui inculquera toujours ces nobles sentiments d’un AMOUR SUBLIME envers le BURUNDI, d’une FIERETE SANS EGAL et d’un PATRIOTISME SANS FAILLES dans le coeur de toutes les générations de notre cher peuple, d’une manière INOUBLIABLE, quels que soient les divergences de nos points de vue, de nos appartenances socio-politiques : Nous sommes UN SEUL PEUPLE, UNE SEULE NATION, UNE SEULE AME, UN SEUL BURUNDI !
« BURUNDI BWACU » est votre Patrimoine et le mien aussi. N’éteignons pas sa flamme dans nos coeurs!
Pour plus d’informations sur les circonstances dans lesquelles notre Hymne National a été composé, veuillez consulter mon livre « DE L’INANGA A LA GUITARE CLASSIQUE- UNE HISTOIRE DE LA NAISSANCE DE LA MUSIQUE BURUNDAISE MODERNE », page 18 – 19. Merci.
Mgr. Justin BARANSANANIKIYE
Je suis pour, comme tout le monde, que nous devons tous et nos enfants maitriser notre hymne national. Cependant, ivyo kumara amasaha abiri mugitondo abakozi bareta batonze kw’idarapo ngo bariko pararirimba et faire déjeuner politique, je ne suis pas d’accord. Ubu harageze ko dukura amaboko mumpuzu tugakora, et non perdre le temps avec cette histoire de « déjeuner politique ». Ni barabe ubundi buryo bwotuma umurundi wese amenya ururirimbo ruhagiza igihugu cacu; C’est honteux de voir qu’il y a beaucoup de cadres de notre pays qui ne savent pas notre hymne. Ex: lors de recrutement en fonction publique, on peut imposer à chaque candidat de chanter l’hymne et sinon, il n’est pas retenu au poste. ça peut exercer une pression sur la jeunesse, non?
eeeeh vous savez quoi lors de l’entretien d’embauche Les DD demandent de chanter l’hymne du parti. Et si tu ne connais pas, ce que tu n’es pas des leurs pour avoir places à l’emploi!!!! es-ce vous trouvez ça normal et démocratique!!!!!!!!!!!!!!! s’il faut aimer le pays à sa façon il ne faut pas aussi effacer son identité pauvre con.
Twebwe twayize kera dans les années 70 emwe yari nka mwaramutse mariya nubu ntiramva mumutwe ngira naho noba nsinziriye. Nayo ivyubu vyarivanze cambu cabanyarwanda.
Rupande ndakwemeye nkumudahara wuzuye umutsima mugabo ico nokubwira nuko Bunyoni na Adolphe voire même les dd ont été élevé par satan , car leurs actes nous montre leurs vrai visage nayo abobantu batazi kuririmba Burundi bwacu beshi ninterahamwe zigize abarundi(infiltré)
Arretons d’exagerer! Il ya des millions qui ne connaissent pas tout l’hymne national Burundais par coeur!! Prenez Le test voussoir meme avant de poster!
Malheureusement, je pense que si un journaliste faisait le micro trottoir en demandant aux gens de chanter l’hymne, très peu le chanteraient correctement toutes générations confondues. Pourquoi? A mon avis, parce que, en dehors de l’école ( on y apprend bon gré mal gré plein de choses mais peu restent en mémoire à vie), les Burundais n’ont aucun autre cadre pour chanter l’hymne national. Son magnifique texte devrait etre notre haka
Akamaramaza karama pe!!!! Que l’hymne national soit de nouveau enseigné et chanté au début de chaque activité officielle. J’espère que la ministre de l’Education et celui qui a la culture dans ses attributions doivent défendre la cause….
Chers tous,
Mgr Baransananikiye qui veut faire de l’hymne national son champ de bataille a peut-être oublié l’essentiel. De qoui s’git-il? Je dirais dans un premier que le compositeur de cet hymne est un genie parce que tout le monde peut s yretrouver. Mais l’hymne symbolise le patriotisme, donc l’amour de la patrie, l’affection que l’on envers son pays. Or, l’amour est reciproque. On aime le pays parce qu’il t’a apporté quelque chose de bien et par là, on le manifeste , entre autre en chantant l’hymne. Or depuis longtemps, chanter l’hymne était une obligation et l’on chantait sans savoir pourqoui et n’oubliez pas surtout que le Burundi, l’Uprona, l’hymne etc..étaient une confusion…
Revenons sur ce que le pays apporte à ces citoyens. C’est la protection d’abord, et entendez par là la protection physique, matérielle etc…
Comment dire à certains Burundais qui ont tant souffert dans des camps de refugiés en Tanzanie, au Rwanda, au Congo et ailleurs de te chanter l’hymne national d’un pays qui les a tué et malmené? Je pense que la plupart ont d’abord appris à chanter et à aimer l’hymne des mouvement des rébellions avant l’hymne national car la rébellion était plus salutaire que la Nation…
Aujourd’hui, vous trouverez des gens qui te chantent l’hymne du CNDD-FDD plus que l’hymne national mais en revanche, il va falloir que les hommes et femmes construisent une vraie république qui supplantera aux républiques des partis politiques…et de là, les hommes et femmes compteront sur la NATION ET NON SUR LES MOUVEMENTS ET ASSOCIATION et l’on chantera l’hymne comme pas possible.
Bon we
T’as raison!
aho sha musenyeriOublier « Burundi Bwacu », c’est oublier que le Burundi existenahuwo jean pierre nibaza yuko nawe nyene atari umurundi.meme que tu sois refugie ou quoi,savoir a chanter BURUNDI BWACU C’EST LE FAIT d’etre un vrai murundi.si tu parles de ces refugie,nca numvuwuriwe.twamye tubivuga ce matin numugabo wumututsi,conclusion twabonye,nuko amacakubiri mwigishijwe mwoyikuramwo.iyo mporona mwitwaza muyikuremnwo kuko siyo yaggiye mubahutu kubifgioshayomacakubiri.nsaenga nsengera umugambwe uri kumutima wanje ko wotsinda amatora kugira tugarukire abarundi bazimijwe namacakubiri.mbega hoho,ko numva ngo abarundi benshi nibobasriko barondera karanga muntu.mbega abo barundi,bahora bagenda batagira karangamuntu?ahubwo nibafatwe bahanwe kuko sabarundi
@Jean-Pierre Ayuhu
« Mais l’hymne symbolise le patriotisme, donc l’amour de la patrie, l’affection que l’on envers son pays. Or, l’amour est reciproque. »
Vous avez tout dit! Je n’ai rien à y ajouter! Sauf que je me sens visé moi qui n’a vécu dans ce pays que le tiers de mon existence, et cela malgré moi!
Frère Jean-Pierre Ayuhu,
Vous dites que certains Burundais refuse de chanter «Burundi Bwacu» parce que ce même Burundi les a tués et persécutés. C’est faux et archifaux. Le Burundi n’a tué ou malmené personne. Ce sont les Burundais qui ont tué et malmené ses frères Burundais.
Quand vous dites que le Burundi vous a obligé de fuirai dans des camps de refugiés en Tanzanie, au Rwanda, au Congo et ailleurs alors que nous savons que ces actes ignobles ont été commandité par l’Uprona, vous êtes entrain de diminuer le Burundi et de le réduire à un petit parti comme l’Uprona.
Vous dites que vos mentors dans la rébellion vous ont appris seulement l’hymne de votre parti ((CNDD-FDD) quand il était encore rebelle, parce que la rébellion était plus salutaire que la Nation. Vous mentez : Si la rébellion était salutaire plus que le Burundi, pourquoi vous n’avez pas resté dans le maquis pour profiter de ces avantages que le Burundi n’avait pas?»
Mon frère, votre ex rébellion CNDD-FDD n’était pas, n’est pas et ne sera jamais plus salutaire que le Burundi. Le salut était, reste et restera le Burundi. Toute fois, j’admet que la rébellion est l’un des moyens d’arriver à quelque chose salutaire comme la conquête d’un pays; mais la rébellion ne peut pas être comparé à un pays.
Exemple : Les Bunyoni et les Adolphe roulent sur l’or et font la pluie et le bon temps parce que Dieu les élevé et les a établie «chef militaires du Burundi.» Mais entant que chefs rebelles du CNDD-FDD, c’était la ténèbres pour eux.
Si les ex rebelles en l’occurrence CNDD-FDD continuent de se glorifier et de glorifier leurs ex rebellions tout en refusant de reconnaitre que Dieu les a fait une grande honneur en les confiant les reines du Burundi, Dieu va les ramener dans leurs rebellions.
Et puis, même si les membres du CNDD-FDD s’accroche sur l’hymne de leurs parti au détriment de «Burundi Bwacu» un jour qu’ils le veuille ou pas, le CNDD-FDD perdra le pouvoir ou disparaîtra.
Comme c’est le cas de l’Uprona et ses griots, les hymnes du CNDD-FDD et ses griots tomberont dans l’oublient, mais le «Burundi Bwacu» et le Burundi subsisteront.
Vaut mieux s’accrocher à ce qui subsistera qu’à ces hymnes passagère.
Et d’ailleurs, un vrai rebelle chante premièrement l’hymne de son pays et après celui de sa rébellion ou parti.
RUPANDE, ndakuramukije.
Jewe nibaza ko uvuze vyinshi wiyamiriza ivyiyunviro vya J.p.AYUHU; none twovuga ko Uwudashoboye kuririmba « Burundi Bwacu « aba amenje!
Ni vyo, Abarundi turakunda kuvuga menshi rimwe na rimwe bidakenewe , kuvuga make aduteza imbere biratugora!
Uvyanka uvyemera Umurundi, Umugambwe ncake Ishirahamwe iryo ari ryo ryose, akoze inabi aba atukishije igihugu. Kuvuga ko Uburundi butakingiye bene gihugu bose, nibaza ko atakosa riri mwo. Uwuja gukira ingwara arayirata!
Imana ikuzigame.
MNF
Globalement, ce que vous dites peut-etre VRAI, MAIS:
La photo montre des twa, tutsis et hutus….combien parmi eux ont ete refugies ou membres des rebellions??? Je doute fort que l’explication donnee soit la seule vraie reponse, meme si elle n’est pas a ecarter. Est-ce que ceux qui sont restes au pays maitrisent TOUS l’hymne?
Chanter Burundi Bwacu signifie donc qu’on est plus patriotique…..really?
La question merite d’etre posee: parmi ceux qui nous gouvernent, combien sont des ex-refugies. Sont-ils tous partis avant de maitriser l’hymne? Je pense que la paraisse et la negligence burundaise auraient contribue aussi a cet embarassement, ceci n’a rien a voir avec le parti politique, l’ethnie, la region/religion etc…..c’est la faiblesse du Murundi….
Narinkunze commentaire yawe, mugabo harico ntatahuye neza.
Aho uvuze ngo:
« La photo montre des twa, tutsis et hutus… ».
Mbega ifoto,irerekana ubwoko bwumuntu? Nukuri izo politike zifata amoko nk’imbehe zokurirako, turakwiye kuzitondera.Jewe ku photo nabonye abantu,bagizwe nabagabo nabagore,….nanabonye ko umugore umwe muri bo ashobora kuba ari umupasitori.
@Jean-Pierre Ayuhu
C’est aussi réducteur de vouloir limiter aux seuls réfugiés tous les Burundais nés à l’extérieur du pays! Il y a aussi des enfants de ces réfugiés, de diplomates burundais, d’étudiants-boursiers, ou tous les autres émigrés burundais, qui ont décidé de rester dans leurs pays d’accueil!…
Toutes ces personnes et leur progéniture ont le droit d’aimer le Burundi à leur façon, sans devoir chercher à connaître l’hymne national, ou même à parler Kirundi!
Je soupçonne enfin que vous avez voulu créer du sensationnalisme en appuyant sur cette corde sensible que sont les ethnies et les partis politiques! Il y a des réfugiés qui ont continué à aimer leur pays malgré ce qu’ils y avaient subi! La réciprocité dont vous parlez s’applique seulement entre dirigeants et citoyens!
Ce qui veut dire que ce n’est pas le parti Uprona ou tous les upronistes qui ont causé le calvaire de tant de Burundais, mais bel et bien les dirigeants de l’Uprona, qui ont décidé de l’orientation vers laquelle diriger le pays!
Jewe ngomba ndakwishure mu kirundi kuko ariryo ragi rya ba Sogokuru,ushobora kunyumvisha gute ko umuntu atogwa ngo aserukire abandi banyagihugu ,atazi kuririmba indirimbo yo guhayagiza igihugu ciwe c »anavuko?Mbega uyo muntu aserukira bande???Harimwo amahinyu menshi,mugihe watowe,ukemera guserukira abandi nuko uba ubishoboye,uri umushingantahe nyakuri.
Mbega ko babahaye gusubiramwo urwo ruririmbo incuro zibiri bikabananira…Turiko tuja hehe mu matora??
Je suis complètement d`accord avec Jean-Pierre AYUHU!
Même MWAMBUTSA a préféré être enteré ailleurs qu`au Burundi !
Est-ce à cause du manque de Patriotisme ou les malheurs qu`il y a vécus !
Evitons d`amplifier tout échec négativement; il faut apprendre de cet échec et se préparer suffisamment pour la prochaine occasion ! est-ce que ces Gens savaient à l`avance qu`ils allaient chanter l`Hymne National! Est-ce qu`ils se sont préparés! La faute est à qui!
Merci
MNF
none ntibobareka bakaririmba leurs l’hyme nationale de la rebellion.
maleurs a ceux qui croient leurs bétissent idées ngo baribaratwirukanye, twaritwarahuze, …..
IGIHUGU CAWE KIGUMA ARI ICAWE sinon BAJE KWIBA NAYO IVYUBWOKO BAMA BITWAZA SIVYO hari umuntu numwe atabona ayagowe RWASA ngo ni umwicanyi,…. canke RAJABU
BURUNDI BWACU: GRAND SYMBOLE DU BEAU PAYS DE MWEZI GISABO
@Jean-Pierre Ayuhu
Vous vous contredisez quand, d’un cote vous reconnaissez que « le compositeur de cet hymne est un genie parce que TOUT LE MONDE PEUT S’Y RETROUVER…l’hymne symbolise le patriotisme, donc l’amour de la patrie, l’affection que l’on a envers son pays…, et de l’autre cote, vous demandez: « Comment dire A CERTAINS BURUNDAIS qui ont tant souffert dans des camps de refugies en Tanzanie, au Rwanda, au Congo et ailleurs de te chanter l’hymne national d’un pays qui les a tue et malmene?
1. Alors, ou est passé le « TOUT LE MONDE PEUT S’Y RETROUVER »?
2. Meme si la RANCUNE BURUNDAISE etait eternelle (qu’il y ait ou pas ACCORD DE PAIX D’ARUSHA DE L’AN 2000, COMMISSION VERITE ET RECONCILLIATION, et autres mechanismes), combien de membres de cette Commission electorale independante (CENI) de la province de Gitega pourriez vous identifier ET NOUS DIRE QU’ILS ONT CONNU LA GALERE DE LA VIE EN EXIL?
3. UNE BONNE PARTIE DES DIRIGEANTS ACTUELS DU BURUNDI ont connu la vie du maquis et/ ou de l’exil. Serait-il normal pour vous S’ILS SE MONTRAIENT INDIFFERENTS (VOIRE MEME HOSTILES A CAUSE DE LA RANCOEUR?) quand l’hymne national burundais est joue a quelque stade au Burundi (a Cendajuru, par exemple) ou dans quelque capitale etrangere (TEHERAN EN IRAN PAR EXEMPLE)?
4. Je ne crois pas que le CNDD-FDD lui-meme vous donnerait raison quand vous dites que « LA REBELLION ETAIT PLUS SALUTAIRE QUE LA NATION… »
Je m’imagine que lors de la CELEBRATION DE LA JOURNEE DU COMBATTANT, l’on a parle/l’on s’est souvenu DE TOUS CEUX QUI ONT FAIT LE SACRIFICE SUPREME ET ONT DONNE LEUR VIE POUR LA NATION.
5. Je ne m’attends pas a ce que tout (analphabete?) citoyen lambda puisse chanter l’hymne nationale. Mais, en tant que membres de la CENI, CES GENS SE SONT PROJETES/PRECIPITES EN AVANT DE TOUS LES BURUNDAIS (qui vont remplir leur devoir civique d’elire leurs representants).
Je trouve donc bizarre/incomprehensible/scandaleux/ironique QU’ILS NE SAVENT MEME PAS LE BEAU/MELODIEUX/VENERABLE/ETERNEL « BURUNDI BWACU ».
Merci.
Mr Ayuhu , vous écrivez :un pays qui les a tué et malmené. Au lieu de mettre le doigt sur ceux qui tuent les autres vous préférez faire l amalgame et dire que c est le pays. Quand on manque le courage d être honnête il ne sert à rien de venir sur la toile, c’est ennuyant et inutile. Tres respectueusement.
@ Ayuhu.
Domage qu’on a pas inculqué justement à ces enfants grandis dans les camps l’amour de la patrie parce que si ça avait été le cas, ils ne seraient rentrés en détruisant tout sur leur chemin et après avoir conquis le pouvoir, ils auraient pu développer le pays au lieu de le piller. Je te dirais comme Rdjabu que ce n’est pas le pays qui tue, mais la mauvaise gouvernance. Ceux de mon groupe social qui ont tué au nom de moi ne me l’ont jamais demandé. Je n’aurais jamais accepté. De même pour toi. Je suis un exilé mais ce n’est pas la faute du pays. C’est la faute de ceux qui m’ont persécuté.
Connaître « Burundi Bwacu » ou pas n’a rien à voir avec le manque de patriotisme. Ce serait réduire tout le Burundi et les Burundais qui l’aiment à une chanson. Mais, je concède que ce serait un plus de connaître l’hymne national.
Prenez par exemple un joueur (de football) burundais qui serait né ou grandi à l’extérieur du pays et qui rejoint l’équipe nationale « Intamba ». Diriez-vous qu’il manque de patriotisme parce qu’il n’a pas appris l’hymne?… Ou qu’il ne reconnaît pas que le Burundi existe??
Parfois je me demande où nos Burundais « éduqués » vont chercher des déclarations pareilles! Laissez-nous aimer notre patrie, chacun à sa façon, s’il vous plaît!
Le patriotisme est un état d’esprit qui se manifeste dans des actions et non seulement par des paroles, encore moins en connaissances!
Je parie qu’il y a, parmi nous, certains qui ne parlent même pas un mot du Kirundi et qui sont beaucoup plus patriotiques que ceux qui clament l’être! Mais aussi d’autres qui savent chanter la chanson à la perfection, et qui rêvent de voir le Burundi à feu et à sang!… Et le comble, c’est que ces derniers pensent aussi que c’est du patriotisme!
C’est trop réducteur et hâtif de vouloir enfermer des gens dans des boîtes de catégorisation sans toutefois chercher à élargir le spectre. Quelqu’un peut aimer sa patrie sans la chanter, quelu’un d’autre peut chanter sa patrie sans l’aimer. Tout cela n’est qu’une question de point de vue.
Autre chose, tous les citoyens d’un pays ne connaissent pas nécessairement leur hymne, mais ils vous châtieraient d’oser vous attaquer à leur pays! N’est-ce pas cela du patriotisme?
Alors élargissons notre champ de vision!… Et si on ne parvient toujours pas à voir, il serait peut-être temps de réaliser que c’est la vision elle-même qui serait le problème!…
Quelqu’un a besoin de lunettes? Voyons!
P.-S. À ceux qui accusent le pouvoir actuel d’en être reponsable : la majorité des adultes d’aujourd’hui ont été à l’école (s’ils ont eu cette chance) avant que les dirigeants actuels n’accèdent au pouvoir!… il y a 9 ans!
chacun a sa facon d’aimer le burundi sa patrie mere,et sans savoir chanter l’hymne national.nawe uri mumurwi wa jean pierre.c’est que diable qui vous fait paerler des choses pareilles?vraiment c’est la honte dans ce pauvre pays.kunduburundi mukundabarundi.ikuremwo amacakubiri s’il vous plait.panser a developper votre pays mes freres.comment voulez-vous ko tuzoterimbere mudakundana mwishinga kurabayo mazuru yanyu.nimuze turondere ihinduka ryubutegetsi bubi tushireho ubutegetsi buzodutunganiriza.barundi nimuvikuzimu mujibuntu.murakoze
Ridicule sur ridicule…
Uwapfuye yarihuse!!!!
Oya ahubwo IWACU devrait être sincère et claire et remonter plus loin quand on a interdit aux enfants dans certaines écoles primaire de ne pas commencer les classes par l’hymne nationale. Mais je pense aussi qu’il serait plus patriotique de le chanter quotidiennement avant d’entrer dans les bureaux de travail. Maintenant le préposé au drapeau le fait dans un silence total alors que les fonctionnaires sont présents!
Correct!
Non!! Vraiment pas!!! C’est la honte. Abo bantu barakwiye kubogozwa nukuri. Ariko rero ndazi benshi batazi Kuririmba Burundi Bwacu.
N’ibara ryo ku mutemere. None iyo CECI y’ i Gitega igizwe n’abanalphabètes, canke n’abarutse ku ntwaro ya DD imaze gukuraho les symboles de la nation comme le hissement des couleurs nationales et l’exécution de l’hymne national dans les écoles?
Mbe mwomenyera Président wacu asoma ibi bintu ga yemwe ? Erega niwe bibazwa naho yigira ZIMZA!
N’ibara ryo ku mutemere. None iyo CECI y’ i Gitega igizwe n’abanalphabètes, canke n’abarutse ku ntwaro ya DD imaze gukuraho les symboles de la nation comme le hissement des couleurs nationales ?
C’est la honte comme le disent les différents intervenants.
Je l’avais dit lorsqu’on a décidé que le Drapeau National reste hissé, supprimant ainsi le salut du Drapeau National avant toute activité non seulement dans la jeune génération (école primaire, secondaire,…) mais aussi dans les institutions étatiques (Ministères, directions générales,…)
Conséquences: les jeunes comme les vieux oublient l’Hymne National, fièreté de notre pays.
Recommandation: Réinstaurer le salut du Drapeau National avant toute activité de la vie du pays.
… en parlant de COMBAORE »
Le goût du pouvoir
Mais le coeur n’y est pas. Compaoré n’a plus le goût du pouvoir – l’ami qui l’affirme raconte : « Un jour, dans l’avion qui venait d’atterrir sur la piste de l’aéroport de Ouagadougou, le regard perdu vers l’extérieur, il m’a dit : « Je suis fatigué de tout ça… » » Un autre compagnon de palabres qui lui rendait régulièrement visite à Kosyam déclare : « Il se donnait deux ou trois ans pour organiser sa succession et s’assurer que ses proches ne seraient pas les victimes du nouveau régime. »
C’est pour tout cela – ce mélange de lassitude et d’instinct de survie – qu’il n’a pas écouté les conseils des plus radicaux de ses proches, qui l’exhortaient à revenir aux bonnes vieilles méthodes qui, à la fin des années 1980 et tout au long des années 1990, ont constitué le socle de son pouvoir : la fermeté, l’intimidation, et, s’il le faut, la violence. « Certains lui disaient : « Fais peur à Roch, fais peur à Salif, boucle-les quelques jours. » Mais il ne les a pas écoutés », raconte un autre habitué de Kosyam. »
Iyo debat ni ndende, Abo n’abafashwe la main dans le sac. Wosanga n’abahagarariye u Burundi ku nzego zitandukanye batazi kururirimba. None biteux?? (Mbaye aba jeunes baraho)