A Gitega, les propriétaires des maisons assurent qu’ils vont doubler, voire tripler le prix de location. Plusieurs maisons sont désertées par leurs locataires.
Dans les quartiers populaires où beaucoup de gens avaient l’habitude de louer des maisons à bas prix, la population grogne. Il était facile d’habiter une maison à 40 mille Fbu, mais avec cette hausse d’impôt, tous les propriétaires et les locataires sont sur les dents. Beaucoup indiquent que pour louer une maison à deux chambres aujourd’hui, il faut débourser entre 50 mille et 70 mille Fbu et cela dépend des quartiers.
« C’est la plus forte augmentation que je n’ai jamais vue. L’année passée j’ai payé 4500Fbu mais voilà que d’après mes déclarations je dois débourser 48 mille Fbu », peste Vénuste argua qu’il ne voit pas où trouver cet argent tant qu’il n’a pas d’emploi depuis une année. Comme un seul homme, beaucoup de propriétaires affirment qu’ils vont modifier les contrats avec leurs locataires.
« Je vais augmenter les frais de loyer aux locataires. S’’ils n’acceptent pas de doubler le prix, je serai obligé de leur rembourser leurs avances », prévient Evariste qui déclare n’avoir pas haussé le prix de location de ses maisons depuis 5ans.
Bukuru, une enseignante, n’y va par quatre chemins. Elle pointe une politique du gouvernement de s’accaparer de toutes les ressources de la population. Cette enseignante explique que le gouvernement, au lieu d’ajuster les impôts en fonction de la hausse du coût de la vie, il a préféré donner des grands coups de barre.
« Construire aujourd’hui, c’est pour financer le gouvernement. Le propriétaire n’en retire aucun bénéfice. Nous savons que le pays traverse une crise financière, mais c’est difficile de payer autant d’impôts.»
Le malheur des uns fait le bonheur des autres
Avec cette hausse de prix de location, les commissionnaires jubilent. Selon eux, ils recevront les 10% de loyer s’ils parviennent à dénicher un client qui cherche une maison à louer.
« Les maisons seront chères et la commission sera grande. Fini d’accepter les 10 mille ou les 20 mille francs que les propriétaires nous donnaient », se félicite une dame commissionnaire dans l’immobilier. Tandis que ces commissionnaires s’attendent à remplir leurs poches, les propriétaires déchantent. Cette hausse d’impôt a déjà eu des répercussions sur le loyer. Dans les quartiers de haut standing comme Bwoga I et II, Shatanya IV, beaucoup de maisons ne trouvent plus de locataires. Même ceux qui s’y trouvent affirment qu’ils attendent le temps de finir leurs avances.
« Je suis en train de chercher une petite maison dans les quartiers populaires. Mais, mes enfants seront obligés de faire un long trajet pour aller à l’école », s’inquiète Albert qui habite au quartier CENAR depuis deux ans. Albert n’est pas le seul à fuir ces quartiers des riches. Jacques et sa famille n’ont pas attendu longtemps pour aller habiter dans une maison qui est à la hauteur de ses moyens d’aujourd’hui. « A la longue, nous serons obligés de regagner nos campagnes », souffle-t-il.
Qu’attendiez-vous du Gouvernement de Vautours et de Charognards? Depuis qu’ils sont aux commandes, leurs projets ne se limitent qu’ à l’instauration des impôts visant à limiter l’initiative d’investissement privé. Le CNDD-FDD a mis le pays sur la Voie du Sous-Développement!
Vous n’avez pas le Gouvernement que vous voulez, mais c’est ce que vous avez, et c’est celui-là que vous avez préparé sur plusieurs décennies. Si non, ni mukore kwa kundi mwamenyereye mwisubize ubutegetsi, gutryo twibere muri « ya mpore », « ya paradizo » twari twibereyemwo ca gihe mwatwara: igihugu cari gitekanye, igisoda ari ic’ubwoko bumwe, akazi gafiswe n’abantu b’ubwoko bumwe ata wurya urwara uwundi, mu mashule mucagura ababandanya bakiga mu mahoro n’umutekano, abandi bagategerezwa guhagarika bakaja kuba abashumba mu mahoro n’umutekano. Mwagira ingendo nk’iyo igana hehe? Aha tugeze, kweli imbuto itewe niyo imera, murejeje ivyo mwarimye, muriko murasarura.
@Mr ou Madame Karundi, tu peux vraiment convaincre l’opinion que ces problèmes ( manque de carburant, médicaments, la famine, délestages, manque de devises à la Banque Centrale, les infrastructures délabrées ici et là ou purement et simplement détruites …) qui font la une de l’actualité maintenant sont des sequelles de la mauvaise gouvernance des républiques antérieures?
Je pense sans risque de me tromper que tu es née avec 2005 ou après.
« … qui font la une de l’actualité maintenant sont des séquelles de la mauvaise gouvernance des républiques antérieures? » War’uzi!!! Eh bien OUI ET OUI. Ni vyo, iyo mutwara neza mwari kuturaga vyiza. None mwaturaze urwanko n’ikibi. N’ubu ni vyo bibaranga. Ehe iri bara wadnika en 2017: « Qu’attendiez-vous du Gouvernement de Vautours et de Charognards? » C’est qui le Vautour?
Unyibukije ingene Ndadaye mwamwita Ikinyamwanira. Hari 3è mandat yariko arabatwara. Mais curieusement vous criez au scandale comme si le mal au Burundi est né en 2005. Mutigira abamalayika si ko? Hari akabi kova iwanyu ga da! Akabi kava ku bandi. Cela se nomme manichéisme, cette manie de voir le mal chez autrui, et le bien chez soi.