Jeudi 28 avril, le quartier était encerclé par les policiers dès l’aube. Personne ne pouvait entrer ou sortir jusqu’à 11h. Sauf 7 personnes interpellées et environ 300litres de boisson prohibée, aucune arme à feu n’a été saisie.
C’était à 4h 30min du matin quand la population de Magarama a su qu’elle est encerclée par les policiers. Les musulmans qui allaient à la prière du matin ont vite rebroussé chemin par peur d’être arrêtés sous prétexte qu’ils n’ont pas des cartes d’identité sur eux. A 7h, la fouille proprement dite commence. Les policiers accompagnés des autorités à la base entraient dans la maison et fouillaient chaque pièce en présence d’un chef de ménage ou quelqu’un d’autre de la maison. Pendant cette activité, personne n’avait droit de sortir, tout le monde était sommé de rester devant sa maison. Ecoliers et élèves devaient être en uniforme pour passer. Les fonctionnaires et les commerçants suppliaient les policiers pour les laisser aller au travail, mais ces derniers restaient de marbre.« Nous avons reçu des ordres et c’est tout ».
D’après le chef de quartier, malgré que la fouille ait été longue, elle était nécessaire car, selon, lui beaucoup d’irréguliers habitaient son quartier ces jours-ci.
« Heureusement nous n’avons pas trouvé d’armes à feu mais des centaines de litres de boissons prohibées ont été saisi chez certaines personnes », a souligné Jean Ngenda.
Concernant les 7 personnes interpelées, il a indiqué qu’elles n’avaient pas de carte nationale d’identité mais que ce sont des habitants de son quartier.
« Les bandits et les autres individus qui troublent l’ordre chez moi viennent des autres quartiers, ce ne pas étonnant alors qu’ils n’ont été appréhendés ce matin. »