La semaine a été marquée par le 3ème atelier d’évaluation de la Feuille de route à Gitega. Un grand rendez-vous politique donc. Mais cette rencontre a été, une fois de plus, l’occasion de mesurer le climat de méfiance entre les différents partenaires impliqués dans les élections.
Un constat grave : la CENI ne rassure pas l’opposition. Les critiques sont acerbes. « La CENI est incapable de conduire le processus électoral de manière indépendante et libre », dira Charles Nditije, avis que partagent plusieurs leaders de l’opposition.
Les dénégations du président de la CENI n’y changeront rien : pour l’opposition, la CENI a très mal démarré la phase pré-électorale et son indépendance est sujette à caution.
Autre fait marquant : à Gitega, le ministre de l’Intérieur n’a pas varié son discours. Ce qui ne va pas arranger les relations entre le gouvernement et les partis politiques de l’opposition. Un brin provocateur, le ministre Nduwimana a conseillé aux « acteurs politiques » (terme très polémique NDLR) de créer des partis politiques puisqu’ils ne sont pas reconnus. » Réponse sèche d’Agathon Rwasa : « laissez-les partis s’organiser eux-mêmes ! »
Cet atelier censé dégeler les relations, a plutôt mis en exergue le mauvais climat qui règne entre les parties prenantes au processus électoral de 2015.
La rencontre avait d’ailleurs mal démarré avec la sortie de l’ADC-Ikibiri qui protestait contre l’exposé d’un politologue, une « manœuvre dilatoire pour éviter les vraies questions », selon l’opposition. Il a fallu tout le tact de M. Onyanga et ses équipes pour la reprise des débats… Sans être pessimiste, disons que la phase pré-électorale n’est pas très bien partie…
Je lis certains commentaires et parfois je me rends compte qu’on essaie de mal définir le problème. Le Burundi est le seul pays peut-être au monde, déjà longtemps sorti de guerre, où l’opposition continue à maintenir une psychose par une menace d’un retour à la guerre « si telle ou telle chose n’est fait par le gouvernement ou la communauté internationale ».
À un moment donné cette communauté internationale devra devoir prendre ses responsabilités et dire à cette opposition que le temps des caprices et exigences capricieuses est révolu. Alors là peut-être par chance ils finiront par comprendre et à leur tour, prendre leurs responsabilités et s’adresser au seul légitime patron qu’ils devraient avoir : le peuple burundais.
Nulle part au monde, aucun contrat, aucun accord négocieé ne doit l’être en dehors de la loi. Mais voilà, seulement au Burundi l »opposition a assez de relations, mais aussi de gueule et d’audace, pour exiger qu’il y aient des élections dont les candidats sortiraient d’une coalition d’individus, de partis et de coalitions(!) les uns plus ou moins légaux que les autres!
Il est temps que cela s’arrête! Pour le bien collectif et pour donner à la force de loi le poids qu’elle est supposée avoir. Les élections d’un pays sont trop importantes pour qu’on les travestisse par des ententes négociées qui surpassent les lois. Et le gouvernement doit clairement faire comprendre que c’est non négociable.
Qu’on commence par se conformer à la loi d’abord, ensuite on parlera sur les modalités du déroulement des élections! Dans quel monde vivons-nous!
Chers compatriotes,
Dans notre patrie, de 2010 a nos jours, le respect de l’etre (que ca soit de l’etre humain ou pas) a atteint un niveau qui est, je crois, unique au monde. Regardez vraiment ca http://rpa.bi/index.php/component/k2/item/595-la-situation-securitaire-risque-de-s-embraser-au-burundi . Comment expliquer cette barbarie, animosite, l’unhmanite,…dans notre pays? Regarder vraiment se qui se passe dans un pays sense etre democratique? Est-ce que notre pays a au moins un president? Je comprendrai mal comment dans un pays qui a un president se passe des choses pareils du jour au jour sans que ce pesident dise un seul mot. Je comprendrai mal comment dans un pays ayant an president des forces de securite se payent le luxes a arracher ou detruire des plantations de la population sans qu’auchune autorite leve un seul doigt pour reprimer ca.
Vraiment, je suis depasse par cette situation où des gens tuent au point de s’en prendre même aux plantes qui ne parlent pas. Ca c’est la malediction, des gens qui font ca sont sans doute maudits et doivent etre isoles de la population.
1. Il y a quelques jours le gouvernement et sa CENI rencontraient les financiers (UE) pour quemander le financement des elections. La reponse fut limpide: le magot de UE ne sortira que si le pouvoir arrete de malmener l’opposition.
2. A Gitega, le BINUB offre une occasion d’or aux DDs pour sauver la face. Le zelé Nduwimana gache tout. L’opposition opprimée en sort renforcée, avec cette phrase assassine: “Ils ont raison”, dira Parfait Onanga.
3. J’avais predit il y a quelques mois que la CENI actuelle n’organisera pas les elections de 2015.
Nous cheminons vers sa recusation formelle et la demande d’une commission onusienne d’arbritage electoral; EXACTEMENT comme en 1961. La similitude est parfaite.
Merci beaucoup cher Antoine pour ton éditorial combien professionnel du week end c. Sera pris tôt ou tard celui qui est entrain de croire prendre les autres au piège. Les parrains du sulfureux « ministre des partis politiques » et faiseurs des dissidents et non dissidents au Burundi. Parmi tous ceux qui ont parlé à Gitega sur cette feuille de route en crise, Nduwimana Edouard fut le seul à étaler au grand jour ses faiblesses par rapport à sa fonction ministérielle. L’échec de cet atelier et celui de tous ceux qui lui ont précédé sera imputé à ce personnage opportuniste, maladroit et arrogant. Son excès de zèle dans la défense de la dictature rêvée de Nkurunziza risque de desservir le CNDD-FDD plutôt que de le servir. Avant 2004, il était tantôt Hima de Bururi, tantôt tutsi du PARENA. Après, il est devenu brusquement Hutu de Gahombo pour quémander le gouvernorat de Kayanza . Demain, personne ne sait ce qu’il fera avec le monarque de MWUMBA une fois que les choses tournent au vinaigre. Je rappelle aux généraux qui lui ont fait confiance dans cette mission de détruire le FNL, le FRODEBU et l’UPRONA seront les premiers à en pâtir, le jour où leur liste nominative déjà transmise par la même personne commencera à être lue devant la Cour semblable au TPIR d’Arusha. Exactement comme leurs homologues généraux des ex-FAR aujourd’hui traqués partout dans le monde. Ce n’est pas NDUWIMANA ou Aimé NKURUNZIZA qui hésiteront à dénoncer ces compagnons d’hier des généraux BIZIMUNGU, NKUNDIYE, KABIRIGI, RENZAHO, NDINDIRIYIMANA, …sur tous les fronts du Zaïre devenu RDC. A bon entendeur, salut.
Ce n’est pas surprenant du tout! Qu’est ce qu’on pourrait esperer de Nduwimana ? Le ministre de l’interieur actuel (si ministre signifie serviteur l’est-il reellement??) est la surtout pour bloquer toute personne et parti qui a une opinion contraire a son CNDD FDD. La loi du plus fort, les manoeuvres dilatoires, la division, le mensonge et la force sont a sa disposition permanente.
S’ils veulent survivre, les membres de l’opposition doivent anticiper tout, faire preuve d’intelligence melanges avec la ruse politique (utambana na mukeba ntakubita urugohe). Il sera tres difficile de faire campagne avec ce monsieur. Preparez le terrain tot car plusieurs burundais veulent le changement (y compris bcp de dd surtout). N’ayez pas peur surtout, cette CENI penchee doit etre soumise a une pression maximale jusqu’a ce qu’elle demissione. Sans cela, tout sera tres complique!
Une coalition est aussi necessaire aujourd’hui pour les opposants. Demander aussi la presence des observateurs europeens surtout car ils financent tout ici…pour qu’ils se rendent compte de ces actions des Imbonerakure sur les collines (leur sale mission premiere est de menacer les tutsis pour qu’il se cree deux blocks ethniques: un pour tutsis et l’autre pour hutus pro Nkuru…).
Nkurunziza Pierre joue sur une corde très sensible. Il prend exactement la meme ligne que Laurent Gbagbo. En effet, ils sont les seuls chefs d’Etat africains à etre détesté par les USA et l’Europe en meme temps sans pouvoir meme gagner de la sympathie de leur population au nom de la solidarité commune face à l’ennemi étranger. Nkurunziza prend ta petite porte et quitte le pouvoir. Ne verse pas le sang des Burundais pour ton interet personnel
C’est normal que le CNDD-FDD gagne, l’opposition au Burundi est une histoire triste. Normalement l’opposition c’est un gouvernement en attente. GRADES Kazoza yarasavye ko batanga programme zabo atari gusemerera no kwidoga a gauche a droite. Mbega Nditije na Rwasa ntiboja hamwe bakagira umugambwe wabo.
Ncuti yanje Burundi bwacuu, ruriye abandi rutakwibagiye. Les Nzomukunda et les Radjabu sortaient les memes idées que les tiennes. Deux ans après ils ont vite déchanté. Ce que j’aime chez Nkurunziza, c’est que sa mauvaise foi n’épargne personne. Sa prochaine cible selon les rumeurs c’est l’un du trio qui règne sur le Burundi, et ça sera le début de la fin
AGATON FNL NA NDITIJE UPRONA NA ALEX MSD MUSHOBOYE KUJA HAMWE KANDI NTAKIGOYE KIRIMWO ABO BA DDDDDD TWOZOSUBIRA KUBUMVA ARUKO YEZU AGARUTSE. NDAVUGA SIMVURA MUZE MUGIRE AMATORA MEZA JEWE SIHONDI.
@ali
« NDAVUGA SIMVURA MUZE MUGIRE AMATORA MEZA JEWE SIHONDI. »
Mbe sha ali ko umenga uriko urabasuka? Ubabwira ngo ntakigoye kirimwo hanyuma nawe ugaca uwunega? Aho kubafasha urwo rugamba wumva rworoshe gutsinda?