Lors des communales et législatives du 29 juin, il s’est observé une affluence sur les collines périphériques de la ville, tandis que la situation était toute autre dans les quartiers.
Dès 16h30, le dépouillement avait commencé au centre de vote de l’E.P. Birohe en commune Gitega. Toutefois, les électeurs continuaient à se présenter aux bureaux de vote. Un incident a failli causer des remous au bureau de vote n°1. Alors que les urnes sont déjà ouvertes et que le comptage de voix bat son plein, un jeune homme se présente et exige de voter arguant qu’il vient d’arriver à l’instant de l’étranger. Il est à ce moment 16H40. Une discussion s’engage avec le président de ce bureau de vote. Finalement, il est autorisé à voter, ce qui n’a pas du tout plu à une vingtaine de personnes à qui on avait refusé ce droit parce qu’ils sont arrivés après la fermeture du bureau. «Pourquoi lui et pas nous. Nous ne sommes pas des Burundais, peut-être?», s’insurge un électeur. En colère, ils sont rentrés sans voter. Sur ce centre, il y avait une affluence dès le matin. Ainsi, la plupart des bureaux de vote ont terminé très tôt les opérations de vote, selon un des membres de ce centre.
Cependant, pas d’affluence dans les bureaux de vote se trouvant dans les quartiers Rango et Nyabiharage. Depuis le matin, les électeurs ne se bousculaient dans les isoloirs. Au centre du Lycée urbain de Rango, pas même un tiers des inscrits n’est venu voter. Au bureau de vote N°1, 63 personnes ont voté sur 257 inscrits, tandis qu’au bureau n°2, on a enregistré 67 votants sur 257 inscrits. Au centre du Lycée Notre Dame de la Sagesse, les bureaux de vote ont un peu approché la moitié des inscrits. De même qu’au centre du Lycée Saint-Luc où le taux de participation est de 47.9%.
« Les élections se sont déroulées dans le calme »
Juma Mutware, président de la CECI Gitega, indique que les élections se sont déroulés dans le calme : « Pas d’incidents à déclarer. Tout était normal.» Et d’ajouter que les derniers bureaux de vote ont terminé le dépouillement aux environs de 20h. Il souligne, toutefois, que les premières tendances ne sont pas disponibles, car ils ont terminé à collecter les données ce matin.
Signalons que le parti présidentiel et la coalition Abigenga Mizero y’Abarundi se démarquent vu le constat fait dans les bureaux de vote visités lors du dépouillement. Il se remarque aussi beaucoup de bulletins nuls et des abstentions.
On ne pousse pas les gens qui veulent pas voter. C’est leur droit, mais il faut laisser le droit a ceux qui ont vote qui cherche le bien etre dela nation. Malheureusement meme dans beaucoup de pays, s’il y a meme 20 % de participation dans le vote, on forme le gouvernement alors qu’au Burundi, plus de 70% des inscrits se sont rendus aux urnes, un record dans beaucoup de pays meme ceux qui se disent soi-disant democratiques. Nibemere batwarwe, bakeneye intambara nayo izogwanwa, abayigwana ntibabuze. (ce qui n’est pas mon souhait).
Shh Quand meme ivyo vyateguwe kera basha
Muntambara ntamahoro yovamwo,kandi ntaganira kunguvu,amatora udashaka kwaba abanyagihugu twomwizera gute?Tworwanase na Leta? Kobsemereye kuva 2005, 2010 ubu ntitwabonyivyobavuga kwarivyo cankarikinyoma?Baba baremera bagahiganwa nabo bakazotwereka ako karusho.Nonese nimba badashakamatora,batwizeza democracy bwokoki, isa ite? Coup ďEtat nizo zubahiriza droit de l’home(agateka kazina muntu)?
Comment vous osez tenir de telles opinions on trichera jusque quand on cautionnera les tricheries jusque quand? Vraima vous soutenez que les elections qui ne sont soutenus par personne dans le monde,? Soyez serieux quand meme!!! Je ne soutiens jamais la guerre mais je ne soutiendrai non plus la Lachete, la repression, l’injustice notoire!! A bas l’injustice!!!!
Basha jewe ndavye burya Rwasa Agathon arakomeye ,, murabona ko naho atitoje , abantu bamugumye imyuma barerekana ko naho atitoje bamushaka cane ,,,, bigaragara ko uravye abamutoye ejo,, nabasivye boose bakoranye,, ko ata manyanga abaye Peter Nkurunziza atotsinda RWASA,,,Iki rero Rwasa Ni arabe agikorereo,,kugira tuve mwaka kaga,,Kuko tumuri inyuma turi benshi,,
« Signalons que le parti présidentiel et la coalition Abigenga Mizero y’Abarundi se démarquent vu le constat fait dans les bureaux de vote visités lors du dépouillement » ….Peut etre il serait plus raisonnable pour la coalition Amizero de saisir l’opportunite offerte par les votants pour sieger a l’assemblee et dans les conseils communaux?
Je pense que laisser le CNDD-FDD decider de notre sort comme bon lui semble n’est pas une bonne chose. Esperer que l’on va chasser le parti au pouvoir a coup de canon n’est pas non plus une option sure, pas meme a 50%. L’attaque de Cibitoke et le coup d’Etat ont montre que tout n’est pas aussi simple que cela.
J’invite l’opposition a se tourner vers la population pour apporter un changement… Il viendra petit a petit mais surement.
Celui qui espere une intervention militaire devrait regarder autour de lui …combien de guerres dans lesquelles les puissances doivent intervenir? En Ukraine, en Syrie, en Irak, en Afghanistan, au Yemen etc…
Si l’opposition ne change pas de strategie en se tournant vers la population pour chercher du vrai soutien…on est parti pour cinq ans encore sous la houlette du CNDD-FDD, kandi bizoba basemerera…
Il faut que quelqu’un puisse arreter l’adoption de loi stupides….(souvenons nous de l’effet de la seule voix de Niyoyankana lors de la tentative de modifier la constitution).
L’opposition devrait entrer dans les organes et montrer la difference a travers une gestion saine de la chose publique et se demarquer ainsi de la mauvaise gouvernance du CNDD-FDD. Ce serait une bonne publicite pour les elections a venir. Sinon comment on saura que l’opposition peut faire les choses mieux et differemment?
@abi
D’accord avec vous…. à mon avis, le vrai problème est celui de la culture politique. Les partis n’ont pas l’habitude de s’appuyer sur leur base, et la base en général ignore ses droits civiques et démocratiques. La culture politique a produit, depuis toujours, des institutions que l’on peut appeler « extractives » : profitant un petit nombre de gens, aux dépens du plus grand nombre. C’était le cas (je suppose) pendant la monarchie, c’était le cas pendant la colonisation, et cela n’a pas changé depuis, quel que soit le parti au pouvoir. J’attends le mouvement ou parti qui propose des institutions « inclusives », au bénéfice du plus grand nombre. Hélas, le discours politique au Burundi n’est pas encore arrivé là !
Waruvuze neza nukubwira abatumva deja amajwi numva baronse s’ ubusa ntawuvuka rimwe ngo yuzure….. ndibagiye