Le chef de l’Etat, lors de sa descente en zone Gitaza, en commune Muhuta, province de Bujumbura, lundi 30 mars, a lancé un message d’entraide pour les victimes des pluies torrentielles de ce dimanche.
Arrivé sur place vers 11h, le président Nkurunziza a adressé un message de condoléances aux familles éprouvées dans cette catastrophe naturelle. Il a annoncé qu’une commission comprenant des forces de l’ordre, des administratifs et des humanitaires est déjà à l’œuvre pour faire le bilan humain et matériel. Une aide d’urgence en nourriture, matériel de couchage, ustensiles de cuisine, tentes … a été promise par le président. « Dans des situations pareilles, les Burundais savent se montrer solidaires, comme lors des inondations du nord de Bujumbura, en février 2014 », a-t-il rappelé, précisant qu’après la sortie du bilan définitif, des Burundais pourront être appelés à assister les sinistres.
Par ailleurs, le président Nkurunziza appelle les Burundais à s’attendre à de telles catastrophes parce qu’elles sont devenues « une question planétaire ». Il a rappelé les récentes inondations en Tanzanie, en Madagascar, en RDC, etc. A cette occasion, il a remercié les médias pour avoir alerté à temps, et ainsi les premiers secouristes et les forces de l’ordre ont pu éviter le pire. Et comme presque toutes les maisons ont été anéanties, le président de la République a annoncé que l’Etat va chercher des moyens pour les reloger ailleurs. Notons que plus de 700 ménages ont été touchés par cette catastrophe.
Des témoignages poignants
Certains chauffeurs de minibus assurant le transport Bujumbura-Rumonge-Makamba ont vécu une longue nuit cauchemardesque. « Je n’avais jamais vu des choses pareilles et je me suis remis à Dieu », raconte Bosco, signalant d’une voix frénétique que la pluie a commencé à tomber vers 16h. Arrivé sur la colline Kijejete, il a vu que la montagne commençait à s’écrouler : « Je n’en croyais pas mes yeux. J’ai vu de grosses pierres dévaler et inconsciemment, je me suis arrêté. » A cause d’un puissant cours d’eau, son minibus a commencé à glisser vers le lac. Bosco indique que tous les passagers sont sortis par les fenêtres et ont escaladé la montagne. Il a pensé à retourner en arrière, mais le pont avait cédé. Lui aussi a pu sortir de son minibus qui a été bloqué par une pierre l’empêchant de tomber dans le lac.
Les rescapés sont dans une désolation totale. Trouvée sur place, Jacqueline, la quarantaine, ne parvient pas à situer où se trouvait sa maison. Ses yeux sont inondés de larmes pour avoir perdu ses six chèvres, des habits, quinze poules… sans oublier sa maison. Elle se console de voir que ses trois enfants sont sains et saufs. « C’était comme la fin du monde. J’ai entendu des bruits des pierres, et une a défoncé la porte et je me suis accroché sur un arbre et les courants sont passés à côté ». A quelques mètres de la frontière Muruta-Bugarama, un homme ne retient pas ses larmes : « C’est là que le cadavre de mon enfant se trouve. » Et de demander aux bienfaiteurs de leur venir en aide d’urgence.
Des écoles, des centres de santé… ont été détruits. Ce matin, en passant par le lac Tanganyika, à bord d’une pirogue hors-bord, l’on pouvait observer des bancs pupitres, des livres, des nattes, des papiers, des habits… flottant sur le lac Tanganyika.
erega ngira bo mwongera yohava avuga neza mwumva bitatanguye na mwebwe abamenyesha makuru mwashimiwe kandi mutari mubimenyereye. erega harya yatwara nabi kuko baguma bamubwira ko vyose ari muzuri canecane barya bomumugambwe wiwe none ubu ko bariko bamwereka ko atabwo yatwaye neza . Ngira iyo yikanguye aravye uko bose bamukomera amashi bamubwira ko ari igitangaza mugutwara agaca abona abonyene bamubwira bati ntinico wanditse aca abona ko yarakwiye kuza araraba ivyo abatitwa abiwe bavuga kuko nabo bari abana b’igihugu. Nuwuzoza amusubiriye ndabasavye mumfashe gutanga impanuru abahanuzi si abantu bakora nkabasavyi bakazi kuko baca babikora nkakazi abahanuzi n’abantu bashobora kukubwira bati nyabuna aha urihenze kosora nayo babaye abasavyi bakazi n’ibindi nkamahera canke imfungugwa bazoguma bavuga ngo ganza sabwa nawe bigutware ubwenge.
Vérifier d’abord si cela ne se passe pas chez vous également pour que les caisses de l’Etat soient vides !!! Les frondeurs pourraient nous dire d’où vient le budget du parti au pouvoir !! Serions-nous encore dans un parti-état ?
http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/03/31/comment-depenser-86-millions-en-billets-d-avion-la-recette-de-pascaline-bongo_4606723_3212.html