Mardi 05 novembre 2024

Environnement

Gihosha : Situation alarmante, un glissement de terrain fait des ravages depuis décembre 2022

21/03/2023 2
Gihosha : Situation alarmante, un glissement de terrain fait des ravages depuis décembre 2022
Une vue de la partie dévastée

Dans le quartier Gikungu II, de la zone urbaine de Gihosha, au nord de la ville de Bujumbura sur la rue Nyankoni, des maisons érigées tout autour d’un bar communément appelé Bamako se sont effondrées même ce dernier n’existe plus suite à un glissement du terrain. Cette catastrophe s’est abattue sur ce quartier, il y a 4 mois et la menace plane toujours.

Il est 10 heures ce lundi 20 mars à Gikungu II, il s’observe des parcelles vides, désertées, envahies par des herbes, elles ont littéralement pris d’assaut les fondations en ruine des maisons qui se sont écroulées.

D’autres propriétés dans ce quartier sont devenues de véritables champs de haricot, c’est surtout entre la rivière Ntahangwa et la rue Nyankoni, une route aujourd’hui menacée par des fissures, elle risque de s’affaisser à tout moment au vu des pluies abondantes de ces derniers jours.

Selon les témoignages des habitants rencontrés dans cette localité et des gens y exerçant différents métiers, dans ces parcelles aujourd’hui abandonnées, il y avait des maisons construites en dur, les rues et ruelles étaient animées, grouillant de monde.
« Ce sont des pertes énormes, les propriétaires de ces maisons en ruine ont dû déménager, refaire leur vie ailleurs, il y avait non loin d’ici un bar très fréquenté communément appelé Bamako, il s’est effondrée, il y avait également une pharmacie et une alimentation, elles ont dû fermer de peur d’être aussi emportées par ce glissement de terrain parce qu’il y a des fissures sur les murs et ne cessaient de s’agrandir », affirment-ils.

Interrogés sur ce que les autorités ont fait suite à cette situation, les habitants disent qu’il n’y a rien de spécial à part des arbres plantés lors des travaux communautaires aux abords de la rivière Ntahangwa.

Quand les premières fissures sont apparues, l’expertise a montré que c’est un ancien glissement de terrain qui s’est réactivé. C’est suite aux eaux de ruissellement qui s’infiltrent rendant le terrain et les habitations instables. Ces eaux de ruissellement envahissent même les puits perdus.

Selon cette expertise, ce glissement de terrain est actif et sa vitesse est considérable, comme recommandation, elle demande d’envisager un déplacement des habitants de cette zone pour éviter des dégâts humains.
Contacté, l’Office burundais de l’Habitat promet de s’exprimer sur ce problème ultérieurement.

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2 réactions
  1. NDUWIMANA

    J’aime le journal IWACU!!veuillez m’ajouter parmi les lecteurs d’IWACU.

  2. KWIZERA Annick

    bnjour! veuillez m’accepter comme membre lecteur!

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