« Nous n’en pouvons plus de supporter ces saletés à longueur de journée, alors que nous payons pour qu’ils soient évacués », lâche avec colère P.B., une vendeuse des fruits.
Marché de Gasenyi, à plus ou moins deux kilomètres du chef-lieu de la commune urbaine de Gihosha. Des stands sont construits avec bâches et autres constructions de fortune. Il n’y a ni eau potable ni lieu d’aisance et encore moins de lieu de décharge des immondices.
Les commerçants sont obligés de verser les ordures ménagères dans la parcelle d’un inconnu qui n’a pas encore construit sa maison. Du coup, ces immondices ont débordé sur la route, rendant la circulation des véhicules et des passants difficile.
Tout véhicule est obligé de ralentir parce qu’une bonne partie de la route, déjà occupée de part et d’autre par les marchands de fruits, est prise d’assaut par ces ordures.
Une administration absente
Le plus frustrant, estiment ces commerçants, est que le problème ne semble pas préoccuper l’administration. « Ca fait plusieurs années que nous soulevons ce problème, mais il n’y a jamais eu de suite », confie G.M., boucher sur place. D’après lui, même les percepteurs d’impôts de la mairie y passent juste pour percevoir de l’argent.
Ces commerçants ne comprennent pas pourquoi ces immondices ne sont pas évacuées régulièrement, alors qu’ils payent des taxes et impôts chaque mois. « Tout propriétaire d’un stand se trouvant à l’intérieur du marché payent 6000 Fbu par mois pendant que ceux qui n’en possèdent pas payent 200 Fbu chaque jour. Où va cet argent », s’insurge un autre commerçant. Et de demander que l’administration et la Mairie s’activent pour enlever ces immondices car elles peuvent leur causer des maladies.
Interrogé, Jean-Paul Mpawenimana, directeur général des Setemu (Services techniques municipaux), indique que cette question ne le concerne pas car seuls les marchés de Kinama, Buyenzi, Ngagara et Jabe ont conclut un accord pour l’évacuation des immondices.
Iwacu a contacté, sans succès, le commissaire du marché et l’administrateur communal de Gihosha.
umwanda, nako umuco w’isuku uva mu mikurire y’umuntu. reka twikibuke nako twiyibutse ninde muri twe agura umuhwi, akawutonora, hama akabika igishishwa kugira aze kugita muri poubelle?
ngira ntawe.
umuco w’isuku dushatse na Leta ikabijamwo abantu bahinduka.
Nairobi n’uwucira mw’ibaraabara Polisi iramuca amande. ariko akabazo kavutse mbega izo Poubelle ziritaweho? mbe nikangahe zikoresha? mbega zira kwiye?
Abikorera utwabo (Abashoramari i kunyarwanda) bofashije muri iki kibazo. ariko apana aba bazana ama camionette Dyna y’imizigo ngo baje gupakira umwavu0
Tugowe tukiriko.
Quand la malpropreté nous tient!!! C’est indigne quand partout et en tout c’est de la saleté, on dirait des animaux excusez du terme et on s’étonne des maladies comme choléra, et d’autres de main salle. Des gens ne savent pas prendre douche, se laver les mains quand ils viennent des toilettes pour le petit ou le grand besoin laver les habits, des femmes qui se couvrent de foulards pour cacher des cheveux qu’elles ne lavent jamais , des brochette préparées à côté des toilettes, des canalisation bouchées, des immondices partout, des toilettes dégoutant dans des bureaux, des toilettes des écoles très très salles comme on en a jamais vues, des enfants quand ne mouchent pas et les mouches voltigent sur leurs nez et leurs bouches………………………………………………………………………Il faut oser le dire, les Burundais ne sont pas propres.
Biruka inyuma ya pierre Mbonimpa ahokwiruka mubikorwa vyisuku.
Un pouvoir médiocre nico kiyiranga mbe ntimwogenda ngo Kagame abahe formation
Le poisson commence à pourrir par la tête, dit-on.
si on cherche à soulever ces questions de propreté, faut d’abord se demander si au moins les bureaux de la Mairie sont propres. si les toiles d’araignées n’ont pas caché les plafond.
chers compatriotes la politique de propriété n’a jamais été une politique d’un citoyen lambda.
faut même une stratégie nationale de lutte contre la saleté. les quartiers du nord de Buja tous confondus en savent quelques choses.
a cibitote tu arrive dans une route tu es bloqué soit par les immondices, soit pas des caniveaux, soit par des puis de fortune d’évacuation des eaux usés. ne demandait pas le petit admin local lui aussi il est préoccupé par l’utile (ibikamika)… la pierre est à jeter à qui? au gouvernement car le Maire est aussi dépassé!
Mais..apparemment les chevres y font fortune!!!J’ai l’impression que les coins les plus florissants en business sont les coins les plus sales,qui peut m’expliquer pourquoi?
N’accusez pas l’administrateur.
Cherchez d’abord le commissaire du marché!
merci iwacu de l’article. cet administrateur est totalement absent. le chef de quartier egalement. nous les utilisateurs de cette route sommes meprisé. ce nest pas seulement la question des immondices ;vous verrez aussi des marchants des habits kombokombo en pleine route, des velos, fruit..et puis….des gens qui se soulagent sur ces immondices. quand on contacte l’administration locale donc le percepteur des taxes il semble comprendre mais pas d’action. c’est très grave.
manariyos,
L’administration communale s’en foute pour le moment mais ils seront de retour dans quelques mois chercher vos voix pour vous faire d’autres tas d’immondices