Des glissements de berges, de petits kiosques détruits, des caniveaux bouchés, des poteaux de la Regideso inclinés ou carrément tombés par terre, sont quelques dégâts causés par les pluies diluviennes qui se sont abattues ce week-end sur les quartiers de Nyabagere et Taba.
De fortes pluies mêlées de vents violents ont fait plusieurs dégâts dans les quartiers de Nyabagere et Taba, en zone Gihosha, commune urbaine de Ntahangwa, au nord de la capitale économique. Sur la rivière Nyabagere, en amont du pont Nyabagere sur la RN1, Bujumbura-Bugarama, il y a eu plus de six cas de glissements des rives.
Les riverains de cette rivière sont inquiets. Ils ont dormi la peur au ventre. « Les berges glissent chaque fois qu’il pleut. Ma maison a failli s’écrouler ce soir », a confié un habitant, il a érigé sa maison à 4 m des berges de cette rivière.
Le danger reste pendant. Les eaux de ruissellement provenant des montagnes surplombant la ville de Bujumbura viennent avec pression et emportent tout sur leur passage, y compris les berges de cette rivière. Elles ne sont pas du tout protégées.
« Je suis resté sur le qui-vive. Les pluies abondantes et les vents violents ont causé des fissures à ma maison. Elle risque de tomber », se désole N.B. un autre habitant du même quartier. Et d’interpeller les services habilités de fortifier et protéger les berges de cette rivière.
Ce n’est pas tout. De petits kiosques en bois, se trouvant le long de la route menant vers la colline de Gishingano, en province Bujumbura, ont été détruits. Leurs propriétaires sont dans le désarroi. « Mon kiosque a été emporté par le vent. Il me sera difficile de le reconstruire », s’inquiète Bernard.
Les petits ponts reliant le quartier Nyabagere à celui de Muyaga sont aussi menacés. Ils se fragilisent du jour au lendemain. Les gens croisés à ces ponts sont inquiets. « Nous sommes préoccupés par l’état de ces ponts. Il est difficile d’y passer. Les enfants risquent de tomber dans la rivière ».
En cas d’effondrement de ces ponts, alertent-ils, les conséquences seront énormes. Les relations entre les deux quartiers seront momentanément coupées avec toutes les conséquences sur le petit commerce.
Taba n’a pas été épargné
« Au moins 10 poteaux supportant les câbles électriques de la Regideso ont failli tomber à cause de vents violents qui se sont abattus sur notre quartier », a fait savoir Shabani Barakamfitiye, chef de quartier.
Selon lui, ces poteaux risquent de tomber si rien n’est fait dans l’immédiat. Il interpelle la Regideso d’intervenir avant que l’irréparable ne se produise. Et de demander à ses administrés, surtout les enfants, de ne pas s’approcher de ces poteaux.
Par ailleurs, ajoute cet administratif à la base, les eaux de ruissellement emportant divers déchets ont bouché les caniveaux. Il craint pour la santé de ses administrés. Il interpelle ces derniers de procéder au curage de ces caniveaux pour se prévenir contre les maladies des mains sales.
Je pense qu’il est temps de passer à l’action!
Je propose aux ingénieurs et techniciens burundais et autres amis et personne interessée de créer une task force avec un seul objectif;
UN PLAN DE RÉAMENAGEMENT DE LA VILLE DE BUJUMBURA.
Indépendamment des autorités mais avec leur collaboration, bien sûr.
Ibisigaye ; uburyo n’ibindi tuzovyironderera. Igikenewe canecane n’ishaka !
Sincifuza gusubira gukoma induru, ndababwira que la ville de Bujumbura ishobora gusenyuka mumwanya mutoyi, itwawe n’inzuzi, n’ikiyaga Tanganyika be n’imisozi yo Mumirwa.
Ikibazo; ntabwo ari la méchante nature mais abantu; ubujuju no kutamenya!
Il est temps, croyez-moi!