Samedi 23 novembre 2024

Politique

Gihanga : le président d’une association des fossoyeurs arrêté

05/11/2016 5
Une des tombes de militaires décédés profanées
Une des tombes de militaires décédés profanées

Salvator Nyandwi, président de l’association ’’Dufashanye’’ des fossoyeurs, a été arrêté dans l’après-midi de ce samedi 5 novembre. Il estdétenu à la brigade de la police en commune Gihanga dans la province Bubanza.

Cette association regroupe des fossoyeurs qui travaillent au cimetière de Mpanda. Ce matin, alors qu’il se confiait à un reporter d’Iwacu qui enquêtait sur la destruction de certaines tombes, ce dernier a reçu un appel du chef de secteur Buringa. «Il me demande pourquoi je suis en train de s’adresser aux journalistes sans son autorisation», a-t-il confié.

Le même chef de secteur lui a demandé pourquoi un journaliste a osé s’introduire dans son secteur sans l’aviser et sans son autorisation. Des informations fournies par les fossoyeurs disent qu’une centaine des tombes ont été déjà détruites.

La plupart étant celles des militaires ou despoliciers. Ils se disent très inquiets après avoir constaté que le grand suspect dans ces actes de profanations a été libéré. Nous avons essayé de joindre Léopold Ndayisaba, administrateur de la commune Gihanga, sans succès.

Forum des lecteurs d'Iwacu

5 réactions
  1. MIZA

    Turavye aho tugeze ubu mubona dusonera iki ? J’en pleure.

  2. Rurihose

    Strange. Why are you talking about a poor bastard when you are not commenting about Uwamahoro arrest.
    Have you been threatened. Very strange indeed

  3. nunu

    Peut-etre que je suis naive!!!! Mais, que font-ils aux depouilles qu »ils deterrent? Ou c’est pour recuperer les cercueils ???? Ces derniers sont-ils reutilisables? « Kuramba ni ukubona »

    • KABADUGARITSE

      On aura tout vu dans notre pauvre patrie! Profaner les tombes et déterrer les morts n’a d’autre signification qu’une certaine alliance avec les esprits des ténèbres se soit installée dans nos esprits et dans notre nation.-

      • Jean-Pierre

        Quelqu’un a dit que le degré de civilisation d’un peuple est jugé par l’entretien de ses cimetières. Le Burundi d’hier ne les entretenait pas parce qu’il n’y en avait pas, mais il interdisait de détruire les tombes. On l’appellait INTATEMWA. La tombe était sacré.
        Mais ici il y a un détail important: on profane les tombes des militaires et des policiers. Le mot qui menque est EX-FAB. Ceci expliquant cela, suivez mon regard du coté de ce qui se fait actuellement dans les corps de sécurité et vous comprendrez pourquoi ceux qui ont fait cela ont été vite libérés . Ailleurs, on aurait entendu au moins le Ministre de l’intérieur dire au moins un mot. Non, c’est silence radio. Déterrer le corps d’un ennemi ne peux pas empêcher les gouvernants à manger leur steak et à dormir tranquille. Feu Simon Nyandwi doit se retourner dans sa tombe lui qui avait vigoureusement réagit non à ceux qui avaient profaner les tombes, mais qui y cultivaient des maniocs. Ndahojeje abakorewe iryo bara, nibihangane ubuca bucana ayandi, hazoba umunsi ayo marushwa tuzoyibagira takabana murukundo. Kandi sikera.

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