Dans le cadre de la Journée mondiale de la protection civile célébrée le 1er mars de chaque année, le ministre en charge de la gestion des catastrophes naturelles exhorte la population à participer dans la gestion des catastrophes naturelles.
Environ 11 mille maisons détruites, plus de 14.000 déplacés et plus de 65.000 hectares de cultures endommagées. C’est le bilan des dégâts causés par les pluies torrentielles et les glissements des terrains survenus l’année dernière.
Alain-Guillaume Bunyoni, ministre de la Sécurité publique et de la Gestion des Catastrophes, confie que si notre pays a enregistré de telles catastrophes, il y a eu quelque part une part de responsabilité de la population.
C’était ce vendredi 28 février au cours des activités marquant la célébration de la Journée mondiale de la protection civile. Il explique que cette part de responsabilité concerne notamment la déforestation et les constructions anarchiques. La plaine de l’Imbo et les ménages situés sur les montagnes surplombant la ville de Bujumbura ont été pointés du doigt.
Pour ce, le ministre en charge de la gestion des catastrophes, exhorte toute la population à ne plus faire la sourde oreille et d’arrêter de construire sur les terrains qui ne respectent pas les normes de la protection de l’environnement. Et de leur demander de contribuer dans la gestion des catastrophes naturelles.
Le ministre Bunyoni accuse les administratifs à la base de n’avoir pas été vigilants dans la protection de l’environnement. D’après lui, tous les déboisements et toutes les constructions anarchiques ont été faits au vue et au su de ces autorités.
Le ministre de la Sécurité publique et de la Gestion des catastrophes demande à ces administratifs à la base de prendre des mesures à l’encontre de toute personne impliquée dans le déboisement. Et de marteler : « Il ne faut plus autoriser les constructions anarchiques ».
Alain Guillaume Bunyoni informe que dans les perspectives à venir du ministère en charge de la gestion des catastrophes, figurent des séances de formation sur les techniques de sauvetage et de secourisme. Au moins une personne par ménage devrait être formée.