D’après la direction de la plateforme nationale de prévention des risques et de la gestion des catastrophes naturelles, le Burundi perd 98 millions de dollars américains par an suite aux aléas climatiques, a fait savoir son directeur général, Anicet Nibaruta. C’était ce lundi 18 septembre au cours d ‘un atelier sur la restitution des réalisations du projet sur la résilience climatique ’’Tubehoneza’’ financé par l’OIM et l’UE.
Parmi les grandes réalisations accomplies durant ce projet, figure la cartographie nationale des zones les plus menacées par les catastrophes naturelles. Anicet Nibaruta, directeur général de la plateforme nationale de la prévention et de la gestion des catastrophes naturelles a indiqué que le Burundi compte 50 communes à plus haut risque dont trois communes urbaines qui viennent en premier lieu.
« La même cartographie a montré que le Burundi perd 98 millions de dollars américains suite aux aléas climatiques. La mairie de Bujumbura à elle-même, a enregistré un tiers de ces pertes soit 33 millions de dollars », a déploré le DG de la plateforme nationale chargée de la gestion des catastrophes naturelles.
Une restitution faite au lendemain de l’annonce de prévisions météorologiques de L’IGEBU (Institut géographique du Burundi). Il a par la suite appelé les autorités administratives à sensibiliser la population à faire du curage des canaux de ruissellement et à respecter les mesures d’hygiène afin d’éviter des maladies liées au manque d’hygiène pouvant surgir.
« Quant à nous, comme plateforme nationale, nous sommes à pied d’œuvre avec les acteurs humanitaires. Nous allons bientôt réhabiliter les sites Maramvya Sobel et celui de Kinyinya II pour accueillir de façon transitoire les ménages qui seront touchés par ces précipitations », a fait savoir Anicet Nibaruta.
Quid de la construction des digues tant attendue par la population de la zone Gatumba, ce dernier a fait savoir que cette question a été soumise au Premier ministre. « On a senti qu’il faudrait un travail complet à Gatumba plus que faire des digues de 2 Km alors que la Rusizi fait 12 Km. C’est pour cela que le premier ministre a mis en place une équipe pour étudier les zones les plus menacés, et les zones de relocalisation ». Et d’ajouter que la plateforme attend toujours les instructions du Premier ministre pour que la construction démarre.
Selon les prévisions météorologiques publiées par l’IGEBU, le 5 septembre, les régions d’Imbo, le Mirwa, le Mugamba, le Bweru, le Bututsi et le Buyenzi connaîtront de fortes précipitations.
Si on avait construit le barrage de Mpanda, aurait on eu ces innondations et perteÉ
Nous attendons les 15 jours promis par le guide supreme
https://www.rfi.fr/fr/afrique/20230919-burundi-des-magistrats-et-des-administrateurs-arr%C3%AAt%C3%A9s-dans-des-affaires-de-corruption-pr%C3%A9sum%C3%A9e