Où trouver du carburant ?» La question est sur toutes les lèvres de la plupart des automobilistes. Depuis quelques mois, sa pénurie dans la capitale comme en provinces plonge le pays dans la psychose.
Avec la hausse des prix de transport, la vente du carburant sur le marché noir à un coût exorbitant et toutes les spéculations qui vont avec, le prix de certains produits de première nécessité commence à flamber.
L’intervention des pouvoirs publics pour sauver la situation se fait attendre et rien ne semble arrêter cette spirale.
Dans une séance de questions orales à l’Assemblée nationale, le ministre de l’Energie et des Mines lie la pénurie du carburant au manque de devises et à la dépréciation de la monnaie burundaise. Il accuse une société, Kobil Burundi, d’avoir utilisé les devises destinées à l’importation du carburant à d›autres fins. Lesquelles ?
On ne sait pas! On baigne dans le flou alors que sur des questions aussi vitales, la population a droit à la vérité !
L’opinion se pose plusieurs questions, notamment ce fameux stock dit « stratégique », existe-t-il encore ? Le Burundi ne produisant pas du pétrole, cette réserve pour les moments difficiles, comme celui-ci, est pourtant indispensable.
En attendant, le ministre de tutelle vient d’adresser une correspondance aux importateurs et distributeurs du carburant annonçant des mesures de gestion des produits pétroliers et… des longues files d’attente.
Hors du sujet….où est passée ma chère <> Clarisse Shaka….ses articles me manquent!!!!
Bonjour
Clarisse est en congé de maternité.
A. Kaburahe
Gérer les files humaines aux arrêts bus et les files automobiles dans les stations service ne devraient pas être la tâche du gouvernement. Sa priorité est de prévoir et gérer plutôt les stocks stratégiques de carburant en cas d’aléas divers.
les mauvaises nouvelles se succedent.
cela n empechera pas le leader bien aime d etre proclame president a vie (ad eternum).
Sacree Afrique.
Et vous vous etonnez pourquoi les europeens vous meprisent tant.
Il y aura des Jacques des Mutabazi des sindimwo pour vanter ce regime
Ben, il y a un problème dans mon pays. Comment manquer du carburant au Burundi?
De deux choses l’une, le gouvernement est dépassé et il va falloir innover en cherchant des hommes et femmes, pas forcément acquis à la cause du CNDD-FDD, mais à la cause de la population. Ou alors, il y a un ecomplicité interne pour rendre le produit rare et ainsi spéculer avec l’essence sur le marché noir!
Sinon, que faut-il pour se ravitailler en carburant? Pas grand chose: un trou, une pompe et des camions citernes. Il y aurait même à obtenir de l’essence à crédit quitte à rembourser après l’écoulement du produit..
Ce qui se passe actuemment n’est plus ni moins que de la honte pour la Nation et une humuliation au peuple!
Gira amahoro
Le gouvernement a par la force brute réussi à décourager toute forme de manifestation contre lui. Et là, qu’est-ce que je vois : ces longues files d’attente sont une autre forme de manifestation toute naturelle contre l’Etat mauvais gestionnaire. Comme on dit, chassez le naturel et il revient au galop sous d’autres formes.
Sans stock stratégique carburant, le pire risque de nous surprendre. Où trouver ces devises? Soyons raisonnables et adoptons un profil bas envers les donateurs.
Comment un pays »en paix » peut il manquer du carburant qui a d’ailleurs connu une chute des prix au niveau international et qui plus est, ne manque pas dans les autres pays de la région?
Il y a anguille sous roche.Sans la véritable paix et la concorde nationale,comme le dit si bien
Jean Habonimana,la population reconnaîtra l’arbre à ses fruits à travers les secteurs de la vie économique et sociale.
Il nous faut la paix et la concorde nationale par tous les moyens. La paix, la concorde nationale et le respect des droits de la personne humaine sont banalement des impératifs économiques avant d’être des valeurs morales. Je m’évertue à dire que la ruine économique sera pire que l’assouvissement de la haine contre une partie de la population. La haine ne peut pas être assouvie c’est pour cela le choix de la paix et de la concorde nationale constitue un bon sens stratégique. Le pape François disait la semaine dernière au Caire qu’il faut des artisans de la paix qui luttent avec acharnement pour la paix afin de ne pas laisser les fauteurs de guerre agir seuls. Il a rappelé que commandement de Dieu : « Tu ne tueras pas » résume tout. Hélas au Burundi, le paradoxe est que l’on peut être une autorité profondément croyante sans savoir qu’une vie humaine est sacrée. On peut être un officier supérieur qui a porté le béret des Nations Unies sans savoir qu’une vie humaine est sacrée. On peut être un universitaire formé dans les meilleures universités du monde sans savoir qu’une vie humaine est sacrée. On peut être une police qui a reçu des milliards de francs des Pays-Bas pour apprendre les droits de la personne et ne pas savoir dix ans après qu’une vie humaine est sacrée.
Pas d’électricité et pas de carburant non plus.Alors,comment convaincre les investisseurs tant nationaux qu’étrangers d’investir dans pareilles situations répétitives ces derniers temps?
Les excuses ne suffisent plus.Tout va se savoir.