L’absence du numéro un burundais à Genève a provoqué des remous dans l’opinion. Léonidas Hatungimana, porte-parole du président de la République, explique que " cela ne relève pas d’une quelconque stratégie comme on veut le faire croire, car le président est bien représenté par Gervais Rufyikiri, 2ème Vice-président et treize ministres. "
Dans cette conférence qui réunit tous les partenaires socio-économiques et politiques du Burundi, les hautes autorités ainsi qu’une forte délégation de société civile, la plus haute autorité est valablement représentée, tranquillise Léonidas Hatungimana, porte-parole du Président de la République : " Le 2ème vice-président a participé aux différentes réunions pour la préparation de ce rendez-vous. Sa maîtrise des questions en rapport avec le CSLP II fait de lui un émissaire outillé et valable à Genève ", explique-t-il.
Par ailleurs, en plus [des urgences de dernière minute->http://www.iwacu-burundi.org/spip.php?article4011] soulignées plus tôt par le numéro trois de l’exécutif, " le président de la République à Genève, ce sont des dépenses supplémentaires ", explique son porte-parole : " Or L’objectif de la conférence de Genève, c’est la recherche des fonds et non des gaspillages dans des voyages. Il faut penser à l’image de notre pays qu’on renvoie dans des moments pareils ".
Et alors qu’une certaine opinion pense que le président de la République redouterait des questions gênantes comme celles en rapport avec la sécurité avec des bandes armées signalées dans certaines localités du pays, les droits de l’homme avec les cas avérés d’exécutions extrajudiciaires, M. HAtungimana s’interroge sur ces allégations : « Dans ce cas, il n’aurait pas reçu les délégations des Nations-Unies, notamment celles en charge de la paix, de la sécurité ou européennes (l’ambassadeur belge notamment) quelques jours avant la tenue de cette conférence. »