Le Ministère de la Solidarité Nationale, des Droits de la Personne Humaine et du Genre (MSNDPHG) prend ses engagements pour faire avancer le processus de promulgation de la loi sur la succession, les régimes matrimoniaux et les libéralités.
« Tous les hommes naissent libres et égaux, en dignité et en droit. », déclare Christophe Sebudandi, professeur à l’Université du Burundi et consultant. D’après lui, le non accès des femmes à la propriété foncière conduit à un déséquilibre au sein de la famille « Elle cultive la terre sans la posséder et les récoltes sont gérées par l’homme au dépens de la femme».
Il fait par ailleurs savoir que l’expérience a montré que les pays frappés par des inégalités sont ceux moins avancés : « Corriger cette injustice par l’adoption de la loi sur la succession, les régimes matrimoniaux et les libéralités, conduirait à un développement durable et équitable ».
Pour Estella Cimpaye du MSNDPHG, ils sont entrain de travailler d’arrachepied pour que la loi soit adoptée. Elle précise qu’ils ont quasiment mis en application les recommandations concernant la traduction de la loi en Kirundi et la sensibilisation, formulées par le gouvernement.
Elle affirme que son ministère va entamer une sensibilisation à grande échelle. « On prévoit organiser une campagne de sensibilisation communautaire sur la pertinence de la dite loi », précise-t-elle. Pour les associations féminines, l’adoption de la loi devrait venir avant la sensibilisation comme cela a été fait pour les autres lois déjà adoptées au Burundi.