La confédération des syndicats du Burundi (Cosybu) menace d’entamer un mouvement de grève à partir de mercredi 27 décembre. Elle désapprouve le gel des primes et indemnités dans le secteur public et parapublic en vigueur depuis le 1er janvier 2016.
Célestin Nsavyimana, vice-président, parle de la violation notamment du Code de travail et du Statut général des fonctionnaires. Les travailleurs ont droit aux annales de 3% du salaire : «C’est la prime d’ancienneté». Ils doivent également bénéficier de la prime de fidélité. Avant d’ajouter les gratifications de notation.
M. Nsavyimana soutient que les syndicalistes ont privilégié les voies de dialogue, en vain : «Le rapport de février dernier du Comité national de dialogue social, compétent dans la résolution des conflits liés au travail, avait recommandé de revenir sur la mesure». Il n’y a pas eu de suite de la part du gouvernement.
Ce syndicaliste regrette l’attitude des autorités vis-à-vis de leurs doléances : «Il y a deux semaines, nous avons écrit au 2ème vice-président de la République. Il n’y a eu aucune réponse».
Face à ce blocage, souligne-t-il, la loi les autorise de lancer un préavis de grève : «C’est ce que nous avons fait ce lundi 18 décembre».
La loi des finances sur le budget général de l’Etat exercice 2018 maintient le gel des annales, des primes, etc.
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Mumisi iza ni babura salaires niho bazotahura situation! !!
@Bajou
Cela fait combien d’années que cette chanson passe en boucle?
Changez de gamme car les oreilles en ont marre! Et les (anciens) burundais dis(ai)ent: « A force qu’une parole traine en bouche, elle finit par se transformer en salive ».
C’est l’histoire d’un riche chinois qui visite une usine d’une grande compagnie industrielle européenne. Sa compagnie chinoise veut commander des produits finis qu’ils vendront dans l’Empire du milieu. Pendant sa visite, l’heure de la pause arrive et il entend une cloche sonner. Tous les employés arrêtent leur travail et s’en vont en pause.
Quand il remarque ce qui vient de se passer, notre chinois demande : « Pourquoi ils s’en vont? Vous ne les abattez pas? » Le guide de la compagnie, imperturbable, lui répond : « Attendez! » Au bout des 15 minutes réglémentaires, le chinois voit les travailleurs revenir leurs postes respectifs et continuer le travail.
À la fin de la visite, quand les vendeurs de notre compagnie industrielle veulent savoir si le représentant chinois va recommander l’achat de leurs produits, il leur répond : « Non mais… Combien coûte la cloche? »
Blague à part… Je suis surpris de savoir qu’au Burundi, avec toutes les histoires d’horreur qui nous sont racontées sur le manque de « liberté d’expression »… Il y a encore des organisations qui lancent des préavis de grève et qui peuvent faire la grève!
On se croit où là? En Europe?