Le Premier vice-président a rendu visite au Groupe de Presse Iwacu ce jeudi 22 octobre. Une occasion d’inviter les responsables des médias indépendants, dont la plupart ont été détruits, à saisir la main tendue.
D’entrée de jeu, le directeur du Groupe de presse Iwacu, Antoine Kaburahe s’est fait l’avocat de la presse privée burundaise, aujourd’hui mise à rude épreuve : «Visiter les médias, c’est bien. Mais permettre aux médias privés fermés d’ouvrir et de travailler, c’est encore mieux», a-t-il lancé.
La réponse du premier vice-président ne s’est pas fait attendre : «La crise que traverse le Burundi n’a pas épargné les médias. Il faut pour le moment essayer de tourner la page. Il y a eu des écarts de la part des uns et des autres. Il faut aujourd’hui arrondir les angles et avancer ensemble».
Et de tendre la main aux responsables des médias privés détruits : «Ma présence ici est un signe de notre bonne foi.» Le premier vice-président s’est dit disposé à aider dans la recherche d’une solution concertée mais n’écarte pas pour autant d’éventuelles poursuites judiciaires. « Il y a la politique et la justice.» Une façon peut-être de dire à demi-mot qu’il peut y avoir des arrangements…
Son credo: la volonté de travailler avec les médias. «Mais il faut demander à vos collègues de faire des gestes de bonne foi pour que l’on puisse avancer» a demandé M. Sindimwo. D’après lui, il ne faut pas que les gens qui sont de l’autre côté de la rivière et ceux qui sont ici se lancent des fléchettes. «Il faut faire un pas, nous leur tendons la main. Il faut attraper la perche et améliorer les relations parce que tout écart de langage éloigne tout espoir d’une solution.»
Antoine Kaburahe est revenu à la charge en demandant des « actes concrets » qui prouvent que son engagement n’est pas un discours de politicien. « Il ya eu une terrible régression en matière de liberté d’expression » a-t-il déploré. «Il y a urgence, il faut des voix professionnelles pour informer. Vous nous tendez la perche ? Nous nous disons que notre main reste tendue» a insisté le Directeur du Groupe de Presse Iwacu.
Avant que les enquêtes promises n’aboutissent, a insisté le Premier vice-président, il faut trouver des solutions pour pouvoir avancer ensemble et restaurer ce qui a été abîmé.
Quid des tractations pour la reprise du dialogue sous la facilitation du président ougandais ?
La réponse du Premier vice-président de la République, Gaston Sindimwo est claire : «Le gouvernement du Burundi ne va pas se distraire dans ces histoires de négociation, de dialogue, etc. C’est pourquoi nous avons mis en place la CNDI pour s’occuper de toutes les questions qui divisent».
Cependant, Gaston Sindimwo nuance : « Mais nous restons ’’open’’. Nous sommes ouverts à toute personnalité extérieure ou intérieure qui pourrait nous faire avancer.» Pour le Premier vice-président, pas question d’un dialogue à l’extérieur du pays : «Il faut que ces facilitateurs viennent pour faire ensemble une évaluation du pas franchi et essayer de vider les questions restées en suspens sur l’agenda.»
Quid de sa nationalité et son ethnie
Sur la question de sa nationalité et de son ethnie, qui fait couler beaucoup d’encre et de salive, il est resté dubitatif, et assez vague. Il s’est contenté de dire qu’il a passé toute son enfance à l’Uprona, qu’il s’est rendu au nom de ce parti en ex URSS. «Quand j’étais chef de cabinet à la première vice-présidence, ces questions ne se posaient pas. Les gens disent ce qu’ils veulent. Il ne faut pas que les gens me disent ce que je suis, alors que je leur dis ce que je suis.»
Kaburahe yavuvye kandi birakwiye yicaye a cote d’un homme aux convictions douteuses. Signe d’ouverture ou « Kurya umutima amenyo » ou sagesse?
Mr Kaburahe, cela est aussi un problème des Burundais: faire perdre du temps aux autres. Tu sais que sindano ne décide rien et Tu accepted de perdre ton temps avec lui. Il a trahi les upronistes qui l’ont éduqué( Il dit lui même qu’il a grandi en étant à l’uprona) en complotant avec concilie et les DD pour organiser les états généraux du parti qui ne sont pas prévus Dans le réglement d’ordre intérieur du parti. De surcroît, Il invita les gens non upronistes.
Cet homme, peut-Il vraiment Te faire perdre ton temps?
il n’a pa perdu son temps pour recevoir sindano,kuko turumvise yuko mumisi iheze bavuga ko ibiganiro bavyemera,none ubu bavyanse kubera bizobera hanze.nikuki bovuga ko bitobera hanze?banka iki?ukwanka ko bibera hanze,c’est que harico biyagiriza kitagenda neza.mugabo ibiganiro nibitegurwe,bibera hanze,bibera ngaho,hanyuma banke kubijamwo.ariko,kubera umutekano muke uru muri ubwo burundi bwabicanyi,vyoberahanze,hanyuma iyo leta ikajayo.nivyo vya ma presses bikanavugirirwayo
Antoine Kaburahe, homme de cœur ou enfant de chœur? Ce Monsieur représenta quoi pour mériter vos plus grandes attention, quand il vous reçois et que vous le receviez? Est-ce lui qui supervise la minijustice, le mininter, le minafext, le mnisécupub? Où c’est lui qui est supervisé? Quelqu’un qui n’a aucun ministre de son pseudo parti UPRONA peut-il diriger les ministères de souveraineté dévolus exclusivement au CNDD-FDD, version Peter Nkurunziza? Fendez-vous plutôt d’un édito où vous nous direz pourquoi ce « Je t’aime moi non plus » entre Sindimwo et le groupe de presse Iwacu. Personnellement, je comprends que notre vice-président veuille se donner du travail en recevant et en visitant à tous vents car ses ministres lui privent de travail, et c’est normal qu’ils le lui privent. Il n’a aucun poids sur l’échiquier politique post-élections, au vu du score de l’UPRONA Nyakuri: près de 0%.Est-ce par charité ou par pitié que vous rendez visite à Sindimwo? Les médias n’ont aucun problème avec ce bon monsieur, à ce que je sache.
felicitation Mr Gaston.ca c,est une pas majeur
Le Burundi est une véritable vedette : C’est curieux. Ma mère patrie est plus importante que je ne le croyais.
Tenez en trois jours, trois réunions:
1) Une réunion à l’Union Africaine
2) Une réunion des Ministres de défense à Luanda en Angola
3) Une réunion de l’ONU à New sous la proposition de la France.
Dans ce cas peut-on condamner ceux qui font des rencontres au niveau local avec le Premier Vice Président alors qu’ au niveau international on fait une réunion par jour sur le Burundi ?
Merci IWACU d’offrir à Gaston une cour de récré
Il doit bien s’ennuyer ,le pauvre.
Mais ne l’ennuyez pas davantage avec vos questions :vous savez bien qu’il n’en sait rien.
Sindimwo s’est forgé un ami: le Groupe de presse Iwacu. Un ami que tu opprimes sans pitié mais à qui tu trouves des opportunités pour lui dire que tu l’aimes de tout ton coeur n’est pas ton vrai ami. Je parle de la presse privéée en général que Iwacu représente.
Ma question est de savoir si Sindimwo parle au nom du government ou s’il improvise des discours personnels contraires à la position officielle de ce governement qui ne veut aucun compromis avec les média privés.
On sait pourquoi il a eu ce poste mais qu’il n’est pas authorise a mettre son nez dans les affaires de Nkurunziza et sa clique. Son souci est de lutter pour rester le vice-president le plus longtemps possible et il a besoin d’un media professionnel comme IWACU pour l’aider dans ce sens disant qu’il est de bonne foi. C’est tout.
Que Gaston sache que plus ils trainent de retablir les medias prives dans leurs droits, plus les burundais trouvent les moyens pour s’informer, malheureusement d’une facon inappropriee et inefficace pour certains cas. Si j’etais la, j’aurais demande pourquoi le massacre en cours au Burundi ne leur donne pas des insomnies et s’il a une idee sur les bourreaux des victimes. On sait qu’il en connait quelque chose mais n’en peut rien.
Pour le dialogue, Gaston et ses associers peuvent organiser un dialogue entre amis, connaissances etc… mais qu’ils sachent que ces vrais opposants a l’exterieurs du Pays sont deja une epine dans leurs pieds. Gaston sait qu’il n’est pas plus burundais et plus intelligent qu’eux. Heureusement qu’il a dit qu’ils restent « open » pour dire que « never » n’existe pas.
Kudos a Kaburahe pour son combat pour les medias prives mais le chemin reste long avec ces leaders egoistes des institutions illegales.
Ya ntama iti: « Simbabajwe n’uwuriko arambaga, mbabajwe n’uwunseguye (n’uwumboshe) »!
N’est-ce pas Sindano?
Gaston est bien. Quand il s’ennuit, il rend visite au groupe Iwacu quand il n’invite pas la presse autour d’un verre chez lui. Il est inconsistant. En effet, comment rassurer en tendant une perche d’une part et dire « ces histoires de negociations…? » Il vient de trahir son maître en assumant au grand jour que les negociations sont « un chiffon de papier » comme disait Havyarimana. Il diit qu’ils ne prendront pas part aux negociations qui se passent en dehors du Burundi… Pour ce qui est de sa nationalité, il faut être lui pour manquer de réponse. Comment un type né, grandi, étudié au Burundi peut hesiter hesitate à dire qu’il est Burundi. Peut-etre que son ethnie est moins facile à dire. Mais là aussi ce n’est pas de sa faute. Si une ethnie a accepté d’adopter Gaston, je ne vois pas pourquoi il mouille sa chemise.
Mr Sindano est effectivement un contractuel , CDD ( contrat à durée déterminée) . Quant à son ethnie , il faut dire , à sa décharge , que c’est vraiment compliqué: une mère tutsi si ma mémoire est bonne et un congolais , ca donne quoi ? C’est un international, il aurait du travailler à l’ONU . En situation normale cet homme devrait être capable de réconcilier les barundi- j’entends là les hutu , les tutsi et les twa. Car lui au moins on peut dire qu’il n’ appartient ni aux hutu , ni aux twa , peut être un peu aux tutsi( si sa mère est tutsi). Le problème est que cet homme est d’une inconsistance absolue. Par ailleurs , il visite souvent les média ( ceux qui restent) car personne ne peut plus le supporter dans l’arène politique burundaise . Aux dernières nouvelles même Inarumyonga ne souhaite plus le voir . Comme disait jésus avant sa crucifixion » Pardonnez le , il ne sait pas ce qu’il fait. Amen »
@PCE
« Quant à son ethnie , il faut dire , à sa décharge , que c’est vraiment compliqué: une mère tutsi si ma mémoire est bonne et un congolais , ca donne quoi ? »
Sa mère est tutsi; sa grand-mère aussi: donc cela fait qu’il est au moins 75% tutsi. C’est mieux que certains car au moins chez lui on ne peut pas douter ni de sa mère ni de sa grand-mère! Soulignons que l’origine éthnique patriarcale qu’on nous vante souvent est plus aléatoire que celle de notre brave pragmatique Gaston.
Finalement les tutsis sont représentés au plus haut sommet de l’état : Présidence : 0.5 ( 50 % Hutu et 50% TUTSI car mère tutsi et père hutu), 1er VP : 0.75 ( et 0.25 congolais), 2ème VP 0.00 ce qui donne 1.25 tutsi/ 3 présidents. Bwabundi utu virgiles turafasha!!!!!!!!!
Non Tutsi est là! Ils sont des Hutu. Ces histoires de mère n’ont aucune place. Batwara ubwoko bwa ba nyina nk’inka ga Désiré?
Mr Baobab, tes leçons de génétique!
La fois paasée, quand je disais qu’il était hutu congolais, tu me répondais qu’il était Tutsi à 99,99%. Maintenant tu reviens à 75%! Je te rappelle une autre chose: la question d’allèle dominant. N’est pas que Gaston et son chef en Ont en hutu dominant?
@ntazizana
« N’est pas que Gaston et son chef en Ont en hutu dominant? »
Il faut un test ADN pour confirmer pareille chose! A moins que tu penses comme celui de ci-dessus qui reste convaincu que seules les vaches héritent des caractères de leur mère. En même temps il admet que le seul parent sûr en général est la mère. Les juifs l’ont compris plus tôt!
Mr Kaburahe, ne perdez pas votre temps, ce mr est innocent . Il ne sait pas qd,comment, qui,prq, ils ont détruit les médias privées. En politique ,mr Sindimwo ne sait rien pcq les dd ne lui disent rien,il est là pour percevoir son salaire et des avantages à l instar d autres vis tel Nduwimana.
Je pense que Sindano se fait un nom en s’assayant avec Kaburahe!!!
Je pense que Mr Sindano inscrira toutes les visites faites à kaburahe sur son CV , mais je ne sais si ca compte beaucoup . Ah si si , il pourra être médiateur dans le conflit somalien puisque Buyoya a déja occupé le Mali .