Le slameur/rappeur revient au pays pour nous présenter son premier album solo « Pili-pili sur un Croissant au Beurre » …
« J’ai réservé deux billets, ouais je sais déjà que cet été où que j’aille, on bouge à Buja, Bujumbura, capitale de mon petit pays, moi je t’aime aussi de Bubanza jusqu’à Bururi », ce sont les premières paroles que l’on entend quand on écoute « Bouge à Buja », l’une des chansons du nouvel album de Gaël Faye. Gaël, l’enfant du pays, symbole de réussite, sera à Bujumbura du 10 au 17 juin.
Son album « Pili-pili sur un croissant au beurre »dévoile son parcours de vie et raconte l’indignation et la tendresse, son enfance au Burundi, son arrivée en France, ses amours et ses combats. Sur ce premier album solo, on trouve du rap, de la soul et du jazz parfois, du semba, de la rumba congolaise, du sebène… « Pili-pili rêvait de Paris et le croissant au beurre voulait rester en Afrique » sont les mots qu’il utilise dans sa 14ème chanson de l’album pour parler de sa mère, rwandaise, et de son père, français.
28 musiciens ont été appelés, entre France et Burundi, pour un son joué entièrement live sur l’album qui révèle la beauté des textes.?On compte parmi les invités de l’album le Sud-africain Tumi Molekane, le Français Ben l’Oncle Soul et la voix sans pareil de Bonga (icône de la musique lusophone). L’album a reçu des critiques positives en France, en Belgique, en Suisse et en Afrique. Le rappeur est très attaché à ses racines et à son métissage. Il présentera son opus de 15 titres sur sa terre natale et celle de son enfance, le Burundi, ainsi qu’au Rwanda, le pays de sa mère. Le quotidien Libération (France) décrit Gaël Faye comme « un jeune homme passionné que l’on a envie de suivre».
Gaël est né en 1982 au Burundi d’une mère rwandaise, réfugiée tutsi, et d’un père français, Patrice Faye, naturaliste autodidacte. La guerre au Burundi conduit la famille à aller vivre en France. Gaël vit alors son adolescence dans les Yvelines. Après une école de commerce, il travaille dans la finance à Londres puis quitte la City pour se concentrer sur la musique. Avec son acolyte Edgar Sekloka, il forme le groupe de rap Milk Coffee and Sugar. Le duo sort un album éponyme en 2010 et décroche le titre de « Découverte du Printemps de Bourges » en 2011. Gaël sort son premier album solo Pili Pili sur un croissant au beurre en 2013, album enregistré entre Paris et Bujumbura.
Ses concerts au Burundi, tout comme ceux qu’il fera au Rwanda n’ont rien de commercial.