Le Burundi a vu s’envoler environ 6 milliards de dollars entre 1970 et 2018. Ces chiffres, tirés de l’étude du Pr Léonce Ndikumana, co-auteur du livre ’’La fuite des capitaux d’Afrique : les pilleurs et les facilitateurs’’, ont été révélés lors d’une conférence-débat sur cet ouvrage. Selon lui, cette fuite massive des capitaux représente une véritable menace pour le développement économique du Burundi et de nombreux pays africains.
Le Pr Ndikumana explique que la somme détournée au Burundi se divise en deux grandes catégories. La première, qui s’élève à 2,4 milliards de dollars, est classée dans ce que les économistes appellent le « résidu » de la balance des paiements, autrement dit le « missing money » ou « dark spot in the BOP (Balance of Payments) ».
Il s’agit d’argent manquant dans les comptes officiels du pays, échappant au contrôle de l’État, souvent via des pratiques illégales. La seconde catégorie, estimée à 2,7 milliards de dollars, concerne des pratiques de sous-facturation et de surfacturation, où des transactions commerciales sont falsifiées afin de faire sortir illégalement des capitaux. Ces deux catégories combinées représentent un total alarmant de 5,1 milliards de dollars évaporés entre 1985 et 2019.
Un autre phénomène préoccupant est celui des exportations de l’or du Burundi vers les Émirats Arabes Unis entre 2000 et 2019. Le Burundi, dans ses registres officiels, a déclaré avoir exporté 765 millions de dollars en or.
Pourtant, du côté des Émirats, les statistiques montrent une somme bien supérieure, soit 1,4 milliard de dollars en or burundais. « Cette différence suscite des interrogations : d’où provient cet or excédentaire ? Qui en est le responsable ? Cette absence de traçabilité ? Comment expliquer cet or burundais orphelin, sans père ? », interroge Léonce Ndikumana devant un parterre des plus hautes autorités du pays dont le chef de l’Etat.
« Le Burundi a perdu 17 millions de dollars américains dans l’exportation du café entre 2016 et 2019. Ces fonds auraient pu être réinvestis dans des secteurs importants comme le secteur minier, la santé, le carburant, … » a indiqué le président de la République, Evariste Ndayishimiye.
« Ceux qui travaillent à l’ODECA, l’Office du Développement du Café, m’ont caché des informations, jusqu’à ce que je vérifie les importations et exportations de café faites, découvrant alors un détournement de 3.000 tonnes de café », a-t-il ajouté lors de cette conférence.
Dans une étude menée en 2023, le professeur Arcade Ndoricimpa, a abordé la question de la fausse facturation commerciale, qu’il décrit comme l’un des principaux canaux de fuite des capitaux au Burundi.
Son étude révèle que la sous-facturation des exportations du Burundi vers ses principaux partenaires commerciaux – les Émirats Arabes Unis, la Belgique et l’Allemagne – atteint des niveaux inquiétants.
Entre 1970 et 2019, les pertes liées à la sous-facturation des exportations de métaux et de pierres précieuses vers les Émirats Arabes Unis se sont élevées à près d’un milliard de dollars. « Les métaux et les pierres précieuses dominent la sous-facturation », note le professeur Ndoricimpa.
Pour les exportations vers la Belgique, principalement de café et de thé, cette sous-facturation représente environ 959 millions de dollars, et pour l’Allemagne, elle s’élève à 933 millions de dollars.
L’étude met également en lumière les importations faussement facturées. Les pays tels que l’Arabie Saoudite, la Chine, le Japon et l’Inde sont pointés du doigt pour des importations burundaises à forte surfacturation.
Par exemple, les importations en provenance de l’Arabie saoudite présentent une surfacturation de près de 978 millions de dollars, celles de Chine de 505 millions de dollars, du Japon de 413 millions, et de l’Inde de 367 millions de dollars. Tous ces chiffres révèlent l’ampleur du problème et montrent à quel point les canaux de la fausse facturation facilitent la fuite des capitaux.
Les chiffres concernant le commerce du café sont tout aussi troublants. Entre 1993 et 2019, les exportations de café burundais vers l’Allemagne ont été sous-facturées à hauteur de 501 millions de dollars.
Pour les États-Unis, cette sous-facturation est estimée à 118 millions de dollars. Quant aux exportations d’or vers les Émirats Arabes Unis entre 2007 et 2019, 92 % des transactions présentaient une sous-facturation, estimée à environ 600 millions de dollars de pertes.
Une hémorragie financière qui menace le développement
La fuite des capitaux est un concept complexe, mais crucial à comprendre pour saisir les défis économiques auxquels le Burundi est confronté. Le Pr Léonce Ndikumana la définit comme ’’l’acquisition illégale de fonds, via la corruption, le trafic de drogue ou encore la falsification des transactions commerciales.
« Ces fonds sont ensuite transférés illégalement à l’étranger, sans être dûment enregistrés dans les comptes officiels. Finalement, ces capitaux sont détenus illégalement à l’étranger, dans des paradis fiscaux, sans être déclarés aux autorités compétentes », a tenu à préciser cet expert.
Selon lui, la fuite des capitaux a des conséquences économiques désastreuses. Elle prive l’État des ressources nécessaires pour financer des projets de développement, comme la construction de routes ou d’infrastructures. « Elle exacerbe également les inégalités économiques, les citoyens moyens se retrouvant privés de services publics essentiels. En outre, la fuite des capitaux contribue à aggraver les déficits budgétaires, à réduire les investissements et à accroître la dépendance du pays envers les aides extérieures ».
Le Pr Ndikumana met en garde contre un phénomène appelé « debt overhang », où l’endettement excessif qui freine le développement économique en étouffant les investissements nécessaires à la croissance.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de la fuite des capitaux. La mauvaise gouvernance économique, la gestion défaillante des ressources naturelles et la mauvaise gestion de la dette extérieure en sont quelques exemples majeurs.
Le phénomène des portes tournantes, où des fonds alloués à des projets de développement disparaissent dans des circuits illégaux, est particulièrement préoccupant. Léonce Ndikumana cite des exemples de financement de projets où 10 % à 100 % des fonds disparaissent, rendant ces projets totalement inefficaces.
D’après le Pr Ndikumana les paradis fiscaux et les systèmes bancaires complices facilitent également ces pratiques. « Dans de nombreux cas, les capitaux sont transférés à l’étranger via des transactions commerciales falsifiées ou des comptes bancaires opaques, sans que les autorités locales puissent les retracer ».
Cet expert donne l’exemple des cultivateurs de cacao en Côte d’Ivoire qui ne perçoivent que 4 % de la valeur internationale du cacao, les privant ainsi de moyens suffisants pour subvenir aux besoins de leurs familles. Là le Pr Ndikumana pose alors une question pertinente : « Quelle part de la valeur internationale d’un kilogramme de café revient au cultivateur burundais ? Ce dernier est-il capable de financer les études de ses enfants avec ce revenu ? »
Qu’en est-il pour les pilleurs et les facilitateurs ?
La question des responsables de la fuite des capitaux a été soulevée par les ministres burundais des Finances, Audace Niyonzima, et celui des Infrastructures, Dieudonné Dukundane au cours de cette conférence-débat.
Tous deux ont insisté pour savoir qui sont les pilleurs et leurs facilitateurs. Le ministre Dukundane a même suggéré que, si nécessaire, il serait possible de revenir aux registres des importateurs et exportateurs pour identifier les individus responsables du pillage du pays.
Difficile de nommer ces acteurs avec précision au Burundi, le Pr. Ndikumana s’est contenté de citer l’exemple de l’Afrique du Sud, un système qui n’est pas beaucoup différent de celui du Burundi. Dans ce pays, a-t-il révélé, les circuits de fuite des capitaux impliquent non seulement des politiciens et des membres du gouvernement, mais aussi des individus bien connectés, des banques étrangères et d’autres acteurs internationaux.
Pour lutter contre la fuite des capitaux, le Pr Ndikumana propose une stratégie globale et concertée. Il prône un partenariat mondial pour faire face à ce problème global, ainsi qu’un changement de paradigme en Afrique concernant les régimes fiscaux qui régissent les industries extractives. Il souligne également l’importance de la lutte contre la sous-facturation à l’exportation, la surfacturation à l’importation et la contrebande.
Selon cet expert, le recours à l’intelligence financière et à la digitalisation permettrait de mieux surveiller et tracer les transactions commerciales et financières. À l’échelle mondiale, souligne-t-il, il est essentiel de lutter contre la corruption des entreprises, l’évasion fiscale, la fausse facturation et le secret bancaire. « Un partage automatique et systémique des informations fiscales et bancaires entre les pays est nécessaire », propose le Pr Ndikumana, afin de traquer les flux financiers illicites.
Le président de la République du Burundi, de son côté, a suggéré une approche de justice transitionnelle, en proposant un « deal » avec ceux qui ont pillé le pays.
L’idée est d’encourager ces individus à rapatrier l’argent détourné pour l’investir dans le pays, en créant des industries ou des infrastructures qui bénéficieraient à l’économie nationale.
La charité bien ordonnée commence par soi-même. Si on va dans le présent et le passé le plus récent, certains noms sont très connus. Ce deal ce serait pour (… censuré, vous n’avez pas les preuves de l’accusation )et pour(… censuré accusation sans preuve) et leurs ramifications. On a aussi celui de Ewe Burundi Urambaye qu’on dit aussi « Ewe Burundi Urambuwe », le même qui tenterait le monopole de tout ce qui est pharmacie – pharmacologie au Burundi sans oublier que c’est le même que NEva a accusé d’abuser du Système de Refinancement des Microfinances. Un peu avant-hier, c’était (…) censuré et ses ramifications, tout son système « Ndimwo » – « Nanje Ndimwo ». Si on recule un peu plus dans le passé, on retrouve le propriétaire d’un « petit kiosque » et ses alliés, on remonte aussi aux ténors des régimes de Bahima et leurs ramifications. Ceci n’est qu’un survol.
Une des raisons pour lesquelles il n’y a pas encore de vraie Justice, c’est parce que ceux que nous considérons comme nos Héros sont aussi nos Bourreaux. Difficile de juger les anciens régimes quand on a fait pareil à eux. Ils s’accusent et s’opposent les différents massacres et tueries, aussi ils s’accusent, se partagent et s’opposent le pillage de la Nation.
Ça ne peut pas perdurer indéfiniment, s’il veut ce deal, il faut faire vite et faire un nouveau départ et bâtir sur de bonnes bases. Sinon, dans 3 ou 4 ans, ubujanja = buswahili buzohera, le cycle peut le rattraper, négativement comme Mutama 1 et/ou 2. Au moment opportun, les accusations seront nominatives et les actions de Justice les accompagneront. Que Dieu lui donne la Sagesse pour réunifier, redresser la Nation et éviter une mauvaise fin.
J’espère que Iwacu respectera la liberté d’expression, rien d’offensant en tout cas
Note
Iwacu respecte la liberté d’expression sauf des accusations sans preuves qui risquerait de conduire le journal dans des problèmes. Merci pour votre compréhension
Des fois je me pose la question des critères qui guident la censure chez Iwacu. On parle économie et vous laisser Frédéric déverser son venin de la haine ethnique dans votre médium. Non seulement il est hors sujet mais aussi vous faites la promotion de la haine. Je sais que mon com’ a peu de chances de passer mais ressaisissez- vous
Professeur Frédéric yari abivuze neza ivya justice transitionnelle gusa nuko yabigumije kumakosa y’uruhande rw’Abahima gusa. None kuva 2005 Abahima batwaruye gushika Uno munsi Abarundi twokwikomera amashi ko vyose ari amahoro ? Kubijanye nabiba igihugu nabo, ntawokwimena igihute. Kandi muvy’ukuri nta nyumba kumi yokwiba ikigega ca Leta kuko ntaho vyohurira naco. Giramahoro.
D ici 10 ans ou 5 ans hazoba iyindi nama bavuge ivyo nyene kuko ntakizoba kirahinduka ahubwo amafaranga yibwa azoba yarongerekanye
1. kubera abiba ni ivyo bihangange nyene ( le meme president l a dit kandi yaravuze ko abazi et il ne fera rien , nta leadership nta na volonte de punir les voleurs ihari. Igihe abari kubutegetsi ubu bagihari ( je veux pas dire CNDD FDD ) la je dis les individus bakiri kubutegetsi ubu ntihagire changement nimwe twizera ko izoba kuko nibo biba .
Question: Au parterre de dignitaires ayant participé.
1) Pourquoi les dignitaires/Bihangange ne déclarent ils pas leurs biens à l’entrée en fonction. Comme le stipule la constitution
2) deuxième question naive mais importante. Pourquoi est il impossible de réglementer la distribution du peu de carburant disponible? A la pompe 20 litres coûtent 80 k, mais au marché noir 20 ltres coûtent 350 k au sû et au vû de tout le monde.
Le vol de l’or, du café ou des mineraux utilise les même canaux.
Le Professeur Ndikumana n’a pas besoin d’utiliser des mots compliqués en Anglais.
Nous savons pourquoi nous africains sommes les derniers, les damnés de la terre.
Le Burundi est un petit pays où tout le monde connaît tout le monde.
Les voleurs sont connus.
Il y a seulement un manque de volonté, une incompétence généralisée.
Pourquoi tourner autour du pôt.
Abivye amahera ya barrage de Mpanda ntibazwi? barihe?
Ceux qui vendent le Café n ibangahe?
Ceux qui ont vendu l’or entre 2019 et 2019. sont connus.
The question asked by the minister of commerce is really a shame.
C’est lui qui devrait y répondre iyaba azi akazi kiwe.
La corruption et la mauvaise gouverna ce se fait de la même manière en Afrique.
1. Mwanditse muti:« Le président de la République du Burundi, de son côté, a suggéré une approche de justice transitionnelle, en proposant un « deal » avec ceux qui ont pillé le pays.
L’idée est d’encourager ces individus à rapatrier l’argent détourné pour l’investir dans le pays, en créant des industries ou des infrastructures qui bénéficieraient à l’économie nationale… »
2. Nanje uko ico kibazo ndakibona.
Jewe sinemera nagato ko umuntu yasahuye Uburundi ubu ariho aza guhindura umutima akaja kwiyumvira ngo agiye kugarukana ivyo yivye muBurundi kugira atez’imbere igihugu.
Ubutungane nibugire amatohoza hanyuma turabe ko hoba n’amafaranga make agaruka mugihugu.
@stan
Weho nturusyeyeko . Erega abiba igihugu n’abapoliticiens bakorana n’inzego za Leta hamwe n’abagwizatunga ! None ugucuruza inzahabu wibaza yuko vyakora gute ?
Iyicarire Aho Sha
@Kabingo
1. Jewe nagize imana mu muryango w’iwacu nari nk’imfura (uwambere yari yitavye imana nkeka ko n’izina ryanje ariho ryavuye) rero maman yari agifise inguvu ntaho bigeze bambwira ngo nje gusya.
2. Jewe inkurikizi mbona kuri ivyo vya systeme y’Uburundi, hari abadiaspora bamwe boshaka guterera mw’iterambere ry’igihugu mugabo babona ko effort yabo ataco yoshikako muri iyo environnement.
Au sujet du concept de justice transitionnelle le Président de la République Évariste Ndayishimiye a 100% tort et se rang complice de ceux qui ont pillé le pays et, partant, devient leur protecteur. Avant tout, la justice transitionnelle concerne les victimes.
« Le président de la République du Burundi, de son côté, a suggéré une approche de justice transitionnelle, en proposant un « deal » avec ceux qui ont pillé le pays.
Le Burundi a vu s’envoler environ 6 milliards de dollars entre 1970 et 2018. Une période qui correspond avec la DYNASTIE DES BAHIMA pour signifier celle qui a renversé au pouvoir par coup d’état la dynastie des « Baganwa ». Ont dirigé le Burundi pendant 40 ans sans interruption. De 1965 à 2005. Sur fond d’un cocktail de mensonges et de fausses accusations ; De meurtres au pluriel de membres du groupe majoritaire Hutu (85%) ; D’atteintes graves à l’intégrité physique et mentale de plusieurs membres du groupe majoritaire ; D’intimidations ; De soumission intentionnelle des membres du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ; Des mesures visant à entraver les Hutus à accéder à l’éducation secondaire et supérieure, et à la Démocratie; etc. (…)
Questions de justice transitionnelle
»La justice transitionnelle traite de la manière dont les sociétés répondent aux séquelles de violations graves et massives des droits de l’homme. Avant tout, la justice transitionnelle concerne les victimes
Imaginez que votre sœur ou votre frère ait été enlevé et tué en rentrant de l’école. Ou que votre mère ou votre père ait été enlevé par un escadron de la mort militaire et porté disparu. Vous seriez choqué et anéanti par le chagrin ; la perte serait écrasante. Et tôt ou tard, vous exigeriez des réponses. Vous voudriez que justice soit faite.
Mais que se passerait-il s’il ne s’agissait pas d’une seule victime, mais de dizaines ou de centaines de milliers de personnes – des gens comme nos parents, nos frères et sœurs, nos enfants – sauvagement assassinés ou disparus, soumis à des abus ou tortures indicibles, à des violences sexuelles ou sexistes, ou forcés de fuir dans la terreur leur domicile et tout ce qu’ils ont construit et connu ?
Si des communautés entières étaient massacrées ou persécutées en raison de leur appartenance ethnique, de leur race, de leur foi, de leur sexe ou orientation sexuelle, ou de leurs opinions politiques ? Si ces communautés étaient systématiquement privées de tous leurs droits, y compris sociaux et économiques, et contraintes de survivre en marge de la société ?
Qu’entendons-nous par justice dans ces circonstances ? Comment exercer la justice si l’État lui-même a perpétré ou a été complice de violations à l’encontre de ses propres citoyens ? Que peut-on faire pour restaurer les valeurs fondamentales de confiance et de respect dans un système brisé par des atrocités commises à grande échelle ? Comment une société peut-elle se relever ? Comment rendre la justice tout en recherchant la paix et la stabilité ?
C’est un parcours long et compliqué qui nécessite la participation significative des victimes et de tous les secteurs de la société.
Avant tout, la justice transitionnelle concerne les victimes. Elle se concentre sur leurs droits et leur dignité en tant que citoyens et êtres humains et cherche à obtenir la responsabilisation, la reconnaissance et la réparation des préjudices qu’elles ont subis.
Cher Frederick
Au Burundi, presque tout le monde est victime sauf une poignée de criminels .(Je parle de la période de 1965 à nos jours. Période que je connais bien).
Le Burundi ne serait pas le pays le plus pauvre et le plus corrompu.
Nous sommes 13 millions menacés par la misère
Le professeur Ndikumana rend au pays un service de valeur inestimable en lui indiquant les pistes à suivre pour arrêter l’hémorragie. A nous maintenant d’exiger que des mesures soient prises, et dans les meilleures délais. Nous n’avons plus d’arguments de ne rien faire.
merci
kwimena igihute biragoye. Ntibinashoboka. None bakunzi b Uburundi tuve ibuzimu tuje ibuntu. nkuko benshi mu bahinga babivuze : Doma ko urutoke. Deal avec les voleurs : non. Ce retour aux bons sentiments patriotiques s avère ridicule. Bivye babigambiriye. Utopique ko bayasubiza.
Murakoze.