Le 7e congrès national ordinaire du parti Sahwanya-FRODEBU, tenu du 8 au 9 juillet, a mis en place un bureau politique pour diriger ce parti en remplacement des organes de 2018. Les nouveaux dirigeants promettent des meilleurs résultats de ce parti dans les prochaines élections de 2025 et 2027.
A l’issue de ce congrès, Patrick Nkurunziza a été élu président du parti Sahwanya-Frodebu (Front pour la démocratie au Burundi) pour succéder à Pierre-Claver Nahimana qui le dirigeait depuis 2018.
Il était jusqu’ici à la tête de la jeunesse ’’Inziraguhemuka’’ de ce parti. Phénias Nigaba devient vice-président du parti en remplacement de Léonce Ngendakumana.
« Pour redynamiser le parti, nous devons mettre en place des organes du parti pour nous adapter au nouveau découpage administratif. On fera beaucoup de descentes sur terrain pour rencontrer la population, voir les problèmes auxquels elle fait face et proposer des solutions. Cela nous permettra de gagner plus de sa confiance », indique Phénias Nigaba, nouveau vice-président du Sahwanya-Frodebu.
Selon lui, la nouvelle équipe à la tête du parti compte multiplier des contacts politiques et diplomatiques pour exposer son agenda pour le pays : « Nous voulons que les principes démocratiques soient respectés et renforcés. Avec la population, toutes les catégories confondues, nous allons réussir ».
Avec la redynamisation du parti, Phénias Nigaba espère que son parti aura de meilleurs résultats dans les prochaines élections de 2025 et 2027 : « Au Frodebu, nous sommes prêts à participer dans toutes les élections de la base au sommet. Nous exhortons qu’il y ait la transparence dans l’organisation des élections générales dans notre pays ».
Sylvestre Ntibantunganya, ancien chef d’État burundais et vétéran de ce parti, qui a pris part à ce congrès apprécie que les élections au sein du parti Sahwanya-Frodebu aient été organisées dans la transparence.
Selon lui, les candidatures ont été soumises au suffrage universel des congressistes de ce parti et ces derniers ont élu librement : « Cela est un signe que la démocratie électorale est possible dans les partis politiques et dans le pays. Ces élections au sein du Frodebu sont un bon exemple pour les autres partis politiques au Burundi ».
Pour lui, l’alternance est exigée au niveau des organisations politiques et des pays. Il rappelle que les partis politiques doivent être des écoles de la démocratie : « On ne peut pas promouvoir l’alternance à la tête du pays s’il n’y a pas cette pratique au sein des partis politiques. On peut servir un parti politique et un pays sans être nécessairement à la tête ».
Pour rappel, le parti Sahwanya-Frodebu a gagné les premières élections démocratiques au Burundi en 1993. Melchior Ndadaye, candidat de ce parti, a été élu président de la République, mais a été assassiné trois mois plus tard, ce qui a provoqué une guerre civile dans le pays pendant plus d’une décennie.
Des partis politiques sans membrets , ivyo nu Burundi ni danger
quels sent les autre membres du bureau politique elu, en plus du vice president et president?