Les autorités burundaises demandent au Conseil permanent de la Francophonie d’étudier la levée de «la résolution sur la mise sous observation du Burundi adoptée le 3 avril 2015 et la résolution de suspension de la coopération multilatérale avec le Burundi adoptée le 7 juillet 2016».
Dans une correspondance envoyée au Secrétaire de la Francophonie et Présidente du CPF, Ernest Niyokindi, Ambassadeur du Burundi à Paris, a formellement demandé d’étudier la possibilité de lever toutes les mesures de restriction prise contre le Burundi.
Le diplomate burundais a indiqué que le nouveau gouvernement a choisi de collaborer avec la Francophonie. Mais l’ambassadeur a tenu à mentionner un préalable : «Le Burundi doit d’abord recouvrer son statut de membre à part entière de l’organisation pour continuer les projets rentrant dans la compétence de la Francophonie».
Aussi, M. Niyokindi a rappelé que le Burundi a la « désagréable » impression depuis 2015 de n’est plus être écouté et que toutes les mesures politiques prises dans l’intérêt des Burundais sont détournés. « Le Burundi a ressenti une profonde injustice en accueillant ces mesures de restrictions et l’a fait savoir par le biais d’écrits et les interventions de ses délégués à la francophonie ».
Louis Mushikiwabo, Secrétaire de la Francophonie a indiqué qu’une bonne séance du CPF a eu lieu, ce 8 juillet et que les membres du conseil ont débattu entre autres la levée de sanctions de 2016 contre le Burundi en respect des procédures. En juillet 2015, la Francophonie avait pris la décision de mettre le Burundi sous observation pour violation des droits de l’Homme et de la démocratie.