Pour ce forum, la situation politique et sécuritaire du pays nécessite, non seulement que la mission du BNUB soit prorogée, mais qu’il ait encore plus d’observateurs.
Après plus d’une décennie de présence onusienne au Burundi pour aider le pays à se reconstruire après une longue guerre civile, le FORSC considère qu’il n’est pas pour autant encore temps que le BNUB plie bagage. Dans une déclaration faite ce dimanche 26 janvier dernier, le Forum pour le Renforcement de la Société Civile se dit inquiet des mésententes entre le gouvernement du Burundi et les Nations Unies sur la présence du Bureau des Nations Unies, BNUB, au Burundi. Le pouvoir de Bujumbura demande que la mission du Bureau soit modifiée, son personnel diminué et son mandat ramené à 6 mois.
Le gouvernement juge que la présence d’un bureau des Nations unies, BNUB, au Burundi n’est plus nécessaire. Il a envoyé deux notes verbales au Conseil de Sécurité des Nations Unies demandant sa fermeture dès la fin 2013. C’est ainsi qu’une délégation de l’ONU est venue au Burundi, le 4 novembre 2013, pour quelques jours, afin de discuter de l’éventuelle fermeture du BNUB. Le Conseil de sécurité doit annoncer sa décision sur le sort du Bnub avant le 15 février 2014, fin de l’actuel mandat du Bureau
Dans une conférence de presse tenue le 12 novembre 2103, le ministre des Relations extérieures a expliqué les raisons de cette démarche du gouvernement. Selon Laurent Kavakure, il est incontestable que le Burundi a fait des avancées indéniables à travers le programme de consolidation de la paix. En effet, souligne-t-il, la paix et la sécurité règnent sur tout le territoire national et le Gouvernement considère que le moment est venu maintenant de s’attaquer au développement du pays.
Pour le gouvernement, la présence du BNUB n’est plus nécessaire…
« C’est la raison pour laquelle le gouvernement du Burundi a demandé au Secrétariat General de l’ONU de transformer le Bureau des Nations Unies au Burundi, BNUB, en équipe pays, pour s’attaquer au développement du pays » a indiqué le ministre Kavakure.
Laurent Kavakure reconnaît que des défis restent à relever. Compte tenu de la situation politique, notamment les échéances électorales de 2015, il précise que le Burundi souhaite que le bureau d’appui à la consolidation de la paix (Peace Building Funds) continue à l’appuyer dans certains domaines, en travaillant avec l’équipe pays. Car, pour lui, le départ du BNUB ne signifie pas celui des NU qui restent présentes au travers d’autres structures comme le PNUD.
Mais, pour le FORSC, au vu de la situation qui prévaut aujourd’hui, il reste beaucoup à faire. Il revient sur les cas d’exécutions extrajudiciaires qui ont également été reconnus par le BNUB mais qui jour. Ce forum rappelle également que le BNUB avait pour mission d’aider le Burundi dans la mise en place des mécanismes de justice transitionnelle, la CVR et un tribunal spécial, considéré comme un tabou pour le pouvoir, constate le FORSC.
Situation alarmante pour le FORSC
Certains faits qui ont caractérisé l’année 2013 poussent également le forum à demander la prorogation de la mission du BNUB parce qu’ « ils exigent une lucidité sans faille pour prévenir un conflit sanglant prenant des formes variées, ethniques, politiques, partisanes ou autres. » Il relève l’adoption de lois considérées comme liberticides, « aux allures dictatoriales et contraires à la constitution et aux engagements internationaux que le gouvernement a adoptés, en coalition avec le parlement à majorité Cndd-Fdd. »
Le FORSC s’inquiète également des agissements violents des jeunes Imbonerakure, affiliés au parti au pouvoir, qui visent les opposants politiques, certains membres des corps de défense et de sécurité, les journalistes et autres défenseurs de droits humains.
Le FORSC fait remarquer que situation prévaut dans une période préélectorale très sensible, et demande aux Nations Unies de proroger pour au moins une année la mission du BNUB, et de constater que la situation est grave et sérieuse pour que la communauté internationale ne se dérobe pas. Le forum demande aussi au « Conseil de Sécurité des Nations Unies d’inciter le gouvernement du Burundi à protéger les citoyens de toute tendance et idéologie contre les crimes graves, au cas contraire, la communauté internationale sera obligée d’engager sa responsabilité de protéger. »
Aba DD bashaka ko BNUB igenda baduce imitwe atacamira,murahumba basha ntaho ija.Muzowunywa naho urura
De mon point de vue, il doit exister des indicateurs qui justifietaient la fin de la présence du BNUB au Burundi et je présume qu’ils ont été analysé en profondeur pour prendre de telles décisions. Par ailleurs, la présence de ce « machin » (pour reprendre les termes de ce politicien français s’agissant de l’OTAN), c’est un handicap pour le Burundi car d’une part, le pays est toujours en phase de consolidation de a paix et donc pas de projet réel pour le développement économique. On ne peut pas dire qu’actuellement, le Burundi n’a pas consolidé la paix; la gueguerre pour le positionnement politique durera autant que durera l’humanité.
Pour le FORSC, je trouver très limite leur prise de position en comparant les Imbonerakuru aux Interahamwe. Je ne connais pas un parti politique au Burundi qui n’a pas de milice, si les mouvements de jeunesse affiliés aux partis politiques doivent être traités ainsi. Le CNDD-FDD devait exiger aux RORSC de retirer publiquement leurs propos, faute de qoui, une action en justice et/ou auprès d’autres organes chargés de reguler les débats public s’impose. Je ne suis pas un DD mais de telles prises de position me gêne et sont de nature à pousser aux réactions extrêmes…
Attention: je n’appelle pas au lynchage du FORSC.
Mbega Jean Pierre,
Je me demande que tu n’es pas au Burundi toi, ou bien tu n’as pas encore été victime des Imbonerakure!!!! Aujourd’hui ni l’Administration ni les forces de l’ordre ne dit rien devant ces jeunes qui sont contrôlés du haut sommet! Ils devenus une arme pour terroriser la population soit disant au profit des élections de 2015! quelle erreur de DDs!!!!
Vous croyez que la communauté internationale ne voit pas cela!!!
Peut-être que je ne sais pas trop si le BNUB fonctionne avec le budget de l´Etat burundais.
Pourquoi le ministre des affaires étrangères a demandé que la mission du Bureau soit modifiée, son personnel diminué et son mandat ramené à 6 mois.
Sous les autres cieux soucieux de l´apport important de l´expertise internationale, les pays demandent chaque fois la prolongation. A part qu´il y´a apport de l´expertise nécessaire au pays, il y´a aussi apport de devises que le Burundi a tant besoin. Le BNUB donne de l´emploi aux burundais, il s´approvisionne en grande partie pour leurs besoins journaliers aux marchés burundais, les experts louent les maisons, payent l´électricité, etc.
En quoi le BNUB gène la population burundaise? Il serait difficile d´expliquer pourquoi l´État burundais signe la coopération militaire avec des pays come la France, la Hollande, la Belgique et les USA. Ce ne sont pas des experts tireurs que le Burundi manque.
Monsieur Madirisha , on n’est quand meme pas en 2103!!! Raba aho wanditse munsi ya Kavakure!!!
C’est toi qui n’as pas compris ou mal lu, c’est réel ce qu’il a écrit!
Monsieur Vital, tu es vraiment pire que ton prédécesseur. Wewe yaragerageza