La ministre de l’Education a suspendu, le 6 septembre dernier, les filières de douane et fiscalité dans les institutions d’enseignement publiques et privées, sauf à l’ISGE. Pourtant ces formations suscitent encore l’engouement des étudiants.
Les institutions dispensant des formations en « douane » et/ou « fiscalité » ne pourront plus enrôler de nouveaux étudiants. Elles sont tenues d’accompagner les étudiants des promotions en cours de formation jusqu’à la fin de leur cursus. Cependant, l’Institut supérieur de gestion des entreprises (ISGE) n’est pas visé par cette mesure.
Edouard Juma, porte-parole du ministère de l’Education, avance que « la mesure vise à réguler ce genre de formation ». La formation dans ces filières revêt un caractère professionnalisant. Ainsi, explique-t-il, le gouvernement burundais vise une formation en adéquation avec les besoins du pays.
Interrogé sur le cas de l’SGE, M. Juma signale qu’il est sous contrôle du ministère des Finances. Et de préciser que la formation dans cet institut est déjà régulée. « Il recrute chaque fois que de besoin. »
Ces filières sont toujours sollicitées
« C’est dans les prérogatives du ministère de juger de l’opportunité d’ouverture ou de fermeture d’une filière de formation », reconnaît Evariste Ngayimpenda, recteur de l’Université du lac Tanganyika. Il déplore que cette mesure intervienne au moment où il y a une forte demande des étudiants dans ces filières. « Ils seront obligés de s’inscrire dans d’autres filières.» Par ailleurs, M. Ngayimpenda s’interroge sur le cas de l’ISGE : « Pourquoi on réserve l’exclusivité d’une formation à une seule institution. »
Du côté de certains lauréats des humanités, c’est l’indignation. « Mes espoirs viennent de s’estomper », se lamente G.N. qui comptait s’inscrire en fiscalité. Mais il se veut optimiste : « Même si le marché du travail au Burundi serait saturé, je peut utiliser mon diplôme ailleurs.»
Gusa n’ukuraba none hariho ahantu hari besoins z’igihugu zanditse kandi ziri validés ? À suivre. Kuko umuntu avuze ati ivyo ntibihuye n’ivy’igihugu gikeneye, nibaza ko aba afise référence. Kandi ntitwibagire ko aho universités privés ziziriye qualité yarahindutse en tendant vers le bas. None rero ntawovyirengagiza mu gusigura ifatwa ry’iyo ngingo. Uwuvuga ati nonabikoresheje no mu makungu ni agende avyige mu makungu kuko arafise ingene ashikayo.
Nibaza ko iyo ari iyitanguye. N’izindi ziracaza.
« Même si le marché du travail au Burundi serait saturé, je peut (peux) utiliser mon diplôme ailleurs ».
La phrase ci-dessus résume bien inopportunité de la mesure.
Mme Janvière Ndirahisha ndamushigikiye cane ku ngingo amaze iminsi afata, ariko iyi iraducanishijemwo kabisa, ntiduhuje na gato, du tout alors.
Ikindi:
« Le gouvernement burundais vise une formation en adéquation avec les besoins du pays » No,, no, no, no, no et NOOOOOOOOOON
Ibi ni ibihendwabana ngo Nyogokuru ni umugore: En effet, que compte faire le gouvernement avec ces lauréats illettrés qui termine l’ECOFO? Que compte faire le Gouvernement avec ces millions de littéraires et scientifiques (qui n’en sont d’ailleurs pas uns) qu’il met sur le marché du travail, juste après le secondaire?
Nibareke abantu bipfire nabi, kugira duhangane na ba Muja-sindu tubona ibintu kumwe.
Pajos wabitoye harya ntihabuze magouille yababagabo
None fi libres zitandatu akazi ni izihe actuellement au Burundi? ?Il faudrait plutôt fermer toutes les facultés des universités du Burundi
De toutes les façons, à l’issue de diverses formations, il y a plus de chômeurs que de gens qui intègrent le marché du travail. Mais nous n’irons pas manifester pour cela. S’il faut tenir compte de l’adéquation formation – besoin du pays et bien évidemment opportunités d’emplois, beaucoup d’autres filières subiront le même sort que la douane et fiscalité. C’est une situation prévisible, quand il n’y a pas d’innovations dans un pays.
ubwo ISGE si propriété privées de DD ?? Muraraba neza!
Pajos ko umenga ISGE yatanguye dans les années 1980 aba DD batarabaho?