« Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut entendre » (Adage populaire)
La question du 3ème mandat du président Nkurunziza, ou le deuxième, c’est selon, est sur toutes les lèvres. Cette question est devenue une fixation.
Certaines voix et pas des moindres se sont déjà exprimées. Les Etats-Unis espèrent que « les élections présidentielles honoreront l’Accord d’Arusha, y compris ses dispositions sans équivoques concernant les limites des mandats de l’exécutif » (…) Le texte de l’Accord d’Arusha est sans équivoque, indiquant que « nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels. » Limpide.
L’Union européenne, après les circonlocutions diplomatiques d’usage, explique qu’un « troisième mandat du président actuel peut créer un certain nombre de tensions et présenter un certain nombre de risques. » Entre les lignes, on comprend bien que l’UE est consciente des dérapages possibles et s’en remet elle aussi aux accords qui ont mis fin à la guerre fratricide : « Les apports et l’esprit de l’Accord d’Arusha sont très importants pour la réconciliation et la paix dans ce pays (…) ».
Réputée réservée, « trop diplomate », l’Eglise catholique du Burundi a même été accusée d’être « l’Eglise du silence » lors des différentes tragédies vécues par le Burundi. Mais cette fois, la langue de bois a été laissée à la sacristie. Le vendredi 6 mars, s’appuyant sur la Constitution en vigueur, Mgr Evariste Ngoyagoye, archevêque de Bujumbura, vice-président de la Conférence des évêques catholiques du Burundi, a rappelé nettement qu’à Arusha, les Burundais « ont convenu sans aucune ambiguïté que toute personne élue pour diriger le Burundi ne peut aller au-delà de deux mandats de cinq ans chacun (…) ». La messe est dite.
Les pasteurs demandent même à leurs ouailles une « neuvaine », c’est à dire des prières de neuf jours pour le changement politique. L’intéressé appréciera…
Bref, des pressions diplomatiques, des oppositions ouvertes et même des neuvaines… Au moment où nous écrivons ces lignes, il semble que le président Nkurunziza tienne toujours mordicus à « son » mandat. Impassible dans ce tumulte, « Peter » continue à faire ses descentes dans le pays, comme s’il ignorait qu’une majorité des Burundais des collines sont clairement opposés à une troisième candidature* . Comme si rien ne comptait d’autre pour lui que de rempiler à la tête de l’Etat. A n’importe quel prix. Et c’est justement là le problème, car le coût de ce qui apparaît comme un « forcing » désespéré pourrait être lourd de conséquences pour le pays mais aussi pour lui…
*Lire les derniers sondages de Gradis
Si reellement une majorité des Burundais des collines sont clairement opposés à une troisième candidature comme nous le dit Antoine, pourquoi recourir au forcing ou aux manifestations qui risquent de couter les vie humaines alors que la population pourrait trancher en sanctionnant ce président qui n’est plus « crédible »?
Le problème n, est plus Peter , c’ est plutôt toute cette structure que son pouvoir a mis en place pour truquer les élections. Ici on peut citer cette fameuse CENI, ces imbonerakures et mercénaires qui vont térroriser voire tuer les gens pour reconduire ce parti qui a lementablement échouer dans tous les domaines.
En premier temps, le Burundi a urgemment besoin d’un Gouvernement intérimaire pour lever toute équivoque sur le 3è mandat de Nkurunziza qui est illégitime aux yeux des hommes et femmes de grande droiture. En deuxième temps, il faut que ce gouvernement de transition prépare en toute sagesse des élections libres, transparentes et paisibles basées sur une Constitution ne présentant plus de confusions, donc intelligible pour tous. Il faudrait aussi qu’il réexamine si le Président de la République du Burundi ne devrait se limiter qu’à UN et UN SEUL MANDAT non-RENOUVELABLE de 6 ans, mais par ailleurs révocable par l’Armée nationale appuyé par le Peuple, en cas de dérive nationale. Ma suggestion est basée sur le passé moins glorieux de nos dirigeants, et éventuellement présent, qui ont gouverné la destinée du Peuple burundais dans des bains de sangs parce qu’ils voyaient leurs espoirs/chances de diriger le Pays s’amincir suite à de fortes émergences d’idéaux ou de mouvements politiques alternatifs légitimes dans leur décor. Alors que les prochains présidents du Burundi acceptent de se soumettre à de simples exercices de gouvernance démocratique pour prouver au Peuple ce dont ils seraient capables de livrer advenant un long terme.
À vrai dire, le pouvoir Cndd-Fdd et Nkurunziza, premier Président survivant élu démocratiquement, comme il aime bien le dire mais devra le prouver jusqu’à nouvel ordre, sont en train de nous démontrer que finalement, Igihugu kitagomba kwitirigwa umututsi canke umuhutu kugira gitwarwe runtu, mais que ça prend des dirigeants forts, en mesure de comprendre que ça prend plus que deux bras et deux mains pour mieux servir son Peuple et son Pays ainsi que sa propre famille. Ataruko baguma biyumvira ngo mbega bazosubira gukura hehe akayabo k’amahera kugira babandanye kumeregwa neza no guhabwa ivyubahiro bibakwiye???… Mukuru w’Igihugu, Mushikiranganji, Mukenguzamateka canke Mushingamateka nawe ukorera kuri décret présidentiel, novuga ati, mbere yo kwiyambika uwo mutamana w’ico kibanza, banza kwanza ushake ico uwukenyererako hanyuma useruke ushajije bishemeye, kuko nugenda utikwije muri ivyo bikogwa ujejwe, vyose bizoheza bigutekurukane usange wambaye ubusa ndani, hanyuma utangure kwirukanka inyuma y’igiturire, unyuruze umutungo wa Leta, wice, uhohotere abanyagihugu kugira ubandanye ubona ico ukenyerera kuri wa mutamana wawe waronkejwe n’abanyagihugu upfukamye mu nda, lol… Rero, mwebwe mwese mushonje gutwara Uburundi bwacu, nimuce bugufiya kandi mwame mwibuka ko Igihugu cacu gifise ses fils et ses filles bishoboye, ndavuga mu moko yooose (mwongeyeko nayo twasumye hanze y’Igihugu),kandi bize bashoboye no gutwara Uburundi ata nkomanzi nimwe, twirinde rero gukoresha igipfunsi, ubwicanyi n’ubundi bugizi bwa nabi hashitse ko dushikiriza intwaro tutagabiwe canke tutatiwe. Ikivi rero ni kimwe kuri uyo wese yipfuza amahoro mu Burundi no gutunganirizwa ku neza yiwe. Murakoze!…
La transition encore? On sais c’est l’objectif, pour que chaque President du parti qu’il ait 0,0001% ou de 65% soient traite au même pieds d’égalité. On en a assez.
Un score issu des vols massifs et facilité par cette fameuse ceni.
Soyons clairvoyants, après tant de pressions tant nationales et internationales, pourquoi le président et sa bande persistent-ils à foncier vers le mur sachant très bien qu’ils risquent TOUT?
Personnellement je pense que de gens intègres devraient démarrer des initiatives en vue de négocier une sortie raisonnable pour ces gens qui à cause des crimes commis ont peur et se disent qu’on ne choisit jamais d’entrer en enfer, on y est forcé!
Si c’est le prix à payer pour retrouver notre patrie digne, avec tant de peines je dis: faisons cela, cherchons une issue pour eux!
Mais ne nous laissons pas emporter vers une guerre que l’on voit désormais si proche!!
Bonjour Antoine Kaburahe,
Ce n’est pas que notre Guide Bien-Aimé soit sourd. Seulement, comme l’on dit, la possession du pouvoir corrompt la raison alors que nulle raison ne peut justifier un mensonge. Le Guide Bien-Éclairé le sait, les thuriféraires le savent, mais comme le pouvoir enivre, leur raison se perd dans un raisonnement irresponsable, voire destructeur. Excusez le jeu de mots !
Je salue en passant Pioneer. Quelle prouesse mathématique! Malheureusement, la politique n’est pas une science exacte. Il pourrait se trouver d’autres variables qui restent encore à identifier et qu’il faudra rentrer (ou du moins tester) dans le modèle. Il reste à savoir si les résultats seront valides tellement les biais sont nombreux.
Laissez-moi dire un mot à l’opposition. Le débat sur le 3ème mandat est une distraction qui va vous coûter cher, à vous mais aussi au peuple burundais. Vous risquez de passer à l’Histoire pour des incapables. Votre comportement est d’une irresponsabilité inouïe. À moins de trois mois des élections, votre débandade est digne d’une cour d’école. Le plus étonnant est que cela arrive au moment où le Guide Bien-Éclairé et son parti sont à terre, minés de l’intérieur. Le pouvoir chancelle (les signes sont multiples) et vous faites comme si de rien n’était. Pourtant, pendant les deux mois écoulés la société civile a tenu en haleine ce pouvoir corrompu, incompétent et passablement criminalisé et vous, au lieu de vous organiser, vous en profitez pour vous entredéchirer. Les burundais avons des comptes à vous demander.
Ressaisissez-vous. Et gardez vos pieds sur terre : ni Rwasa, ni Sinduhije, ni Léonce, ni, ni…, personne n’est un sauveur parmi vous. Sauf qu’une population qui aspire à la paix, au développement et à la Justice veut que vous mettiez vos égos de côté pour véritablement gushayura Uburundi.
Il n’est jamais tard de bien faire. Je vous propose de vous coaliser en une sorte de Rassemblement Démocratique pour le changement « RADC-Ikibiri co gushayura Uburundi ». Un RADC sur papier seulement puisque Nduwimana Édouard ne pourra jamais vous agréer. Sauf qu’ainsi coalisés, vous aurez une plate-forme commune, vous ferez une liste commune et vous partagerez les provinces et les régions.
Ainsi mesdames, messieurs de l’opposition, le peuple vous en sera reconnaissant.
Cordialement
JP-K
je suis totalement d’accord, ntako naba DD badatomoye la facon dont agit l’opposition est aussi bete et nulle, ils n’ arrivent pas a se positionner en tant que alternative au pouvoir CNDD , au contraire ils s’ eparpillent ici et la … c’ est pathetique.
Merci a Kaburahe et Pioneer.
Chapeau pour vos analyses!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais je me pose toujours et toujours la même question suivante: Qu a fait l Afrique pour mériter une malédiction pareille!!!!!
Des potentats corrompus qui tripatouillent la constitution pour se maintenir au pouvoir a vie:
Mugabe, Kaguta museveni, Paul Biya, Kaddafi, Mobutu sese seko, Jean Bedel Bokassa, Sassou Nguesso etc…
Notre pasteur bien aimé (qui a placé le Burundi parmi les pays les corrompus au monde ) veut aussi avoir le 3eme mandat, le 4eme, le 5eme mandat.
Mushingantahe Kaburahe, bandanya usemerera
Un proverbe baoule dit ceci: Quand un singe monte au sommet d un arbre, il montre son derriere
Ngo Afrika ni abahungu ba gahini! Suivez mon regard.
J’invite ceux qui approuvent ce forcing ridicule à se rappeler qu’il ya une année on avait tout fait pour modifier la constitution et que la valeur de la voix de Niyoyankana avait battu tous les records depuis l’existence de l’Assemblée Nationale dans ce pays.
Pourquoi avait-on voulu la modifier si elle permet ce mandat de trop???
Le bloc contre se renforce du jour au lendemain et les rares personnes pour ce mandat devraient en être conscient.
Merci AK,
Pour prolonger ta reflexion, deux faits d’actualité riches d’enseignement (je mets de coté la forte delegation du CS de l’ONU qui a littéralement assiegé la Presidence. Observez cette photo de Telerenaissance prise lors de la reunion avec notre President!).
1. Nyabenda (president du CNDD-FDD) declare publiquement que Nkurunziza est leur candidat, sinon, dit-il, les DDs n’iront pas voter. C’est quand même osé, de sa part! La replique d’Onesime ne se fera pas attendre, confirmant une guerre des tranchées en cours.
2. Pendant ce temps, Radjabu se declare President du CNDD-FDD, legitimement puisque le litige qui l’oppose a ses tombeurs est toujours pendant en justice.
3. Donc, au dela de la polemique autour de la candidature de Nkurunziza, une distraction inutile puisque les dés sont jetés, le vrai debat se vit plutot a l’interne du CNDD-FDD. Trois camps s’opposent ouvertement (dont deux à l’interne):
(a) le camp Nkurunziza qui, contraint de renoncer a sa candidature, voudra imposer un homme de confiance et une liste de députés gagnés a sa cause, pour proteger son cercle, apres les elections.
(b) le camp pour l’alternance. Des signaux indiquent que l’axe Gitega se positionne explicitement. Ainsi, quand Onesime parle d’un candidat CNDD-FDD aimé à la fois par son parti et l’opposition; on sait de qui il s’agit. Et c’est à peine s’il n’a pas mentionné le soutien d’un frondeur religieux de premiere heure et pas des moindres.
(c) le camp Radjabu, ouvertement en guerre contre la direction actuelle du CNDD-FDD et son pouvoir.
De mon point de vue: c’est ce dernier camp qui dictera le cours des evenements.
Ainsi, quatre scenarios se dessinent:
1º Une alliance entre le camp (a) et le camp (b) aura sans effet, sur les frondeurs pro Radjabu (voir point 4º ci-dessous).
2º Une alliance entre les camp (a) et (c) est quasi-impossible; a moins que le camp (a) ne se debarrasse de ceux que Radjabu considere comme ses vrais ennemis. Tache impossible car le camp (a) est noyauté par les anti-Radjabu.
3º Une alliance entre les camps (b) et (c) est possible, a condition que le camp (c) dicte les termes de reference: par exemple, un droit de regard sur les listes electorales aux legislatives et communales. Or le camp (b) ne pourra faire passer sa candidature aupres du camp (a) –anti-Radjabu– que s’il accepte de laisser ce dernier (le camp (a)) controler les listes electorales. Or un tel controle sera inacceptable pour le camp (c). Donc, le scenario 3º est improbable. Ceci nous amene au dernier scenario, le plus realiste:
4º Le camp (c) virera son electorat DD vers l’UPD, le parti que Radjabu avait fondé en 2003-2004 comme plan B au cas où le regime de transition de l’epoque refusait l’agreement du CNDD-FDD encore au maquis. Dans ce cas de figure, si l’UPD reste dans l’ADC-Ikibiri, ce dernier devra accepter d’etre chapotée par le camp Radjabu battant pavillon UPD. Ils ne se feront pas prier.
5º Un dernier scenario egalement possible et résultant d’une plausible intransigeance du regime en place, notamment sur la question de la CENI: un gouvernement de transition. Le camp Radjabu preferait cette option pour une raison juridique. Cela permettrait au regime de transition de modifier la loi electorale actuelle qui interdit au condamné Radjabu de se presenter aux elections presidentielles de 2015-2025.
@ Pionner
Merci d’ alimenter davantage la reflexion sur l’ avenir de notre patrie. Avant que vous commenciez à envisager des scénarios, il faudra d’ abord trouver la solution à cette problématique qu’ est cette fameuse CENI.
Il y a en plus d’ un qui ont , à plusieurs reprises , soulevé ce problème de faux fichier electoral, mais rien n’ a été fait pour corriger cela jusqu’ à présent.
Cela étant un fait, j’ ai sur mon esprit une question qui ne cesse de me chagriner. Étant donné des divisions internes du parti au pouvoir, pourquoi ces gens se réclemant de l’ opposition n’ arrivent pas à dépasser leur égoïsme pour former un front commun et unique contre le parti au pouvoir? Sans la formation d’ une et une seule coalition , les suffrages seront dispersés et l, aigle malgré sa plume cassée, risque de nous dérober les poussins.
si quelqu’un me rassure qu’au rwanda Paul Kagamé va respecté la constitution et quitté en douceur après son mandat là je serrai tenté de dire a Nkurunziza de le faire? Ces hyocrites qui pensent leur temps a donné des lecons a Nkurunziza alors qu’ils savent qu’au rwanda ça sera pareil, je ne les comprend pas. Sincerement loin d’etre raciste , je vais choisir Nkurunziza, parce qu’il est hutu comme moi et qu’un hutu doit dirrigé, c’est ça la triste verité, la majorité des burundais feront comme moi
T’en fait pas le prochain président sera hutu et il n’est pas le seul hutu burundais à ce que je sache.
Un autre qui doit aussi fumer du fort!!!
Kagame et les rwandais bafise ibibazo vyabo! Iyo ni faiblesse ABAHUTU b’abarundi bafise ikwiye kubavamwo. Umuhutu n’umuntu nk’abandi, hanyuma ayo ma « si Kagame… »nta sens nimwe afise. Amasezerano ni entre ABARUNDI et pas si Kagame…. kubera Nkurunziza ari umuhutu… etc…. Niwe Muhutu wenyene akwiye gutwara Uburundi? Na Yezu yaraje, baramubamba, arapfa, ISI yagumyeho.
La peur est toujours du coté de l’opposition, le président va se reprensté et il va gagné j’en suis sure. Par contre je ne pense pas que les burundais veulent retournés derrières, sutout les hutus, qui forment la majorité de la population et le vote sera sans equivoque, ont va prendre Nkurunziza, soyez en sure, ceux qui mettent la pression en passant par l’onu, l’ue et autres, c’est eux qui sont inquiet, le president lui il sait qu’il est au pouvoir, avec les moyens de l’etat il joui d’une campagne faorable, avec la nouvelle province de rumonge et la cntb, c’est pls de burundais hutus en plus, avec la violence des tutsis, c’est ça qui nous force a le prendre encore jusqu’en 2050
Oh lala! D’ après toi, ces Hutus dont parles sont où présentement sur la ligne du passé? Il faut ouvrir grandement tes yeux , regarder autour de toi, projeter ton regard dans tous ces coins, villages reculés, tu te rendras compte à quel point ce pouvoir les a littérallement ligotés dans les malheurs du passé. Ne me dis pas que veux des exemples, ça saute aux yeux!
Cuex que je connaissent leur situation s’ameliorent, moi je sais que ce qui ennervent l’opposition, c’est parce qu’ils n’ont pas leur part du gateau dans le partage des postes!! je ne suis pas dupe ou naif de croire qu’un opposant vas ameliorer les choses; ça seras juste le changement des tetes qui mangent. Avant 2005 le Burundi n’etait pas mieux, aujourd’hui ont a la paix et ont essaye de se reconstruire, pas question de retourné derriere
Irakoze,
Tu vois toujours Nkurunziza comme prochain candidat???Et ben, au moins maintenant c’est claire, même la majorité des membres du CNDD FDD ne partagent pas ton souhait
Je suis sure que tu vis à l’étranger pour être aussi en arrière dans ta vision des choses.
Usumbwa n’uwitize kwiyumvira et pour moi t’es soit parmi la génération y’amacakubiri décrit par le President, soit tu fais parti de la minorité des burundais qui profitent des assassinats et pillages des biens de l’Etat et qui ne veuelent pas lacher tout cela en inventant des scénarions aussi rocambolesques que ridicules pour mobiliser particulièrement les hutus que pourtant vous avez massacrer par les armes et la faim depuis votre arriver au pouvoir.
Je te conseillerais par contre de t’organiser autrement pour les prochaines années et à défaut de te faire soigner garde cette extrémisme ridicule pour toi-même.
Pitoyable!!!
Mr. Kaburahe, et je vous prie de ne pas censurer mes propos. Il ya lieu de nous demander,comme beaucoup de mes compatriotes le disent, où était la conférence des évêques en 1993 après l´assassinat de S.E le président NDADAYE? Quelle est la déclaration qu´ils sont rédigée? Où étaient – ils en 1972 lorsque plus de 800 000 burundais, en majorité hutus, ont été massacrés par Micombero? Et qu´on ne nous réponde pas comme Pacifique et C.I.E en arguant qu´à ce moment là, tous les évêques étaient tutsi alors qu´aujourd´hui ils sont majoritairement Hutu! (cfr. Pacifique NININAHAZWE sur son compte facebook)! Cet argument divisionniste ne tient pas, surtout quand on sait que c´est lui qui accusent toute voie discordante à ses propos d´être un ¨divisionniste¨. Comme le gouvernement,nous devons, en tant que Chrétiens, évaluer aussi l´action de nos évêques pendant toutes les crises qu´a connu le pays, et là, le principe de la continuité s´applique aussi à la puissante Eglise Catholique! Pour moi, ils peuvent donner leur opinion, mais ils ne peuvent pas prendre position au noms de nous tous, sans que nous les ayons mandatés. Moi personnellement, je n´ai jamais été convoqué pour élire un évêque!
@Gahutu,
Écoute le problème du Burundi à présent n’est pas ethnique, tu parles de micombero et consorts qui ont massacré les hutu, tu oublies que depuis 2005 la majorités des gens qui ont été massacre par le gouvernement actuel sont des hutus. Les problèmes des Burundais ne sont pas ethnique mais d’un leadership fort, capable à sortir son peuple dans la misère.
@Gahutu
Désolé pour ta question! Admettons que les évêques n’ ont rien produit comme déclaration semblable à celle qui est d’ actualité durant les périodes que tu as mentionnées cependant , cela ne doit , en aucun cas ,cautionner l’ inaction vis-à-vis de cette situation plausible que traverse notre patrie. Par ailleurs, sur bujumbura news, quelqu’ un a assayé de montrer que ces pasteurs n’ ont jamain cessé de pointer du doigt les dérives de ces différents régimes.À mon humble avis, il fallait plustôt apprendre de ces erreurs, échecs du passé pour aligner notre pays sur les rails de la démocratie sociale. Sinon, le monde ne cessera de nous taxer d’ imbeciles puisqu’ après tout , on continue à demeurer dans l’ erreur.
S’il ne se présente pas, les 30% d’indécis (selon toujours Gradis) vont basculer vers le plus fort des candidats, et cela peut-être un CNDD-FDD ou un Ranac ou Ikibiri…à moins que…à moins que…la muette nous impose un candidat ! Simple, Peter tente sa chance et sème la pagaille, il quitte au milieu du chaos, et l’armée prend la relève pour imposer l’ordre, et se donne une année pour organiser les élections…on dirait du déjà vu, justement au Burkina, le modèle du soulevement populaire récupéré par l’armée…tiens, c’est l’Égypte qui a fait ça, non, c’est qui donc ? Ah, où encore, hum, difficile donc ces africains.
Abakera barayamaze ngo » iyija guhwera yaburiwe ni impongo ». Ahubwo nibabise abandi kuko bari bagize amahirwe meeeeeeeeeeshi kugira bahindure ibintu bibi vyakozwe muri kahise kandi arinavyo vyari vyabatwaye mw’ ishamba. Ntanze nk’ akarorero, mu mashure naho abanyeshure baza baraburagizwa mu bihe vy’ intambara, indero y’ imbere y’ umuzo wa dd ku butegetsi ntaho yasa isana niyo muri kino gihe. Iyo abahanuzi badomye urutoke ibitagenda, hariho abaca bitwaza ngo n’ abandi ntaco bamariye igihugu ngo nibabareke birire ca h ?nke bibe. Aha niho nca ngaruka nkibaza ituma imiryango n’Abarundi bahekuwe, bakabura ababo,bagatakaza utwabo mbere bakaba batigeze banagandara canke ngo banagandare. Ikindi naco, karaciye ingani kweri ngo nuko nabandi bishe, bivye, bangaje,… abaje vuba bace bagera mu ikirenge cuwabatanguriye??? None mwumva tuva hehe tukaja he he? Muri kino kinjana, ivyiyumviro nk’ ivyo vyarashaje. Nibareke gusamaza abandi kuko umwansi wacu ni ubukene bwo soko ry’ ingorane zose. Atamigambi y’ igihugu bafise, bareke kwitwara nka ba « bami b’ intambara » mu bice vy’ Uburayi, aho haraheze ibinjana n’ ibinjana. Abo nibo wasanga barigaruriye ibice vyishi, abatwarwa nabo bishwe n’ inzara izura inzara, abandi bagakubitirwa kuba abashumba, imbohe zabo. Kira noneho ntitukiri muri biriya bihe. Abari imbohe, bahavuye bavira hasi rimwe bariyamiriza agasuzuguru n’ akarenganyo. Natwe rero, mu kinjana cunomusi, ntidushobora kwemera kuba abaja b’ abantu batununuza nutwo tudafise nk’ inyondwi.Tukaba tudahagurukiye kazoza kacu, kariko karaduca mu minwe.
Le nombre des fans du forcing diminue au jour le jour. Un signe qu’il ne faudrait pas du tout négliger
Merci Kaburahe.
Un certain Khadafi ne cessait de repeter ceci, jusqu’au dernier jour ou il a ete trouve terrace dans un caniveau: « My people love me ».
t’es sure que khadafi sa population ne l’aime pas ? Vas les demander aujourd’hui tu aura une surprise!
Can he listen? Did he ever show before his abilities to receive counselling? After 10 years on power, none of the previous Burundians presidents were listening, how do you expect him to make a difference? Oh simple, he has been elected! Was he really in 2010? Well, after 10 years on power, Micombero, Bagaza and Buyoya were not listening to nobody. For Buyoya II to pack, he had to yield to threats and pressure from Frodebu members (Dr. Jean Minani, Leonce Ngendakumana etc…). This one is not willing at all.
Cher Antoine,
Forcing!!! L’homme propose Dieu dispose. On dirait qu’il y a déjà une certaine opinion qui se prépare à mettre son costume de fête pour jubiler les soi-disant « risques » d’un éventuel troisième mandat de Pierre Nkurunziza. La violence ne profite à personne. Si le réellement le 3ème mandat était un « must » pour beaucoup de gens et un grand souci pour certains, personnellement j’aurais aimé que l’on se fasse violence. Plutôt que de transformer le Burundi en une deuxième « Somalie », où même ceux-là qui rêvent voir le changement du régime et prendre le pouvoir par tous le moyens ne seront pas certains d’y arriver, disons qu' »UN TIENS VAUT MIEUX QUE DEUX TU L’AURAS ».
Que la paix continue à régner dans notre cher pays!
Innocent
Cher Innocent,
1. J’admire ta sagesse, mais il n’y a pas de morale a precher ici. Le 3eme mandat n’est pas “un grand souci” pour personne, en tout cas pas nous. Et que Nkurunziza “se fasse violence” ou pas , c’est pas notre probleme. Ce president doit dégager en 2015, au nom de la loi. C’est tout. La peur est donc dans son camp, pas chez nous; …la balle aussi.
2. Cela dit, bravo quant même aux DDs d’avoir reussi (au moins temporairement) a nous distraire avec ce faux debat de mandats.
3. Aujourd’hui, le vrai danger est la CENI. L’opposition doit exiger immediatement une commission mixte (pouvoir-opposition) de controle/validation du fichier electoral et de toutes les autres etapes du processus electoral. Cette histoire d,affichage du fichier provisoire releve du mepris.
A l’avant dernière ligne du 3eme paragraphe je pense que vous avez voulu parler des « accords » et non des « apports » d’Arusha.
Merci de votre précision cher Antoine.
Définitions apport
apport , nom masculin
Sens 1
Action d’apporter. Synonyme : prestation Anglais : contribution
Sens 2
Ce qui est apporté, contribution. Synonyme : part Anglais : contribution