Après son faux pas à Bangui (2-0), mercredi 13 novembre, contre la Centrafrique, une victoire contre le Maroc, mardi 19 novembre, relancerait les Intamba dans cette course effrénée pour la qualification.
A tout prix arracher un résultat positif (un nul ou une victoire).C’est la mission qui attend la sélection nationale, mardi 19 novembre, au stade Intwari. Après la claque reçue à Bangui, les ouailles du sélectionneur Olivier Niyungeko alias Mutombola ont à cœur de conserver leurs chances de qualification. « La balle est dans notre camp, à nous d’être plus réalistes et de marquer ces buts à domicile si déterminants lors du décompte final », avance le coach. Agressifs dans la récupération au milieu du terrain, les Intamba se sont procuré plusieurs occasions, ratant de peu le cadre du portier adverse. De petits ajustements, assure Mutombola, que nous allons corriger. « Sans doute qu’ils voudront marquer les premiers. A nous d’être réactifs, les presser d’entrée de jeu pour les empêcher de prendre le jeu à leur compte ».
Pour ce, en plus de densifier le milieu, Mutombola envisage d’associer Bienvenu Kanakimana avec un autre joueur tourné vers l’offenive. Allusion faite à Enock Sabukama.
Contre la Centrafrique, l’association du milieu offensif de Zesco United(Zambie) avec l’attaquant d’Atlanta United(USA) a inversé le court de la rencontre. La circulation du ballon est devenue de plus en plus fluide, les ailiers trouvant plus d’espaces dans les couloirs.
Malgré ce besoin de faire le jeu, plusieurs fans convergent sur un fait : « Il faut que nos joueurs soient défensivement disciplinés et évitent d’inutiles pertes de balles.» Faute de quoi, observe Omar, un fan, ils s’exposeront à de vilaines contre-attaques.
Une discipline défensive
Avec un des effectifs les plus offensifs de ces éliminatoires, le staff technique et le sélectionneur doivent mettre en place un schéma tactique qui permet de contenir les attaquants marocains. « Un 4-4-2 semble idéal, car il priverait ses ailiers des couloirs ». Parmi le onze de départ marocain, Ziyech (attaquant de l’Ajax d’Amsterdam) reste une menace potentielle. Quant G.N., journaliste sportif, demande de garder un œil sur ses coéquipiers. « Nos garcons doivent avoir à l’esprit que c’est un joueur avec une large palette de qualités offensives. Si ce n’est pas lui qui joue, il peut faire jouer les autres ». Un milieu de terrain doublé d’un second rideau est donc nécessaire. « En plus des deux milieux récupérateurs, Mutombola doit excentrer deux autres, un peu sur les côtés ». Ceci permettrait, explique-t-il, de contrer la montée des latéraux, et ainsi de protéger une défense parfois mise à mal lors des contre-attaques.
Pour rappel, seules les deux premières équipes de chaque poule seront qualifiées pour la phase finale de cette CAN.