Mercredi 13 novembre, la sélection nationale débutera la campagne qualificative pour cette fête incontournable du football continental. Sauf surprise, une édition qui se tiendra au Cameroun.
Après l’aventure égyptienne de 2019, c’est la grande question de tout fan: le Burundi sera-t-il en mesure d’arracher sa 2e participation consécutive à une phase finale d’une Coupe d’Afrique des Nations? Seul obstacle de taille, opine Hassan, ancien joueur, le groupe dans lequel il évoluera. Dans la poule E, avec le Maroc, la Mauritanie et la Centrafrique, sur papier, le Burundi est le petit poucet du groupe. « Un mal pour un bien », laisse déjà entendre Kitenge Debo, membre du staff technique. Il explique que ce statut permettra aux joueurs d’attaquer la 1ère rencontre étant hyper motivés.
Opposés aux Fauves de la Centrafrique, mercredi 13 novembre, c’est un vrai test qui attend les poulains de Mutombola. Et pour ce rendez-vous, le seul entraîneur ayant réussi à qualifier le Burundi en Coupe d’Afrique des Nations a fait appel à de nouveaux visages. Après la génération des Mackenzie et Selemani, c’est la preuve d’un rajeunissement de son effectif.
Dans la liste des 19 joueurs convoqués, six attaquants. Pour les observateurs avisés, un détail d’une grande importance. Lors de la CAN 2019, Mutombola avait convoqué huit attaquants. Un choix qui a laissé pantois plus d’un et mis à rude épreuve ses dispositifs lorsqu’est venu le moment de ménager certains joueurs.
Des absences de taille…
Le Burundi jouera ce match sans son capitaine Saido, blessé, et son vice-capitaine Gaël Bigirimana, peu en jambes.
D’après T.K., journaliste, c’est une occasion pour le sélectionneur de tester le trio Amissi-Fiston-Cédric avec Kamsoba en soutien et Lucio ou Duhayindavyi à la récupération. Ainsi, espère-t-il, proposer un jeu tourné vers l’offensive. Toutefois, au vu de l’expérience de la République Centrafricaine, des questionnements. Cet observateur se demande si comme convenu tous les joueurs convoqués seront à Nairobi avant le 9 novembre. Autre inquiétude, le temps de mise au vert. Aussi peu soit-il, T.K. estime que pour que les automatismes entre joueurs fonctionnent, jouer un match amical importe. « Ceci permettrait aussi de voir la complémentarité entre les joueurs ».
Souvent pointé du doigt pour sa réticence à faire des changements sur le banc, Mutombola sera appuyé par Juma Mossi et Kitenge Debo. Ce dernier en tant qu’entraîneur des gardiens. Des anciennes gloires, si l’on en croit certains fans, dont les conseils peuvent peser sur l’issue de la rencontre.
Signalons que le Burundi se mesurera au Maroc, samedi 19 novembre.