Football CAN 2019 : Avec ou sans le Burundi ?

Deuxième  du groupe  C (9 points) avec deux  points d’avance sur son adversaire du jour, à défaut d’une victoire, un match nul peut le propulser dans  toute sa 1^ère phase finale d’une Coupe d’Afrique des Nations. «  Un tas d’arguments, en plus du fait qu’il évoluera à domicile, donnent le Burundi favori sur papier », observe  Hassan, un ancien joueur. Plus que tout, il  insiste sur l’état d’esprit des joueurs. « Il faut qu’ils évitent de se mettre trop de pression et jouent au football comme ils savent si bien le faire ».

Autre donne : l’enjeu de la rencontre. Bon nombre  d’observateurs convergent à dire qu’une ouverture de score précoce permettrait aux Intamba d’entrer dans le match. C’est un scénario envisageable s’ils font le jeu et évitent de défendre, mais aussi et surtout éviter d’évoluer  en 3-5-2. « Un dispositif tactique qui laisse trop d’espaces en défense et  condamne les milieux de terrain  à constamment descendre pour aider dans les couvertures».

Une discipline défensive

Alors que le  voile sur la venue du goleador gabonais Pierre Emerick Aubameyang (PEA) est levé, Mutombola, le sélectionneur national, doit  mettre en place un schéma tactique qui permet de contenir ses appels de balle. «  Un 4-4-2  semble idéal, car il l’empêcherait d’évoluer en électron libre sur les côtés », soutiennent-ils. Cependant, quoi que PEA reste une menace potentielle, ils demandent la vigilance et la solidarité défensive. « C’est un joueur avec une large palette de qualités offensives. Si ce n’est pas lui qui joue, il peut faire jouer les autres ». Pour ce, un milieu de terrain doublé d’un second rideau est nécessaire. « En plus des deux milieux récupérateurs, Mutombola doit excentrer deux autres, un peu sur les côtés ». Ceci permettrait expliquent-ils, de contrer la montée des latéraux, et ainsi de protéger une défense parfois mis à mal  lors des contre-attaques.

Pour rappel, pour la 1^ère la fois, cette CAN se jouera avec 24 équipes.