Dans la soirée du lundi 10 juin, le sélectionneur national a dévoilé la liste des joueurs retenus pour le rendez-vous égyptien. « Au regard de la part belle faite aux attaquants au détriment des défenseurs, un choix ambiguë », disent nombre d’observateurs.
En annonçant la liste des joueurs retenus pour jouer la CAN 2019 à une journée de la clôture d’enregistrement par la Confédération Africaine de Football (CAF), révèlent certaines sources, le sélectionneur a voulu couper court à toute spéculation.
Au total, trois gardiens, six défenseurs, six milieux de terrain et 8 attaquants. « Des choix, certes tactiques, mais loin d’apporter une réponse aux failles défensives dont les Intamba sont coutumiers », indique Hassan, un ancien joueur. En optant d’extraire du groupe Joel Bembo, il trouve que Mutombola aurait mieux fait de garder Rashid Léon « Au moins lui, il peut jouer latéral gauche ou droite ».
Autre grief : les attaquants en surnombre. «Si ce n’est pas une récompense en guise des loyaux services rendus au pays, une aberration. Parce qu’un même poste ne peut pas être occupé par plus de cinq joueurs », explique Patrice, un fan.
Achille, fan de Vital’o, estime qu’au-delà de la CAN, le sélectionneur aurait dû se projeter vers le futur. « Dans l’intérêt des prochaines échéances, ajouter un peu du sang frais. Car, dans l’effectif, la plupart ont déjà dépassé la trentaine».
Le bénéfice du doute
Malgré les avis tranchés des uns et des autres, le match nul contre l’Algérie (1-1), mardi 11 juin, n’a, semble-t-il, mis du baume au cœur aux détracteurs de Mutombola. « Une preuve que si nous le laissons travailler, il peut avoir de bons résultats », indique Sota, journaliste sportif.
Positionné en défenseur latéral, Gaël Duhayindavyi , par ses couvertures a contredit toutes les doutes sur ses capacités défensives, annihilant les percées en couloir des ailiers algériens.
Friand du 4-4-3, durant le prochain match amical contre la Tunisie, lundi 17 juin, plusieurs analystes convergent à dire qu’il doit essayer d’autres systèmes tactiques. «De la sorte, il pourrait s’enquérir de la compatibilité entre différents joueurs sortis du banc ».
Un clin d’œil qui vient après des entrées remarquées de Njali et Enock en la demi-heure de jeu lors de la précédente rencontre. Ces deux joueurs ont impacté sur le jeu, le rendant fluide.
Pour nombre de footeux, une lecture de jeu que Mutombola et son staff doivent toujours avoir à l’esprit dans l’optique de multiplier leurs armes offensives.
Pour rappel, le Burundi entre en lice le 22 juin contre le Nigeria.