<doc516|right>Au Burundi, comme dans beaucoup d’autres pays africains, on observe l’émergence de multiples églises « indépendantes », ou nouveaux mouvements religieux, pour ne pas parler de « sectes ».
Certains adeptes espèrent puiser dans la foi le courage d’affronter l’adversité, la précarité ou l’angoisse existentielle.
D’autres croient trouver dans les nouvelles églises une foi ardente qu’ils estiment perdue dans les églises traditionnelles. « Renaître » de nouveau.
Par quelles motivations, révélations … ou parfois sens des affaires, les fondateurs de ces mouvements sont-ils inspirés? A quelles angoisses de leurs fidèles répondent-ils ?
[Dans ce numéro, à travers des reportages, témoignages et analyses->http://iwacu-burundi.org/IMG/arton4761.jpg] nous tentons de comprendre la poussée de ces mouvements religieux et leurs conséquences sur notre société.
Bien entendu, tout le monde est libre de suivre la religion de son choix. Mais la question se pose quand la religion est instrumentalisée, lorsqu’elle envahit la sphère publique. Du point de vue de la Constitution, le Burundi est un Etat laïc. Cette sagesse d’un grand prophète reste toujours d’actualité :« Rendre à César ce qui est à César. »