Arrestations, disparitions forcées, incendie de maisons et pillages des biens des militants du parti FNL d’Agathon Rwasa. Ces crimes imputés aux Imbonerakure, parues dans une déclaration du parti FNL, ce 2 septembre, remontent à août dernier. La déclaration fait état de plus de 30 interpellations et d’au moins trois disparitions dans les provinces de Bujumbura-Rural, Muramvya, Ngozi, Muyinga, et Cankuzo.
Selon cette déclaration, ces différents cas rentrent dans le cadre du plan « Safisha » du parti Cndd-Fdd consistant à tuer les militants du FNL pro Rwasa depuis la période post-électorale de 2010. Beaucoup des interpellés « étaient retrouvés morts, décapités puis jetés dans différentes rivières du pays. »
La déclaration invite la communauté internationale à « vite venir à la rescousse d’un peuple qui succombe sous la dictature du Cndd-Fdd » et demande à l’ONU d’appliquer la résolution 2303 en envoyant les 228 policiers pour « dissuader les fauteurs de troubles et rassurer les masses paysannes sous la menace permanente des Imbonerakure. »
On appelle ça diplomatie pour ne pas dire hypocrisie!
@Fofo
Il y en a d’autres qui parle de « finesse » dans pareil cas! Tous les goûts sont dans la nature; moi par exemple je préfère ceux qui appellent un chat « un chat »!
Il y en a d’autres qui parlent (vous aurez compris)!
Ewe Megara sha,
Crier à la Gendakumana Léonce n’a jamais servi l’opposition, moins encore le Burundi en général. Tout ce que vous faites là, c’est juste procurer aux correspondants de journaux des occasions de produire facilement des articles à porter de mains.
Kuki mubona kuvuza umunwa ataco bitanga mukaguma muwuvuza. Vous êtes à courts de stratégie politique?? Aho rero ngo ari n’ivyo agize
Le cas FNL-Rwasa est symptomatique de l’incongruité de notre « démocratie ». Tout le monde se réclame de l’opposition, mais souhaite de tout coeur faire partie du gouvernement. Ils veulent tous « manger » avec le gouvernement sans pour autant en endosser les responsabilités. Avec cinq ministères en poche et un poste de premier vice-président de l’assemblée nationale, Rwasa devrait avoir son mot à dire sur la gestion du pays, notamment les assassinats ciblés dont sont victimes les membres de sa propre formation politique. Mais Rwasa, comme le reste de nos chers politiciens mangecrates, il n’est responsable de rien. Tout est la faute des autres. Il va jusqu’à déclarer qu’il figure sur une liste de personnalités à éliminer, sans pour autant cesser de participer à ce gouvernement qui veut sa peau. Ma question à Rwasa et aux autres est celle-ci: « pourquoi s’engage-t-on en politique? »
Cet article est un exemple criant de la pauvreté politique au Burundi. Chacun fait une sortie médiatique chaque fois que ses militants sont visés. Pourquoi, diable, vous Magera et autres (pseudo)politiciens ne défendez pas tous les Burundais? Pourquoi avez-vous une cécité lorsque ceux qui sont d’autres sensibilités son menacés? Vous agitez le plan »Safisha » pour montrer à vos militants que leur sort vous tient à coeur alors que Rwasa se les branle à l' »Assemblée Nationale ». Aussi longtemps que les politiciens Burundais n’auront pas assez de couilles pour parler pour ceux qui ne sont pas de leur électorat, ils témoigneront toujours de leur immaturité politique et bonjour éternels dégâts! Magera avec sa peau fraîche, rayonnante et respirant la bonne santé, presque translucide comme s’il se maquillait au lait me semble vivre loin de ceux qui subissent le plan « Safisha »à telle enseigne que je doute s’il est sûr de quelle obédience les victimes sont. En tout état de cause, les FNL, les MSD, les UPRONistes, et autres Burundais n’ont pas besoin qu’on les dispatche en groupes qui servent de ponts aux au marchandage politique.
@Biragoye
« Magera avec sa peau fraîche, rayonnante et respirant la bonne santé,… »
Vous devriez vous méfier des apparences!
Je suis dérouté des fois par les agissements et autres comportements politiques de Mr RWASA. Si le plan SAFISHA continue, que fait RWASA au Gouvernement des organisateurs et exécutants de de ce plan ? En politique ses décisions doivent être conséquentes et consistantes sinon on risque d’être qualifié à tort ou à raison d’être un homme sans parole.
En 2010, une certaine opinion a reproché à Rwasa la « politique de la chaise vide ». Même si les résultats ont été plutôt discrets, cela aura quand même permis de mettre la lumière sur le rétrécissement de l’espace politique qui prenait de l’ampleur au Burundi. Maintenant, il a choisi de se battre de l’intérieur, comme législateur. Il doit utiliser le peu d’espace que lui confère sa position – et il le fait assez bien – pour aider un tant soit peu à trouver une solution pacifique au problèmes que vit le pays. Mais M. Ntarugera l’assimile au « gouvernement en place » comme s’il avait des « Généraux à sa solde », car on le sait bien, celui qui n’a pas de « divisions » derrière lui n’a pratiquement pas de pouvoir à Bujumbura. Alors, M. Ntarugera, vous devriez reconsidérer votre position.
@Mayugi
Et que répondez-vous à sieur Biragoye?
@ Bakari et Biragoye
Le communiqué ci-dessus n’est qu’un parmi tant d’autres qui ont été écrits depuis 2010 si pas avant. Il y a des gens comme « Biragoye » qui ne réagissent que ponctuellement comme si un seul communiqué suffisait pour occulter toute l’action politique d’un homme comme Rwasa – ou tout autre politicien digne de ce nom – depuis 2010 pour n’indiquer que cette année-là comme repère dans le temps. Il est donc intellectuellement malhonnête de dire que Rwasa et son porte-parole ne parlent que de leurs militants. Par ailleurs, l’action politique ne se résument pas à un communiqué. Beaucoup d’autres choses sont faites dans la recherche des solutions aux problèmes que traverse notre pays mais vous semblez l’ignorer, peut-être parce que c’est moins flamboyant. Tenez! Pourquoi pensez-vous que les gouverneurs que je ne prend pas la peine de nommer lui ont mis les bâtons dans les roues dans sa mission de représentant du peuple dans quelques provinces allant jusqu’à lui interdisant même d’y mettre les pieds ? Pensez-vous que Rwasa était là juste pour les militants FNL ? Si vous voulez juger, faites une recherche rétrospective jusqu’à 2010 et vous m’en donnerez des nouvelles.