Dans la matinée de ce mardi 4 août, un groupe d’enseignants venus de tout le pays a assiégé les bureaux de la Fondation pour le logement du personnel de l’enseignement. Ils réclament le remboursement de leurs cotisations. Ils reprochent à cette organisation de mauvaise gestion et se sont désengagés.
D’après ces enseignants en colère, cette fondation refuse jusqu’aujourd’hui de rembourser leurs cotisations. C’est le cas de cet enseignant venu de Ngozi. Il ne cache pas son ras-le-bol.
«J’ai fait des allers et retours pour venir réclamer mes épargnes en vain. C’est déplorable, les responsables de cette fondation ne veulent même pas nous écouter. Selon lui, ces derniers considèrent ceux qui se sont désengagés de cette fondation comme étant mal intentionnés.
Parmi ces enseignants venus faire un sit in devant les bureaux de la Fondation pour le logement du personnel de l’enseignement, il y en a qui ont affirmé qu’ils ne comptent pas arrêter leur mouvement.
« Nous voulons notre argent sinon nous sommes prêts à passer la nuit ici. Et la façon de nous diviser n’est pas une solution, nous sommes déterminés à rester ici », a lâché une enseignante venue de Nyanza-Lac.
Certains membres des syndicats des enseignants demandent à cette fondation de restituer les épargnes de ces enseignants qui se sont désengagés sans aucune condition. Pour Gérard Niyongabo, président du syndicat Sepeduc, cette fondation devrait savoir qu’ils ont droit à leurs épargnes.
Les responsables de la FLE se défendent. Pour Emmanuel Mashandari, membre fondateur de cette fondation, la restitution des épargnes pour ceux qui se sont désengagés doit être progressive.
Il n’a pas hésité à qualifier ces enseignants venus investir les bureaux de cette fondation pour réclamer le remboursement de leurs cotisations, de fauteurs de troubles.
Signalons que la Fondation pour le logement du personnel de l’enseignement a vu le jour en 2009 et compte plus de 15.800 membres à travers tout le pays.