A trois semaines de la rentrée de l’année scolaire 2019-2020, prévue pour le 9 septembre, les parents font face à une facture salée.
Vendredi 23 août. Il est 9h. Dans la librairie Saint Paul, une file d’attente de plus de vingt personnes venues acheter des fournitures scolaires. Des parents sont venus avec leurs enfants. A la simple vue des tarifs, certains tournent les talons.
« C’est vraiment cher. J’ai prévu d’acheter trois douzaines de 100 feuilles. Je dois débourser 45 mille BIF », se lamente cette mère de trois enfants sous couvert d’anonymat.
A l’ex-marché central de Bujumbura grouille des vendeurs du matériel scolaire. Cahiers, cartables et uniformes s’y trouvent. Un cahier de 100 pages s’achète entre 1300 et 1500 BIF. Celui de 60 feuilles coûte 1000 BIF. Les vendeurs rivalisent en promesses de marchandage des prix pour attirer les clients. Ces derniers constatant que les prix sont élevés, ils vont de stand en stand dans l’espoir de trouver moins cher.
Vendredi 23 août. Il est 11h. Au Palais des Arts, plus de 40 vendeurs étalent le matériel scolaire. Les parents rencontrés à cet endroit sont dans le désarroi. « Les prix des cahiers sont exorbitants », lâche une femme avec deux sachets remplis de cahiers et stylos.
Le gérant des stands au Palais des Arts explique cette flambée des prix des cahiers : « Pacobu, notre fournisseur a augmenté les prix parce que les feuilles lui coûtent cher. » Le prix d’un cahier de 100 pages variait entre 1000 et 1200 BIF. Désormais, il est passé à 1400 voire 1500 BIF.
Cette hausse se remarque également pour les uniformes et les cartables.