C’est ce vendredi 22 janvier que la visite de ces diplomates onusiens s’est terminée. Le gouvernement du Burundi reste opposé à l’envoi des troupes de maintien de la paix et à toute négociation avec les opposants qu’il qualifie de ’’perturbateurs de la paix’’.
La rencontre la délégation entre le chef de l’Etat burundais et les ambassadeurs du Conseil de Sécurité de l’ONU s’est déroulée au Palais présidentiel de Gitega à huis clos.
Après ces échanges, le président Pierre Nkurunziza a fait savoir que le gouvernement reste déterminé à continuer le dialogue avec tous les Burundais de l’intérieur et ceux de l’extérieur du pays. Néanmoins, le chef de l’Exécutif burundais a précisé que son gouvernement ne fera rien en dehors des travaux déjà enclenchés par la CNDI (Commission nationale de dialogue inter burundais).
A la question des journalistes sur l’envoi des troupes de maintien de la paix proposé par l’ONU, il a rappelé que cette question a été longuement débattue avec le parlement. «Les représentants du peuple ont déjà tranché», a lancé laconiquement Pierre Nkurunziza.
«Rien de concluant n’a été atteint»
La représentante des Etats-Unis aux Nations unies, l’ambassadrice Samantha Power, n’a pas caché sa déception en précisant devant les micros que ’’rien d’important n’a été atteint par rapport aux attentes du Conseil de Sécurité de l’ONU’’. Elle a par cette même occasion souligné que cet organe ne baissera pas les bras et continuera à soutenir le Burundi pour que le dialogue inter-burundais inclusif sous la médiation internationale soit relancé.
Concernant la violence qui est devenue quotidienne, cette diplomate américaine a fustigé tout comportement de violence quelle que soit son origine.
Cette délégation du Conseil de Sécurité a déclaré qu’elle est préoccupée par les accusations de Bujumbura qui affirme que Kigali entraîne militairement et abrite ’’les personnes qui perturbent la paix’’. Elle a déclaré qu’elle compte se pencher sur ces allégations.
Après cette rencontre avec le chef de l’Etat, un tout autre spectacle jusqu’à la sortie de la ville de Gitega: plusieurs centaines de taxi-motocyclistes et de taxi-vélocyclistes, avec des pancartes bien accrochées sur leurs deux roues, s’étaient massés de part et d’autre de la route principale empruntée par le cortège de ces ambassadeurs du Conseil de Sécurité de l’ONU.
«La paix règne au Burundi», «Non à l’envoi des troupes étrangères», «Pas d’ingérence dans les affaires intérieures du Burundi», pouvait-on lire sur ces pancartes. Cette ’’manifestation’’ a forcé ce cortège à ralentir son allure et même de s’arrêter de temps en temps. «C’est un impair et il y en a eu d’autres», a soufflé un diplomate.
Ni bagende tuzobikemura twebwe nyene! Aba DD bo nyene nibo bazosaba imishikirano mumisi iri imbere
!!!!
Oui, la paix règne au Burundi d’après les manipulés du CNDD-FDD et son Gouvernement mais je crois que ceci n’est pas le slogan des habitants des quartiers dit contestataires, traqués, harcelés, dont les femmes et les filles sont violées, les jeunes enlevés et exécutes sommairement en dehors de tout jugement pour finir dans des fosses communes. Les violations massives des droits de la personne humaine dans ce pays dépassent tout entendement. Cela ne peut plus continuer sans que l’on réagisse alors que des charniers sont découverts dans et en dehors de Bujumbura sans qu’aucune enquête judiciaire sérieuse soit menée. La justice burundaise qui est plus concernée par cette situation qui ne réagit pas. Elle est complice et coupable. J’espère que le moment venu, la justice internationale vengera tous ces innocents tués dramatiquement pour rien.
Des accusations sans preuves. Tu serais intelligent si tu avais au moins precise la source de ton info. On est en 2016, il faudrait eviter de mentir comme en 1965, 1972, 1988 et en 1993. Les Burundais sont fatigues par vos mensonges. Bientot les Nations Unis sauront votre vraie personnalite.
Barundi n’ugusengera igihugu canyu kugire kibe délivré, kuko Uburundi bwicaye kuri fondation idahezagiye n’uguvuga ko kiri ku muvumo iki n’igihugu cagiye mu maraso kuva les années 1960 – 1993.
Abateye Uburundi buja ku muvumo bamwe baracariho ntibigeze baja mu butungane gaha kw’isi, ico tuzi nuko ntacakorewe kibi munsi y’ijuru Imana itazohorera.
Elohim,Mana yanje badanya uzigama Uburundi kugire ntihagire aba nyamahanga baza mu Burundi pour l’occupation.
Amen
None ko hari amahoro i bujumbura no mu burundi bwose,ivyo bi roquettes,niyo mi vyimba y,abantu yirirwa iratorwa ku munsi ku munsi,biva kuki?
Roza, uwaturiye iyo nzu iramuhama! Kuko ntiyituriye.
ntawuhisha umwotsi inzu iriko irasha.
izo ntumwa zamenye neza abaturira i bujumbura abari bo
ariko abaporisi nabo nyene bakwiye kwihangana devant tant de provocations, naho bitoroshe
None bakubwiye NGO babonye iki?