« Nous avons interpellé nos services techniques en charge de l’élevage en collaboration avec les services techniques de la santé publique pour qu’ils puissent faire la prospection de l’état des lieux des abattoirs en matière d’hygiène pour se préparer à la reprise des activités d’abattage des animaux et la consommation normale de la viande », a indiqué Déo-Guide Rurema, ministre de l’Elevage, après une réunion du comité national de lutte contre la fièvre de la vallée du Rift, ce 25 juillet.
Selon lui, ces services techniques vont aussi faire l’identification des sites où des animaux seront mis en quarantaine avant leur abattage.
Il promet que la décision de reprise de l’abattage des bovins et petits ruminants pourrait être prise dans les prochaines réunions : « Ce qui est encourageant est que les vaccins sont en cours d’acquisition et arriveront au Burundi d’ici jeudi. Ce sont de bons signes pour espérer la reprise de l’abattage ».
Le ministre de l’Elevage fait savoir que 481 bovins en province de Ngozi et 650 vaches en province Karusi sont jusqu’ici vaccinés : « L’activité s’est bien passée et cette vaccination n’a pas eu d’impact négatif sur les animaux ». Il confie que d’autres vaccins importés vont arriver au Burundi d’ici jeudi.
Et de demander à la Banque de la République du Burundi (BRB) de donner au comité de riposte à la fièvre de la vallée du Rift un compte unique pour que ce dernier puisse canaliser tous les fonds destinés à la gestion de cette maladie.
Pour rappel, les premiers cas d’animaux soufflant de la fièvre de la vallée du Rift ont été déclarés au mois d’avril dernier dans les provinces de Ngozi et Kirundo au nord du pays.