Après lapparition de la maladie appelée « Fièvre de la vallée du Rift » qui attaque les bovins et les ovins au Burundi, les bouchers indiquent quils travaillent à perte.
Lundi 11h. Dans le marché de Kinama, les stands réservés pour la vente de viande sont presque vides, les bouchers sont ’’désuvrés’’ et les clients viennent au compte-goutte. Même situation au marché dit « Kwa Siyoni ».
Les bouchers déplorent les conséquences quils subissent suite à cette maladie. Lun deux nous a révélé quil parvenait de gagner 20 mille BIF par jour et quactuellement, il ne parvient même pas à avoir 5 mille BIF de bénéfice.
Selon lui, les personnes ne viennent pas acheter de la viande de peur dêtre infectée par cette maladie. « Avant, on écoulait au moins 8 vaches par jour mais actuellement, vendre une vache nest pas facile. Les citadins ont entendu que cette maladie attaque même les personnes et ont carrément abandonné la consommation de la viande de vache ou de chèvre », nous a-t-il fait savoir.
Abdoul, un autre boucher rencontré au marché dit « Kwa Siyoni » dit ne plus être à mesure de nourrir sa famille : « Je fais ce métier depuis 10 ans, cest la première que je manque quoi nourrir ma famille alors que je me suis présenté au travail. Que le gouvernement agisse dans les meilleurs délais ! »
La plupart de ces bouchers demandent quil y ait un vaccin dans les plus brefs délais pour juguler cette fièvre de la vallée du Rift avant quil ne soit trop tard au vu des conséquences causées par cette maladie.
Jusqu’au 24 mai, le pays a enregistré 464 cas de vaches atteintes de la maladie de la fièvre de la vallée du Rift. Il y avait déjà 113 morts suite à cette maladie. Aucune amélioration nest à signaler jusquà aujourdhui, a indiqué le Directeur de la Santé animale au sein du ministère chargé de lElevage.