Les utilisateurs d’internet se posent des questions sur l’état d’avancement du projet d’installation de la fibre optique. Ils veulent profiter de ses avantages en termes de fiabilité et de coût. Le secrétaire exécutif des TIC donne des éclaircissements.
« Il y a plus de cinq ans que l’on entend parler de la fibre optique, où en sont les travaux ? », s’interroge Claver Nikobandi, copropriétaire d’un cybercafé au centre-ville. Il ajoute avoir perdu des clients pour cause d’une mauvaise connexion dans sa boîte. Même inquiétude chez Teddy Iradukunda, qui exerce le même métier à Mutanga-Sud : « En plus d’une mauvaise connexion, j’applique toujours le même prix à la minute (15fbu) ». S.N., secrétaire de direction dans une agence de voyage, envoie difficilement des e-mails professionnels aux partenaires se trouvant surtout à l’extérieur du pays. Si elle veut chatter avec ses amis sur Facebook ou Twitter, souvent la connexion n’est pas au rendez-vous.
Dans le cadre du Projet d’Infrastructure de Communication (PIC) financé par la Banque Mondiale, un réseau de transport fibre optique (Dorsale nationale) couvrant tout le territoire National a été installé, selon Pierre Ndamama, secrétaire exécutif des technologies de l’information et de la communication (SETIC) du Burundi, gestionnaire du projet. « Il offre des capacités et des performances très élevées et plus fiables que les réseaux utilisant les autres technologies du secteur. Mais, il est utilisé à moins de 10%. »
Nécessité d’une vulgarisation des TIC
Depuis septembre 2013, les prix d’accès à la connexion ont déjà baissé pour certains utilisateurs, signale-t-il. La société Burundi Backbone System (BBS) achète la capacité internationale auprès des fournisseurs étrangers et la revend aux opérateurs sur place. A leur tour, ils la redistribuent auprès des abonnés. « Plus il y aura une forte demande sur le réseau BBS, plus les prix vont baisser et la vitesse de connexion sera plus rapide », explique le SETIC.
Pour lui, il faut une vulgarisation de l’usage des technologies de l’information et de la communication à tous les niveaux. L’objectif, insiste-t-il, est de générer beaucoup plus d’informations. Toutefois, M. Ndamama tient à soulever les obstacles à cette sensibilisation : un faible pouvoir d’achat, l’illettrisme, le manque d’infrastructures, de réseaux d’accès, de terminaux utilisant l’internet (ordinateurs, téléphones…). « Il faut aussi résoudre le problème de coupure d’électricité incessante. Sinon, l’utilisateur ne pourra pas bénéficier d’un service continu. »
Le SETIC indique que tous les chefs-lieux des 17 provinces du Burundi sont interconnectés à travers la Dorsale nationale à fibre optique qui s’étend sur une longueur de 1254 km. Il ajoute que 50 institutions publiques sont déjà connectées à travers un sous projet dénommé Comgov (système de communication du gouvernement). « Toutes les compagnies de téléphonie mobile et la plupart des fournisseurs d’Accès Internet sont déjà sur le réseau BBS. »
@Buhiga
@Karabaye: (« Ntaco asiguye »).
1. Grace au moteur de recherche de Google, aujourd’hui a l’heure de l’internet, l’on peut apprendre bien de choses par soi-meme (y compris sur les technologies modernes).
BON COURAGE/Come on guys!
2. Luc 11:10-20: « Car quiconque demande recoit, CELUI QUI CHERCHE TROUVE, et l’on ouvrira a celui qui frappe… »
(voir http://www.biblestudytools.com).
Merci.
Merci à IWACU de lancer le débat.
La société Burundi Backbone System (BBS) achète la capacité internationale auprès des fournisseurs étrangers et la revend aux opérateurs sur place. Qu’est ce que ça veut dire? Et la fibre optique dans tout ça? Expliquez moi comment encore acheter à l’étranger, alors que la fibre est déjà là?
Faut il attendre que les clients viennent chercher quoi? Il faut disponibiser le service, et les clients viendront eux mêmes. Urumva ko nabasanzwe babikoresha atavyo baronka, barindiriye amaso agahera mu nzira.
Notre pays est toujours à la traine dans les technologies de communications et d’informations par rapport aux autres pays membres de l’EAC.Notre voisin du nord dispose déjà des réseaux fibres optiques depuis 10ans,et le haut débit de connexion est garantie.Que le S.E du TIC fasse d’efforts pour ratrapper ce retard et permettre aux Busnesmen de bien progresser leurs affaires.
Le frein majeur du développement des tic est le pouvoir d’achat de la population burundaise. On ne commence à consommer les tics que quand on a bien rempli son ventre.
Peut on connaître le taux de l’internet haut débit par cable à à Bujumbura.
Les normes 3G et 4 G en téléphonie mobile sont elles adoptées au Burundi.
Si ma mémoire est bonne, en 2011, il n’y avait que 100000 abonnés à l’internet sur une population de près de 10 millions d’habitant. En serait il autrement aujourd’hui
@Rwenyuza
1. Il y a assez d’occasions ou le ministere de l’Agriculture et de l’Elevage, le ministere de la Solidarite Sociale peuvent penser a ces millions de citoyens burundais qui n’arrivent pas a « bien se remplir le ventre ».
2. Une connection haut debit va aider dans d’autres domaines importants dans la vie quotidienne des citoyens burundais: education, commerce, administration, sante,…
3. En visite dans Kigali Special Economic Zone dans le district de Gasabo, le ministre rwandais du Commerce et de l’Industrie Francois Kanimba a reconnu que l’acces a l’eau, electricite etA LA TOILE/internet sont des besoins de base/basic necessities (pour les operateurs economiques dans cette zone speciale).
« S’ils ne sont pas resolus, ces defis peuvent empecher le bon fonctionnement des entreprises », a-t-il declare.
(Voir Ben Gasore: « Government to fix « minor » challenges in Special Economic Zone- Kanimba », http://www.newtimes.co.rw, 2 August 2014).
Merci.
« L’objectif, insiste-t-il, est de générer beaucoup plus d’informations ». Une phrase qui peut se comprendre a plusieurs niveau(degrés).
J’espère seulement qu’on ne finira pas par se rendre compte qu’on avait démoli touts les routes du pays (pour les refaire à moitié) pour un projet qui ne donne pas des résultats escomptés.
Et croire que ce dossier et la corruption qui va avec serait la source des problèmes de l’UPRONA…
Ntaco tutazobona !
Hahahaha
ntaco asiguye