La Cosome félicite la tenue du deuxième atelier d’évaluation de la feuille de route, mais demande une justice équitable pour Pierre Claver Mbonimpa.
Dans une déclaration faite ce 23 mai, la Coalition de la société civile pour le monitoring électoral (Cosome) a salué la tenue du second atelier d’évaluation de la feuille de route des élections de 2015. Elle se dit satisfaite que tous les acteurs politiques, indépendamment des divisions internes, ont été conviés à cet atelier. Elle voit dans ce dialogue inclusif un début de sagesse politique qu’il faut encourager et soutenir. «…d’aucuns commencent à se demander combien finalement faudra-t-il d’ateliers, de séminaires et autres rencontres pour que la feuille de route soit mise en application dans tous ses aspects » se demandent cependant la Cosome. Car, souligne-t-elle, pour le pouvoir, la feuille de route a été mise en application à 70%, pendant que l’opposition soutient que le niveau de mise en application n’excède guère 20%.
Malgré cette satisfaction, la Cosome rappelle que « les organisations de la société civile, les acteurs politiques épris de justice étaient presque dans le deuil suite à l’emprisonnement de Pierre Claver Mbonimpa. Le président de l’Aprodh dont l’engagement en faveur des droits humains n’est plus à discuter. »
Ainsi, « puisque les choses en sont arrivées à ce stade » la Cosome demande « une justice équitable pour ce digne fils du pays, ce défenseur infatigable des veuves et des orphelins. »
Au passage, elle attire l’attention des pouvoirs publics sur la poursuite de la dangereuse politique d’instrumentalisation des jeunes affiliés aux partis politiques à l’approche de l’important rendez-vous électoral de 2015. « Le langage de la violence n’a pas de place ou, encore moins, n’est pas une alternative à une compétition politique saine. C’est plutôt une expression de la peur, un sentiment qui peut conduire toute une nation et un peuple vers l’inconnu.
Komera muvyeyi urongoye Cosome ivyuvuga nivyukuri ,Niwirambire