Contrairement à ce que tout le monde redoutait comme devant être le point culminant d’un rassemblement pour s’opposer contre l’envoi d’une force policière onusienne, la mobilisation n’a pas eu l’effet escompté.
Le 6 août de chaque année, le Burundi célèbre la journée dédiée aux communes. Et, tel annoncé par le maire de la ville, les cérémonies devraient être une tribune pour la population de la ville de Bujumbura de crier leur ras-le bol face à la décision des Nations Unies.
Les festivités ont beau commencer par une marche manifestation mais la ferveur populaire qu’avait prédite M. Freddy Mbonimpa n’était pas au rendez-vous.
À part une vingtaine de personnes dans la commune Ntahangwa, pratiquement rien n’était à signaler du côté des deux autres communes à savoir Mukaza au centre et Muha au sud de la ville.
Seuls quelques taxis vélos et tuk-tuk avaient rejoint les rues. Et surtout la foule attendue à la Place de l’Indépendance n’a même pas dépassé le boulevard de l’Uprona.
Autre constant, c’était le peu de temps que cette marche manifestation a duré. Jusqu’à 11h, ce petit nombre de gens avait regagné les chefs-lieux de leurs communes respectives où les administrateurs ont prononcé le discours du président de la République adressé à la nation en guise de commémoration de cette fête.
Amistad.
Siento una
luz cantar
suavemente
como el sueño
infinito que
dulce regresa
el la triste
poesía.
Francesco Sinibaldi
Erega n’ aba DD benshi barakeneye inteko kuko ibintu ntibimeze bien!
Quand allons-nous comprendre que le pouvoir est en train de nous dresser contre des faux ennemis ( le Rwanda, la France, l’opposition…) alors que les vrais ennemis sont déjà dans nos murs: la cherté de la vie, la faim, la misère, le chômage, l’insécurité… Des problèmes que nous vivons tous les jours, qui ne trouvent pas de solutions, et contre lesquels nous devrions manifester. Quand allons-nous montrer que nous en avons marre de nous faire balader?
hahaha ! Numva na Leta ya DD itorohewe!