Lors des cérémonies de la célébration de la Journée internationale du Travail et des Travailleurs un des représentants des syndicats n’a pas caché leurs préoccupations par rapport au manque et à la cherté des produits de première nécessité. Une situation, pour lui, empirée par la mesure d’élargissement des zones interdites aux vélos, motos et tricycles.
« Nous vous demandons de tout faire pour que les prix baissent ou de hausser les salaires des travailleurs », a déclaré Mélance Hakizimana, vice-président de la confédération des syndicats du Burundi au nom des organisations syndicales. C’était à l’occasion de la célébration de la journée internationale du travail et des travailleurs ce 1er mai au stade Intwari en mairie de Bujumbura.
D’après lui, les organisations syndicales sont préoccupées par la cherté des produits de première nécessité qui deviennent de plus en plus rares. Il cite le sucre, les produits de la Brarudi, le ciment Buceco, l’engrais, le carburant, etc. « Ils sont rares et quand ils deviennent disponibles, ils sont vendus à un prix très exorbitant », regrette ce représentant syndical.
Il a déploré que les prix des denrées alimentaires ne cessent de monter sur différents marchés avant de soutenir que cette situation est aggravée par la mesure du gouvernement qui élargit les zones interdites aux vélos, motos et tricycles. « Cela ne facilite pas le déplacement des travailleurs qui se rendent au travail. »
« Ne nous décourageons pas »
S’adressant au président de l’Assemblée nationale qui a rehaussé de sa présence les cérémonies de la fête du Travail et des Travailleurs à Bujumbura, Mélance Hakizimana, a signifié que la mesure a eu de graves conséquences sur la vie des transporteurs des deux-roues et tricycles et sur celle d’autres citoyens.
Sous des acclamations des travailleurs présents dans les cérémonies, il a demandé que cette mesure soit suspendue temporairement en vue d’organiser un dialogue qui aboutira sur une décision qui avantage tout le monde.
Reprenant le discours à la nation du président de la République, le président de l’Assemblée nationale Gélase Ndabirabe, a souligné que les situations actuelles ne doivent pas décourager les Burundais, car il y a un tel ou tel autre manque.
« Nous devons plutôt voir comment en profiter pour nous développer sans vendre à des prix exorbitants à nos concitoyens. » Bien que les produits soient chers, a-t-il repris, le développement peut etre basé sur l’exportation de la production pour enfin importer les produits qui ne sont pas transformés au niveau local.
Les cérémonies marquant la célébration de la fête du Travail et des Travailleurs à Bujumbura ont été caractérisées par un long défilé habituel des travailleurs et des employeurs des différents secteurs de la vie du pays.
Elle est belle la photo !!! On voit tout de même que certains de nos compatriotes ont toujours la possibilité d’avoir encore un bon petit ventre.
@Shimirimana
« On voit tout de même que certains de nos compatriotes ont toujours la possibilité d’avoir encore un bon petit ventre.
Répondre »
Un petit ventre peut être causée par la malbouffe et provoquer des soucis.
Il y a des spécialistes qui nous disent que: « les personnes obèses ont plus de risques de développer du diabète, des maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et même certains types de cancer ». Pour vous dire que ces petits ventres qui deviendront, probablement de gros ventres, ne devraient pas trop faire les malins.
Sigaho wa muntu. Ce petit ventre pour ceux qui ne le savent pas n’est pas à envier. Harya troubles métaboliques ziri en gestation ntazo uzi. Le feu couve sous la cendre. Diabète, hypertension artérielle, etc. ntiziri kure!